Avec la rentrée je n’ai même pas encore eu le temps de vous causer de mes vacances. Je suis parti dans le Périgord, le pays béni du foie gras. Bien évidemment, j’ai été enchanté de pouvoir en manger. Le gras, c’est la vie quand même.
A Sarlat se trouvait notamment des spectacles de rue, dont un trio étrange où chaque membre du groupe faisait son truc dans son coin (c’est peut-être concept mais c’est nul quand même), et un duo avec une fille à la grosse caisse et un type au look surréaliste à la cornemuse : le bonhomme était habillé en noir avec des grelots à la cheville gauche, il avait le crâne rasé excepté une longue queue de cheval, des tatouages partout et surtout une peau de loup sur les épaules. Et ce n’est que maintenant que je réalise que je ne l’ai même pas pris en photo. La honte sur moi.
C’était donc l’occasion d’utiliser mon superbe APN flambant neuf. L’occasion aussi de découvrir que ce gougnafier d’appareil photo ne signale qu’il n’a plus de batteries que lorsqu’il n’a quasiment plus de batteries. Du coup j’ai raté plein d’endroits de la Roque-Gageac, qui est quand même classée aux plus beaux villages de France, si madame.
Il y a donc pas mal de photos dans mon nouvel album photo, en voici quelques unes (et en bonus des photos d’Albane pour les deux-trois curieux d’Atchoumation.net que ça intéresse) :
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Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !
… dommage que vos orteils les cachent.
J’ai des nouvelles lunettes, avec changement de correction tant qu’à faire. En effet, suite à un incident tragique impliquant du gel douche, j’ai dû passer chez le zieutiste1 qui m’a dit que ma vue avait changé. Là, deux théories s’affrontent : le zieutiste me dit que l’opticien précédent a inversé les corrections de mes lunettes et que ma vue n’aurait donc pas changé, et l’opticien qui soutient qu’en fait ma vue s’est améliorée2.
Bref, j’ai de nouvelles lunettes, et pour faire comme la malheureuse cruche candidate socialiste des dernières élections, j’ai choisi la continuité dans le changement. Mes lunettes devaient donc être carrées et sans pourtour de monture, les branches étant fixées directement dans les verres. Un truc très classe pour un gars qui le vaut bien.
Sauf que évidemment ça a foiré : suite à un déficit drastique, ma mutuelle ne rembourse plus que 3€ par verre (soit la moitié de ce que rembourse la sécu3 ). Du coup, l’opticien a basculé sur la formule « alter-mondialiste » : mes verres sont découpés dans des fonds de bouteille recyclées. Il aurait pu prendre des bouteilles transparentes mais non, du coup je vois en vert et mes lunettes sentent le vieux vin. De plus, les montures sont en fil de fer barbelé – pour soutenir le Darfour m’a dit le gars (qui était une femme d’ailleurs). Je me suis déjà blessé deux fois, et j’ai peur de m’endormir avec mes lunettes sur le nez.
Voilà. Curieusement, la correction des verres est impeccable, preuve que les fabricants de bouteilles ont fait de remarquables progrès ces dernières années. Et je peux customiser les montures, il y a le modèle « Guantanamo » et « Tchetchenie for life », ainsi que les grands classiques de la seconde guerre mondiale, des goulags et les modèles locaux et traditionnels de la ferme d’à côté, avec quelques poils de vache encore accrochés.
J’ose même pas imaginer si j’avais demandé des lentilles de contact, j’aurais eu des bouts de préservatifs probablement.
Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !
Il existe deux catégories de personnes sur Terre : ceux qui lisent mon blog, les autres, et ceux qui ne savent pas compter. Bref, je suis sûr que vous brûlez d’impatience d’en apprendre plus sur ma vie.
Je suis né à l’âge de 3 ans, ce qui peut paraître un peu tardif mais j’aime prendre mon temps. De plus ça m’a permis de savoir déjà marcher et parler dès la naissance, ce qui est beaucoup plus classe que la plupart des bouts de viande braillards et plein de fuites qu’on voit d’habitude.
Tout petit déjà, je savais que j’étais voué à un destin extraordinairement commun et banal. Bien sûr il m’est arrivé des choses étranges, comme de découvrir qu’il était possible d’égarer un appareil dentaire dans un bus ou que la retransmission des débats de l’Assemblée Générale sont d’un ennui assez puissant. J’ai également agonisé pendant toute une journée dans la cour de mon école sous l’oeil indifférent d’à peu près tout ce qui possédait des yeux à cette époque. Finalement je ne m’en suis pas trop mal sorti dans la vie puisque je ne suis mort que 2 fois depuis ma naissance et à chaque fois je n’étais pas là, je n’ai donc pas trop souffert.
A 12 ans j’ai sauvé le monde des démarcheurs en assurances en inventant le massage cardiaque. L’année suivante, j’ai découvert l’eau chaude et tout de suite après l’eau froide. A 15 ans, alors que j’allais remettre en cause le principe de la roue qui me semblait être totalement bidon, j’ai pu tout à coup écrire mon prénom correctement. L’emsemble de mon quartier s’est alors rassemblé pour chanter mes louanges avant de me jeter des petits cailloux1.
Arrivé au lycée je me suis plongé à bras ouverts dans la cocaïne. C’est ainsi que j’ai pu entamer ma carrière de chanteur de variété, enchaînant les plateaux célèbres comme Taratatouf, La Chance aux Poivrots, Star Ratélbustuvaêtrenrtard, et diverses autres émissions politiques de fin de soirée. Les filles se jetaient sur moi pour me faire taire, je chantais devant des salles vides, on me jetait des tomates, c’était vraiment la belle vie.
