Harry Potter n'a pas de couleurs

Pondu le 17 juillet 2009 - 14 commentaires

J’ai découvert hier un des secrets les mieux gardés d’Hollywood. Non ce n’est pas le fait que Mickaël Jackson soit en fait un extraterrestre (de toute façon c’était assez évident vu sa couleur de peau), c’est beaucoup plus énorme et plus discret à la fois.

Vous n’êtes pas sans savoir que le 29 juillet (en France) sort Là-Haut, le prochain Pixar. En gros c’est l’histoire d’un petit vieux grincheux qui fait décoller sa maison avec des milliers de ballons gonflables et qui se balade comme ça au-dessus des Etats-Unis.

C’est un Pixar, donc c’est très coloré, tout mignon et tout (du moins sur les extraits, mais c’est pas le genre de la maison de mettre des tripes et du sang dans un film tout public).

Hors il se trouve que les studios de films (qui incluent les dessins animés bien sûr) ont un quota de couleurs maximum à mettre dans leurs films pour l’année en cours. Ça fonctionne comme les quotas de pêche, une fois qu’on a utilisé un certain nombre de couleurs dans une année faut attendre l’année suivante. Il y a donc bien longtemps que les studios s’arrangent entre eux pour se refiler des couleurs au besoin, ce qui donne lieu à des tractations infernales dignes des arrangements politiques les plus improbables.

Pour en revenir à « Là-Haut », il est bien évident qu’un tel film demande un nombre de couleurs faramineux, et qu’il faut donc que les autres films de la même année refilent à Pixar des couleurs moyennant dollars, voitures de luxe et filles faciles.

C’est pourquoi le nouveau Harry Potter que je suis allé voir hier a des teintes aussi ternes. Il ne doit pas y avoir plus de 12 couleurs différentes sur chaque image et à ce rythme le dernier film (qui sera la deuxième partie du dernier livre à priori) devrait avoir le même traitement visuel que Sin City. Mais les goûts de luxe du réalisateur anglais David Yates (cherchez pas, c’est un illustre inconnu par chez nous) sont à ce prix.

Sans compter que les choix scénaristiques par rapport au bouquin sont moyennement judicieux. Ne comptez pas sur moi pour spoiler, mais ceux qui ont lu le livre risquent de rester sur leur fin à la fin. Voilà qui est dit.

Pour donner une note globale, Albane a adoré, j’ai bien aimé aussi mais un peu déçu. Si vous n’avez pas lu les livres, je dirai 8/10. Si vous avez lu les livres, un petit 6/10.

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Ulysses Grant était un filou

Pondu le 2 juillet 2009 - 8 commentaires

Aujourd’hui nous allons parler d’un personnage assez connu, Ulysses S. Grant. Et ça va pas être propre. Notre homme nait dans la bonne ville de Point Pleasant (4000 habitants) dans l’Ohio le 27 avril 1822. Autant vous dire que cette bourgade de bouseux connu deux fois la célébrité dans son histoire : lorsqu’on y distilla pour la première fois de l’alcool à plus de 110 degrés, ce qui est une aberration scientifique jusqu’à ce qu’on y goûte, et la conséquence de cette victoire éthylique qui amena des tas de gens à voir un homme-papillon qui volait autour d’un pont autoroutier en décembre 1967. La femme du maire n’aimant pas les insectes, elle fit plastiquer le pont pour être sûr que ce papillon géant n’entre jamais chez elle. Bien sûr on préféra prétendre par la suite que ce pont était tombé tout seul. P’pa Grant appelle son fils Hiram Ulysses Grant, nom qu’il considère comme original, d’autant que sur toutes les naissances de petits mâles en Ohio en 1822, on compta 86% d’Ulysses ( et environ 38% chez les filles, c’est dire si à cette époque les habitants étaient imaginatifs). Le

Edit : A cause d’un vilain bug, la moitié de cette note est partie en vacances. Si quelqu’un avait par miracle l’intégralité du texte quelque part, il me sauverait la mise…

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