Vous connaissez probablement le principe de poser 10 ou 20 questions (souvent précises et parfois intimes) dans un mail et de faire circuler ça à tous ses contacts. J’avoue que c’est la seule chaine de mails à laquelle j’ai jamais répondu, parce qu’au moins on apprend des trucs sur les autres (je suis très curieux oui, surtout sur les détails croustillants).
Ca me tentait de faire la même chose via le blog mais c’est au final assez nul, même quand on a la chance comme moi de disposer d’une puissance cérébrale hors du commun qui me permet de trouver plein de questions complètement idiotes.
Non mon concept qui a déjà du être inventé il y a des milliers d’années (probablement par des chinois ou des incas, des peuples fourbes et sournois), c’est de donner les réponses, et à vous de trouver les questions qui vous feraient donner ces réponses. Vous n’avez rien compris ? C’est pas grave, les concepts élaborés posent souvent problème aux esprits rustres1.
Voici les réponses :
1- Oui.
2- Pas de ça chez moi.
3- Avec un bon assaisonnement, pourquoi pas ?
4- Merci, j’ai arrêté.
5- Il y a une heure.
6- 3 fois par semaine.
7- Non.
8- Un poney (ou un petit chien à la rigueur)
9- Mes yeux.
10- Je refuse de répondre à cette question.
Voici MES questions que si on me les posait je répondrai avec les réponses ci-dessus :
1- Voulez-vous coucher avec moi ?
2- Tu aurais un verre propre ?
3- Tu veux pas qu’on prenne un chien ?
4- Tu m’aides à faire le ménage ?
5- La dernière fois que tu as utilisé ton cerveau ?
6- Combien de fois il faudra que je te dises d’arrêter de péter dans le lit ?
7- Je peux te demander un truc ?
8- On mange quoi ce soir ?
9- Avec quelle partie de ton corps pourrait-on faire des yoyo ?
10- Ça veut dire quoi « I refuse answering this question » ?
Si vous vous sentez l’ame aventurière, vous pouvez vous aussi envoyer les questions qui vous correspondent dans les commentaires pour qu’on en apprenne un peu plus sur vous2.
C’est plus fort que moi, je me sens le besoin irrépressible de mépriser et rabaisser mes lecteurs. Désolé. Enfin pas tant que ça. ↩
Pitié faites-le, sinon cette note aura l’air de rien. ↩
Ce n’est pas pour rien qu’on a toujours assimilé les chats à des créatures diaboliques (cf. Le chat du Dr MAD dans l’inspecteur Gadget, ceux de Volt, les chats noirs, les chats rlatants et d’autres figures symboliques mettant en scène des félins démoniaques). En voici encore la preuve en images :
Pour ma part j’ai reconnu l’intégralité des chats que j’ai pu voir, même si quand je réfléchis bien Albane a un comportement assez similaire parfois.
Note : pour ceux qui passent par un flux RSS pour lire ma prose, je signale un changement avec succès de mon thème. Je suis très fier de ce thème, il est beau. Comme moi quoi.
Il fut une époque où on pouvait gaspiller sans vergogne en chauffage. Les châteaux de la Loire en sont une excellente démonstration. Et si je vous en parle, c’est que nous sommes allé visiter le château de Chambord lors des journées du Patrimoine où pas mal de trucs sont ouverts à la visite gratis, mais pas le château qui lui reste payant.
Le château de Chambord évoque bien sûr le début de la Renaissance, la classe, la majesté et le grandiose. Et de fait, cette réputation est méritée.
Resituons le contexte : Louis XII, qui rentrera dans les mémoires pour sa formidable méthode de comptage des huîtres et des oeufs1, n’a pas d’enfants. Il tente bien à un moment de conclure avec la femme de chambre, mais il s’avère que celle-ci n’est pas super d’accord et elle ira tout fayoter à la femme du roi qui collera à son souverain de mari deux claques derrière les oreilles en le traitant de crétin.
Du coup Louis XII n’aura point de descendance et devra donc se rabattre sur un obscur fils de cousin germain, un petit crétin arrogant du nom de François. Celui-ci accèdera enfin au trône en 1515 et épatera les manants avec des figures à cheval malgré les avertissements répétés de sa mère, qui sait de quoi elle parle puisque le petit con aura failli mourir d’un accident de cheval quelques années auparavant. François 1er trouve particulièrement cool la culture italienne de l’époque. Et puis il adore les grosses baraques. Il demande donc un beau matin en sortant de son bain à voir ses architectes, et il leur tient à peu près ce langage : « Les gars, j’ai un p’tit bout de terrain vers Chambord là, un gros champ à vache sur lequel je voudrais me faire faire une petite bicoque. Un truc léger hein, pas plus de 400 pièces. Allez zou, exécution ! ».
