Aujourd’hui il fait 29°C sur Bourges. C’est donc un temps idéal pour vous parler de déodorant.
Le déodorant est un produit sensé éviter que les odeurs produites par la prolifération de bactéries dûe à la transpiration ne viennent désagréablement chatouiller les narines des gens proches de vous. On en met principalement sous les aisselles, qui sont deux des points les plus chauds de notre corps. La transpiration (qui est de l’eau quand même à la base) plus la chaleur, plus les poils (le fait de les raser peut aider, mais quand même) font des aisselles un terrain propice à la prolifération de bactéries qui puent.
Néanmoins dans les faits, on peut difficilement excuser cette puanteur en disant : « Ouais mais c’est pas moi, c’est les bactéries puantes ! ». Non, vos congénères vous demanderont de veiller au génocide systématique de ces petits êtres.
Notez bien que le déodorant ne supprimera pas les bactéries, il va seulement en masquer les effluves nauséabondes. Dans le meilleur des cas, les déos anti-transpirants régulent avec plus ou moins de succès la transpiration. La rumeur publique leur attribue aussi la possibilité de vous refiler un cancer au bout d’un moment, mais inutile de se réfugier derrière cet argument pour continuer de fumer avec les aisselles en liberté. Vous inciteriez au double-meurtre1.
En fait, il est fort probable que l’homme du futur aura toujours fort à faire avec ces histoires de transpiration2, et que de toute façon les déos ne règleront jamais le problème efficacement puisqu’ils agissent sur les effets et pas trop sur les causes.
Donc si vous puez des bras, acceptez votre sort avec fatalité et évitez d’emprunter les transports en commun. Le mieux serait de faire du vélo : c’est écologique, vous gardez les aisselles fraîches avec le vent et vous gardez également la forme et une silhouette acceptable.
J’ai beaucoup parlé des aisselles, mais dans les endroits qui puent on trouve aussi les pieds3 et les parties génitales. Par contre si vous puez de la bouche, ça n’a aucun rapport. Enfin si, c’est toujours un problème de bactéries, mais c’est pas lié à la transpiration.
Pour lutter contre l’odeur de poney que votre transpiration dégage, il n’y a que peu de moyens :
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Se laver régulièrement : vous savez, avec de l’eau et du savon. Une fois par jour c’est pas mal.
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Se raser les poils aux endroits à risque : Les filles sont habituées pour la plupart, mais pour les mecs c’est pas toujours automatique.
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Un peu de déo (qui est le sujet de cette note, je vous le rappelle) : vous n’êtes pas obligé de vous asperger les parties génitales avec, si vous avez une partie de jambes en l’air prévue mieux vaut passer à la douche avant.
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Habiter dans un endroit tempéré : ni trop chaud, ni trop froid (pour éviter de suer dans les gros manteaux)
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Ne pas bouger lors des grosses chaleurs : c’est facile en faire si on est fonctionnaire dans un bureau, un peu moins sinon.
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De manière générale, éviter tout effort inutile : d’abord c’est inutile, ensuite si ça ne l’est pas il doit bien y avoir quelqu’un dans l’entourage qui pourra le faire pour vous.
Voilà. J’aurais bien voulu vous exposer l’histoire du déodorant, mais il semblerait que personne n’ait encore trouvé que c’était un sujet digne d’intérèt. Les béotiens…
Je suis une blonde, vite je commente !
Grâce à Pitijibé et Norbert, j’ai un superbe sujet de note : le couteau à fromage.
Cet outil fort utile sert à ne pas avoir à utiliser son propre couteau pour se couper du fromage, dans un but évidemment sanitaire et gustatif : Si vous venez de vous faire des grillades, ça évite de se retrouver avec un plateau à fromage constellé de sauce barbecue nageant dans le gras de merguez.
Le couteau à fromage a deux petites lames au bout, semblables à une langue de serpent. Norbert a avancé l’hypothèse fort pratique que ça servait à saisir le morceau de fromage coupé pour le mettre dans son assiette1.
