La Hotline, un sujet brûlant.
Pondu le 9 février 2007
Je m’étais souvent demandé pourquoi on appelait un numéro de support et d’aide ‘hotline’. Je fais désormais partie des privilégiés qui savent.
Notre système informatique est complètement saturé en ce moment, résultat prévisible d’une politique plus que foireuse d’ajouter des tas de gens sur le système sans en augmenter ses capacités, additionné à un plan de formation pour les informaticiens totalement inexistant.
Bilan : les gens appellent le service info et se plaignent. Et je sais du coup pourquoi on appelle ça hotline : au bout d’une journée passée à répondre aux appels, l’oreille comme le combiné sont surchauffés. Réellement.
2e bilan : on va faire appel à des experts qui vont venir nous filer un coup de main, refaire entièrement notre système, nous former et empocher au passage la bagatelle d’un peu plus de 30 000€. Sans compter la perte de productivité de temps dûe à l’indisponibilité de l’informatique, et les délais nécessaires pour refaire ce qui n’a pas pu être sauvegardé.
3e bilan : j’ai des envies de meurtre de plus en plus fréquentes, et j’ai l’impression d’avoir couru un marathon quand je rentre chez moi le soir.
Merde, j’ai pas signé pour ça moi. A l’origine, ça devait être un boulot peinard avec des horaires tranquilles ! Au moins si on me disait « sale planqué de fonctionnaire », je pouvais répondre « oui, c’est vrai. Et je t’emmerde superbement. ». Maintenant je suis limite scandalisé, et surtout frustré de savoir que si je démens personne ne me croira…
Et comme ce n’était pas un post très marrant, je rajoute un prout à la fin : prout.