Les architectes se mirent au boulot. Sauf qu’à l’époque les normes d’isolation étaient largement plus laxistes que maintenant, du coup les maîtres d’oeuvre grugèrent largement pour se faire une plus grosse marge. Ce qui fait que le château de Chambord est un gouffre à chauffage. Et avec 282 cheminées pour chauffer les 426 pièces, il en faut du combustible. Ca tombe bien, puisqu’à l’époque est lancé un grand jeu un peu partout en Europe : la chasse aux sorcières. On estime donc que pour sauvegarder les forêts alentours, on a fait brûler pas moins de 200 à 300 sorcières dans les cheminées du château. Vous allez me dire que les cris des pauvresses devaient être assez désagréables et troublaient les festivités royales, mais il faut quand même savoir que la télévision n’arrivait pas jusqu’à Chambord à cette époque. Aussi les bûchers étaient-ils très suivis le soir au coin du feu.
Divers rois oubliés depuis habitèrent le château après la mort de François 1er qui n’y résida que peu de fois, trouvant finalement que les voisins étaient des gueux abrutis et trop pauvres pour qu’on songe sérieusement à leur adresser la parole. Un certain Louis XIV notamment s’y rendit régulièrement quand il voulait faire des avances aux artistes. Un dénommé Molières y fit ainsi sa première représentation du Bourgeois Gentilhomme mais refusa de céder aux avances du roi qui avait une hygiène corporelle décidément trop douteuse.
Quant à nous, nous n’avons vu aucun roitelet mais on a bien mangé au petit resto juste à côté du château. Les photos sont accessibles ici :Photos de Chambord
En effet, à l’époque on ne mettait pas ces denrées par douzaines mais par cent-quatre-vint-treizaines, ce qui était fort compliqué. ↩
Je découvre depuis peu Illustrator, qui est employé depuis huit bonnes décennies au moins par les cartographes lutins, mais c’est pas les cartes qui m’intéressent.
Non ce qui est rigolo, c’est qu’on peut dessiner plein de trucs facilement. Je tatonne encore pas mal, mais voici en exclusivité une caricature d’Albane dessinée à la main, scannée, retracée sous Illustrator et terminée sous Photoshop.
Albane caricaturée, ça donne ça
Edit : en bonus une comparaison photo/illustration, toujours d’Albane parce qu’elle le vaut bien (cliquez sur l’image pour voir tout ça en plus grand).
Samedi on est allé voir Mickey et tous ses amis, avec voyage en car et billets à tarif très préférentiel. Inutile donc de préciser à ceux qui viennent lire les conneries habituelles qu’ils risquent d’être déçus par cette note très 36415MAVIE.
Le car ressemblait globalement à un car normal, sauf que les sièges étaient conçus pour des nains et des culs de jatte, ou peut-être des enfants mais ça me semble peu probable. Quoi qu’il en soit, j’ai sérieusement envisagé de m’amputer des deux jambes pour pouvoir tenir dans mon siège. En réalité j’avais même commencé à sortir ma scie lorsque le chauffeur a fait une annonce fort-à-propos qui disait à peu près : « Ouais euh salut les enculés ! Le premier p’tit con qui me salope les sièges j’lui fait bouffer moi, z’avez intérêt à rester tranquille aussi. Bande de merdes. Et maintenant fermez vos gueules, y en a qui conduisent ! ».
C’est donc replié en huit que j’ai fait le trajet. Même Albane qui pourtant d’habitude se trouve trop petite tenait à peine dans son siège. Il faut dire quand même que du coup ce car pouvait transporter 220 passagers, ce qui du coup le rend nettement rentable.
[singlepic=7,160,120,,left] Arrivés au pays magique de Disneyland Paris, nous nous sommes jetés dans le Wall Disney Studio, un parc que nous n’hésitons pas à qualifier de low-cost1, quand on voit le peu d’efforts fournis sur le décor. A noter quand même cette amusante statue de Mickey qui vue sous un certain angle révèle que nous sommes Albane et moi très portés sur le cul.
Parlant d’Albane, j’aimerai ici dissiper ici d’éventuels doutes : Oui, Albane est bien une fille ! J’en veux pour preuve cette entêtement à visiter toutes les toilettes du parc comme si c’était des attractions. Comme du coup j’ai été obligé d’attendre, j’en ai profité pour les prendre en photo :
[singlepic=36,160,120,,right] Et du coup on s’est fait plaisir, on a acheté un Stitch grandeur nature en résine qui pèse 13kg, et quand on doit se magner de rentrer au car parce que c’est l’heure de partir et qu’il faut à moitié courir avec ça dans les bras ça donne une sacrée suée…
Toutes les photos sont dans la gallerie (accessible via le menu en haut sous le titre).
Oui, comme les charters ou les hard-discount, quand c’est pas cher c’est toujours en anglais. En France on ne fait que de la qualité, aussi nous n’avons aucun terme dans le dico qui puisse traduire cette absence vigoureuse de sérieux dans la conception des produits. ↩