Malédiction personnelle et vidage de meubles
Pondu le 4 février 2007
Ce matin Elodie est venue déménager ses meubles, qui encombraient pas mal mon chez-moi. Ca fait tout vide maintenant, mais en fait j’ai l’impression de moins y étouffer, que c’est plus clair et épuré. J’ai pas pu m’empêcher de pleurer quand je suis revenu chez moi juste après l’avoir déménagé, ce qui prouve bien que malgré mes efforts acharnés je n’ai toujours pas réussi à l’oublier. Je ne perd pas espoir, même si son souvenir est tenace je finirai par le mettre au placard.
Et en fait c’est ce qui m’énerve le plus : pourquoi je regrette une fille qui ne me respecte même pas. Je ne reviendrai pas sur la façon dont elle m’a quitté, et pas plus tard que jeudi dernier j’ai ramené un meuble chez ses parents pour elle parce qu’elle en avait besoin (il a fallu le descendre d’un grenier, le hisser dans la voiture et tout) à 9h du soir pendant que mademoiselle était partie s’amuser. Et pas un merci ensuite.
Trop bon, trop con.
Le con de l’année même. Je n’arrive même pas à la détester, c’est quand même incroyable. Je suppose que c’est ma malédiction personnelle (on en a tous une), je suis incapable d’être sciemment méchant.
Bon, alors maintenant que son souvenir ne rôde plus dans les meubles, j’ai bon espoir d’enfin avoir le dessus. Peut-être pas au point d’être capable de m’amuser en sa présence pour l’instant (ce qui fait que j’évite de me retrouver en soirée avec elle, même si du coup je ne vois plus mes amis).
Tous les gens qui connaissent ma situation me disent : trouve toi quelqu’un. Alors ok. C’est parti. Jeune homme de 26 ans, brun, 1,87m avec humour moisi cherche fille grande, avec yeux clairs et grosse poitrine si possible. Connaissance de Calvin et Hobbes souhaitée.
Hum, je vais plutôt en acheter une en Russie…