Mais l’origine de cette forme particulière remonte à la Renaissance, époque faste pour les châteaux et les rois de France. Il est notoire que le roi entretenait une floppée de courtisans tous plus mielleux et faux-culs les uns que les autres, et qui s’emmerdaient ferme en attendant de pouvoir assister à la copulation tri-hebdomadaire du roi2. Ces gens-là ont donc acquis une sévère aptitude au ragotage. Hors, durant un repas, le fromage est traditionnellement un moment où l’appétit est quasiment satisfait, et où on est détendu. De fait, on s’autorise à aller au commérage. La langue de serpent au bout du couteau de fromage symbolise ainsi les langues de vipères qui se déliaient à ce moment du repas, fustigeant la perruque de la dernière courtisane du roi (qui avait par ailleurs la syphilis, mais personne n’est parfait).
Notons tout de même qu’au fil des ans, l’usage des couteaux à fromage s’est quelque peu perdu, et qu’il est principalement employé maintenant lorsqu’on veut recevoir convenablement des invités. C’est plus classieux d’avoir un couteau à fromage, d’autant que du coup ces couteaux sont souvent assez jolis puisqu’ils ont perdu leur usage commun3.
La morale du jour est : Le commérage est une marque de savoir-vivre.
Moi je m’en fous, je ne me sers jamais du couteau à fromage parce que je déteste retrouver des bouts de fromages bleus et puants sur mon fromage à moi. D’autant que les gens qui passent avant moi prennent toujours un malin plaisir à choisir les fromages les plus faits, ceux qui coulent tellement qu’il faudrait les manger à la cuillère. Coïncidence ou pas, ces mêmes fromages pourraient en général servir d’explosifs tellement ils semblent nocifs.
Petit apparté : vous avez peut-être vu la pub pour le gloss mentholé de Bourgeois, celui qui donne une haleine fraîche à celles qui aiment manger des fromages forts et embrasser des garçons. Je ne nie pas l’efficacité de principe de ce produit, mais si on met la langue on va vite s’apercevoir de la supercherie. Donc un bon brossage des chicots en règle ou au pire un chewing-gum extra-fort me semble plus indiqué qu’un gloss.
Sources : Pitijibé Premier, Norbert, fromage valaisan, l’avis du pro.
Autre note : Pour l’origine des dents au bout du couteau j’ai tout inventé. Autant des fois il y a un fond véridique, autant là pas du tout. Z’êtes prévenus.
On est bien sur skyblog ici ? Vite, je commente !
Aujourd’hui nous allons parler de la mouche. Cet insecte a pour caractéristiques une idiotie sans limite et des ailes dans le dos.
Lorsque je laisse ma fenêtre ouverte, les mouches entrent naturellement dans la maison, pensant probablement qu’une fenêtre ouverte est une invitation à venir voleter sans autre but que d’énerver les homo sapiens1. Ce qui me donne donc l’occasion de les observer attentivement (oui, j’ai du temps pour ne rien faire).
En pleine journée, à moins de vouloir précipiter la fin du monde en allumant toutes les lumières, celles-ci sont éteintes. Mais les mouches ne sont visiblement pas au courant : vous pourrez les observer chez vous, les mouches tournent quand même autour des lampes et des lustres. Est-ce un comportement génétiquement acquis, une habitude fortement ancrée ?
Toujours cette bonne vieille question de l’inné ou de l’acquis. Notre nouveau président estimerait probablement que c’est inné, mais j’avoue avoir un doute.
Enfin de toute façon, ce n’est pas le sujet de cette note. Non, le véritable objectif de mon propos est de vous révéler une manière efficace et amusante de tuer ces sales petites bestioles vrombrissantes.
Pour ce faire, il faut vous équiper d’une bombe de déodorant Oust2, et d’une pantoufle (moi j’ai pris une tongue, tout objet ayant une forme similaire conviendra).
Premièrement, Vaporisez un coup de Oust sur les mouches. vous devriez observer un ralentissement de leurs mouvements. Ce n’est pas forcément flagrant, attendez au moins 10-15 secondes pour que le déo fasse bien effet.