J’ai passé mon bac avec succès sur un coup de bluff en 1998, prétextant un coma et une jambe de bois pour sauter la plupart des épreuves. Aux oraux j’ai pris la sage précaution de manger les 10 aliments qui donnent l’haleine la plus fétide du monde, ce qui m’a permis de battre le record de la plus haute note en 20 secondes de temps de passage.
Arrivé en BTS d’informatique, j’ai découvert le monde fascinant des stages minables, devant chaque semaine passer une journée en entreprise à faire des boîtes en carton ou classer des dossiers avant que mes professeurs, sages réserves ambulantes d’un savoir incommensurable me remettent dans le droit chemin, ce qui m’a permis de développer dans mon garage un petit logiciel appelé Fenêtres, que j’ai depuis revendu à un américain2 dont plus personne n’a entendu parler. J’ai eu môn diplôme facilement, le recevant par la poste avec la mention « Ne revenez plus, merci. ».
En 2001, suite à un internement en hôpital psychiatrique j’ai provoqué le suicide de 12 médecins. Le directeur enchanté m’a donc embauché en tant qu’informaticien, me donnant en sous-main la permission de tuer des gens devenus encombrants pour cause de surcharge pondérale.
Un autre jour je vous raconterai l’histoire grotesque de Chaussette le Chat, pour l’instant je dois découvrir ce qui allume la lumière dans mon bureau.
J'ai un furoncle au derrière, vite je commente !
J’aime bien les récits du quotidien qui mettent en valeur un truc idiot. Albane vient d’en faire un pas piqué des vers, avec quelques formules choc (« J’ai même des amies blondes » – « je crois sincèrement que ces chères demoiselles ont été embauchées […pour…] leur capacité à être publiquement ridiculisées »).
En revanche, là où je ne suis pas d’accord, c’est sur la majuscule employée pour désigner l’ensemble des blondes. Ca reste un adjectif, un concept1. Depuis quand met-on une majuscule à commerciaux, fonctionnaires ou nabots présidentiels ? Pourtant ce sont bien des catégories d’humains à part.
En fait, le but de cette note était de tester la fonction de Trackback. Ca m’évite de trouver un sujet et de me casser la tête dessus. Trop fort.
Edit du marsouin ricaneur : ah oui quand même, le lien vers la note d’Albane : http://missdooby1986.spaces.live.com/blog/cns!2BABBB2DD8CDDD23!350.entry?_c=BlogPart
Re-Edit du poisson noyé : Mouais, ça marche moyennement bien avec les blogs msn, mais bon c’est pas comme si Microsoft avait l’habitude de faire de l’interopérabilité…
Je veux payer moins d'impôts, vite je commente !
Je sais pertinemment que l’histoire qui va suivre va sembler difficile à croire, et pourtant c’est tellement con que ça ne peut même pas être inventé.
Relatons un peu les faits : Samedi soir, c’était jour de match. Passons pudiquement sur la victoire totale de mon équipe sur celle d’Albane1 pour en arriver aux vestiaires. Les vestiaires des mecs de St Doul’ sont toujours assez animés. Ca chambre, ça gueule parce que l’eau est soit trop froide, soit trop chaude et qu’il n’y a jamais de douche potable dans ce gymnase miteux, et ça laisse régulièrement la porte ouverte pour une raison comportementale inconnue.
Ce soir-là l’eau était assez chaude pour faire bouillir un gnou et ses cornes en moins de 5 minutes. Autant vous dire que pour se laver on n’y reste pas une demi heure. Alors que j’étais en train de me rincer, un type que j’appellerai Roger pour respecter son anonymat n’a rien trouvé de mieux que de me balancer du gel douche pour que j’ai à nouveau le plaisir de me brûler sous la douche pour le rincer. Manque de bol, le hasard a suffisamment synchronisé nos mouvements pour que je me baisse légèrement au moment où Bruno a envoyé une généreuse portion de gel douche, qui du coup a atterrit dans mes yeux.
Voilà donc la situation : moi les yeux plein de gel douche, impossible de rincer correctement à cause de l’eau brûlante, j’y vois plus rien, appelez mon avocat que j’intente un procès à Robert, pendez tous ceux qui ricanent haut et court.
10 minutes plus tard, l’oeil gauche refusait toujours obstinément de s’ouvrir, préférant m’infliger une douleur comparable à une dizaine d’aiguilles plantées dans mon oeil. Malgré un passage chez Anne-Laure pour rincer en détail et tout, ça ne passe pas. On m’a donc raccompagné chez moi, où j’ai passé une nuit délicieuse.
Le lendemain, direction les urgences, où après une heure et demi (ce qui est extrêmement court comme délai par chez nous) le verdict tombe : ulcère de la cornée.
Des millions de gouttes dans les yeux à mettre chaque jour, et l’impossibilité d’ouvrir les deux yeux puisque quand j’ouvrais l’oeil droit (celui qu’était intact) ça crispait l’oeil gauche, d’où bobo intense.
J’ai donc été aveugle pendant 2 jours. Et quand on n’y voit rien, on n’a rien à faire à part dormir et écouter de la musique. Je suis donc bien content de pouvoir rouvrir l’oeil droit, ce qui annonce que l’oeil gauche ne va pas tarder à être opérationnel.
Le gel douche était un produit de « Prix en tête » (à traduire approximativement en anglais pour tomber sur une marque discount). Je vous déconseille assez vivement de l’utiliser pour vous laver, en revanche son pouvoir corrosif devrait vous permettre de décaper à merveille vos vieux trucs rouillés qui traînent dans votre grenier.
Je suis fan de chats, vite je commente !