Deuxièmement, prenez votre pantoufle et Taïaut ! Abattez les mouches en les frappant avec. C’est la partie jouissive du programme. En effet, les mouches sont d’habitude trop rapides, et il faut déployer des trésors de statégie de et vitesse pour arriver à les occire de cette manière. Mais pas dans le cas présent, le Oust les a tellement shootées qu’on peut leur claquer le beignet en toute tranquillité.
Cette astuce serait vraiment très rigolote si je n’attirais pas l’attention sur le fait que si le Oust rend les mouches stones, il y a peu de chances pour qu’il soit vraiment inoffensif pour la santé. Heureusement pour nous, aucun prédateur ne tente de nous frapper avec une pantoufle géante.
Edit informatif du ragondin fleuri : Ca marche aussi avec un déo de base pour vos dessous de bras (merci Albane)
Je suis fan de chats, vite je commente !
En plein coeur des élections présidentielles, j’aimerai jeter la lumière (et quelques cailloux aussi, mais des petits qui font pas trop mal) sur un homme que tout le monde connait en France. Un homme qui a autant de prénoms que de lettres dans son nom, ce qui est assez stupéfiant pour le signaler.
Oui mesdames-messieurs, vous avez tous deviné de qui je voulais parler, de l’extraordinaire Robert Hue !
Né en octobre 1946, 50 ans avant que la France adopte la numérotation à 10 chiffres, le petit Robert Georges Auguste Hue commence dans la vie en tant que fils d’ouvrier. Alors que son père l’appelle Georges (jugeant le prénom Robert dégradant), sa mère préfère l’appeler Auguste à cause d’un péplum sur les romains vu au cinéma. « Mon fils sera empereur ou communiste », prédit-elle avec un remarquable jugement. Elle révèlera sur son lit de mort avoir donné en premier prénom Robert en hommage à Robert Oppenheimer, le papa de la bombe atomique américaine.
Le jeune Robert Hue a des prédispositions étonnantes à l’érudition, sa maîtresse d’école dira même de lui : « Le petit Robert, c’est un vrai dictionnaire ! ». Elle succombera deux ans plus tard d’un cancer de l’auriculaire.
Robert Hue se découvre un super-pouvoir à l’âge de 17 ans : doué pour la harpe, il joue dans un groupe de rock appelé « Les rapaces sont des mangeurs de salsifis en boîte ». Son père couvert de honte le traite de Willy Balton, ce qui ne veut rien dire. Mais le petit robert ne s’arrête pas là : passionné par Bruce Lee qui a alors 6 ans de plus que lui1, il se lance à bras perdus dans le Judo. Il retrouvera d’ailleurs ses bras lors de la finale académique de 1963 où il est proclamé à tort roi de France.
Dès lors, son ascension est phénoménale : il gravit les échelons de l’escabeau de son père à une telle vitesse que les habitants de Montigny-lès-Cormeilles le nomment maire à vie en 19772. En 1994, il met un High-Kick à George Marchais qui est alors contraint de le nommer successeur à la tête du Parti Communiste Français3.
Et c’est alors le début de la déchéance de Robert Hue : secoué par plusieurs scandales l’impliquant dans des soirées sado-masochistes, il se laisse pousser la barbe pour faire comme fidel Castro mais sa faible pilosité faciale lui donnera ce collier de poils si particulier dont tout le monde se moque encore aujourd’hui. Excédée par ses abus, sa femme le quitte pour Marie-George Buffet, disant que la personne de sa vie aura de toute façon Georges en second prénom. Robert sombre alors dans les mots croisés et la taxidermie, il renie son chien et ne fait ainsi que 3,37% aux élections de 2002. Jean-Marie Le Pen qui a fait un bon score dit de lui le soir du premier tour : « il n’a pas la barbe de l’emploi ». Sa campagne présidentielle n’est ainsi pas remboursée, ce qui était le but premier afin que les comptes du parti tombent dans le rouge.
Deux ans plus tard, Robert qui est entre temps devenu le Gros Robert devient sénateur et continue encore aujourd’hui de ne rien faire. Une légende urbaine insistante fait mention d’un énorme ninja rouge se baladant la nuit dans le parc public près de son domicile, mais personne n’a encore pu vérifier ce fait. Et vous savez comme je suis à cheval sur l’exactitude de mes propos, je préfère mentionner cette rumeur sans toutefois la relier de façon claire et définitive à M. Hue, dont c’est pourtant le dada4.
Sources : Wikipédia, Schivardi2007.com, Ville de Hue, Krappahue.
Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !
Un autre sombre individu, ricaneur patenté de son état et prénommé Norbert, a demandé à ce qu’on parle de sexe ici. Soit, il en a le droit.
J’ai eu beau chercher, je n’ai rien trouvé d’exceptionnel sur la sexualité de la vigogne, donc on ne va pas s’étendre là-dessus. Nous allons donc parler de la sexualité de Norbert. Comme je ne connais presque rien de ce bonhomme, je me suis documenté à travers les nombreux articles qui parlent de lui sur le web.
Norbert est un individu de sexe masculin, il fait d’ailleurs partie de l’infâme infime partie de l’humanité qui est tellement masculine qu’elle ne possède pas de chromosome X. Oui, Norbert n’est que Y, à l’instar du Village People qui faisait le Y dans YMCA. Pour autant, Norbert n’est pas gay1. Certains lui attribuent même la capacité de se reproduire sans femme lorsqu’il est en présence d’un environnement monarchique miniature.
Notre homme étant un mâle pur, il est sexuellement irrésistible pour la plupart des femmes2, c’est un fait établi et reconnu depuis 1996 lors de la convention internationale des fabricants de gomina. Norbert peut donc par sa seule présence faire tomber enceintes les femmes autour de lui3 ; cependant notre homme n’aime pas utiliser cette méthode, préférant donner libre cours à sa libido. D’après un sondage IFOP de 2003 réalisé sur les 3 millions de femmes à qui il a fait l’amour, 98% d’entre elles ont eu 3 orgasmes ou plus, 22% se sont évanouies de plaisir et 116% voudraient à nouveau coucher avec lui.
Bien sûr, un tel succès à attisé la jalousie de nombre d’hommes, surtout ceux qui étaient mariés aux femmes que Norbert à conquis. C’est pourquoi le 3 janvier 2007 une foule d’individus en colère a lapidé Norbert sur la place de la Concorde à Paris. Deux autres agressions avaient déjà eu lieu le 26 juin 1999 (un jet d’acide en pleine figure) et surtout le 11 septembre 2001, où des radicaux barbus n’ont pas hésité à jeter des avions dans les buildings que Norbert visitait à New York. Il va sans dire que suite à ces violences, notre homme fut complètement défiguré, mais il continua malgré tout d’être un sex-symbol adulé.
Comment est-ce possible ? Pour comprendre le phénomène, il nous faut parler des échanges chimiques entre les êtres humains. Grossièrement, il s’agit d’odeurs que nous pouvons capter mais de façon inconsciente, les phéromones ; c’est ce qui crée l’attirance entre deux êtres. Une étude sur Norbert a révélé que son corps produisait des phéromones à caractère sexuel en quantité plus importante que l’ensemble des humains habitant en banlieue parisienne. voici donc, chers lecteurs, le secret de Norbert le sursexuel.
Bien évidemment, c’était avant le drame. Car il y a trois jours, le 1er avril 2007, Norbert a perdu son troisième testicule après un accident de poney. L’analyse de la dépouille du testicule a clairement prouvé qu’il était à l’origine du fantastique pouvoir sexuel de Norbert. Nos correspondants viennent de nous apprendre que celui-ci se serait suicidé en mangeant l’emballage d’un paquet de céréales.
Sources : Wikipedia, Norbert.net, norbertlechat.com, Chez Norbert.
NB : Ah ah, ce bon vieux Norbert. Je pourrais dire que j’ai tout inventé, mais comme je ne connais rien de la vie de ce type, il reste une minuscule possibilité que j’ai raison. Restez méfiants donc. Et j’espère que l’exemple de Norbert vous dissuadera à tout jamais de faire du poney.
Je veux coucher avec Dric, vite je commente !