J’ai pas mal grossi ces derniers temps, et j’ai donc un problème que le Pentagone n’hésiterait pas à qualifier de « problème majeur pouvant porter atteinte à la sécurité nationale » : mes caleçons sont trop petits et ils craquent tous à l’entrejambe.
Pour être exact, il y a bien une autre cause qui pourrait être à l’origine de ces ruptures. Et si vous pensez que je respecte suffisamment mon lectorat pour lui épargner toutes les explications sordides, vous vous plantez lourdement. Car quand on parle d’entre jambes, qu’est-ce qu’on trouve ? Les organes reproducteurs, qui n’ont certainement pas chez moi la vigueur nécessaire pour craquer des caleçons1, il ne reste donc que le trou de balle, et son pouvoir hautement flatulant.
L’institut anglais des études concernant le pipi-caca (PeePoo Institut) a rendu un verdict sans appel sur cette particularité de tout être vivant possédant un anus. Ce verdict est malheureusement tenu secret par le MI6 (l’agence qui produit des clones de James Bond), mais il a tout de même filtré qu’un pet humain possède l’étonnante faculté d’user à la longue un vêtement comme un gilet pare-balle ou une armure en acier2, alors vous pensez bien qu’un caleçon c’est de la rigolade à côté.
Je m’adresse maintenant à vous messieurs : vous savez que ces dames ont pour désagréable habitude de trouver que les prouts c’est complètement nul. Ce qui est faux puisque celles qui ont eu eut l’audace de tenter un prout en public même restreint avouent que c’est quand même vachement mieux que de rester ballonnée pendant toute la journée, et qu’en plus c’est très rigolo.
Mais la probabilité que vous tombiez sur une fille assez ouverte pour assumer ses pets étant inférieure à celle qu’il y ait un avenir dans la chanson pour Cindy Sanders, je vous suggère quand même de mettre votre arrière-train en veilleuse si vous voulez arriver à conclure ce soir.
** Message du comité de censure et d’éthique morale et intellectuelle de ce blog **
Nous tenons à nous excuser pour la parution telle qu’elle de cette note. Il est bien évident que nous n’avons pu effectuer notre travail sur ce torchon vulgaire et bas-de-plafond.
De plus, nous démentons formellement avoir effectué une tournée dans des bars à la réputation sulfureuse dans un pays à caractère espingouin. Ces bars étaient tout à fait corrects, et bien que les jeunes filles y soient courtement vêtues, elles sont néanmoins tout à fait charmantes et commerciales.
** Fin du message, voilà **
Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !
Je suis sûr que tout lecteur de ce blog se demande : mais comment donc fait l’auteur pour pondre des notes d’une intensité dramatique et intellectuelle pareille ?
Et bien en fait tout part du comité rédactionnel qui de temps en temps (en réalité quand ils n’ont plus assez d’argent pour flamber au casino de Monaco) se réunit pour un brainstorming qui ressemble pas mal à une danse d’hippopotames sous Extasy qui chanteraient en canon du Lara Fabian.
« – Bon les gars, je dois racheter une mini cabriolet pour ma femme, elle en a encore plié la sienne. Des idées ?
– Ouais, change de femme.
– Fais-la prendre le bus.
– Paye-lui un chauffeur.
– Non, je voulais dire : une idée de note pour le blog !
– Oh… Euh… Ah oui, j’ai fait un pet qui pue ce matin !
– Bravo Paulo, très bonne idée. Un fil conducteur pipi-caca, ça passionne toujours les foules !
– Il faudrait une accroche en béton, un truc qui amène en douceur ce sujet ras-des-pâquerettes…
– On pourrait parler de l’embonpoint de Dric, ce qui amène aux caleçons trop petits.
– Oui, ceux qui craquent à l’entrejambes. Et hop, on enchaîne sur les pets qui trouent le slip !
– Et on parle de pets qui puent alors ?
– Non, pas forcément. Il faudrait broder sur un sujet périphérique au pet.
– Alors… Je sais ! Sur la vitesse d’expulsion des prouts, avec des comparaisons qui frappent l’esprit.
– Parfait Paulo, tu as bien mérité un bon point ! Reste une conclusion tonitruante et on pourra retourner dépenser nos milliers de dollars dans des boîtes à strip-tease hors de prix.
– Ouais, des filles nues avec de gros lolos !
– Parfait, on commence à parler de cul et on conclue en parlant de sexe. C’est bon ça, couchez-moi tout ça sur papier toilettes et envoyez-ça au comité de censure morale et éthique.
– Ils sont en congés, ils vont faire la tournée des bars olé-olé d’Espagne pendant tout le mois d’août.
– Bon on va faire comme d’hab alors, on passe directement le bébé au service de rédaction. Bien messieurs, vous savez tous que nous allons intégrer une nouvelle recrue, je compte sur vous pour faire pression sur la DRH pour que ce ne soit pas une fille qui soit recrutée. Vous savez tous que ce sont des rabats-joie, qu’elles sont incapables d’humour et qu’en plus on devra virer nos posters de filles à poil de cette salle. Voilà c’est tout. Bon week-end les gars !
– Attendez, attendez ! Il nous manque le titre !
– Ah merde ! Bon on va mettre… Craquer son slip n’améliore pas les performances sexuelles ! Allez zou, dégagez tous et filez vous amuser. On est déjà mercredi, je ne vais pas non plus faire des heures sup’ et manger sur mon week end. »
Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !
Nous partons en Espagne dans une semaine, et comme vous le savez je ne parle pas un traître mot d’espagnol. Aussi je demande officiellement à tous les habitants de ce pays qui croiseront ma route d’avoir le miminum de correction requis, et d’être ainsi capable de comprendre le français afin que je ne sois pas gêné pendant mon séjour parmi eux.
Une autre coutume étrange de ce pays, à part le fait de ne pas parler français, c’est que chaque véhicule doit être équipé non pas d’un mais de deux triangles de signalisation. Alors pourquoi deux, on ne sait pas trop. Mais comme après tout on a deux yeux, deux oreilles, deux fesses et même deux testicules pour les gens atteints d’un chromosome Y, pourquoi pas deux triangles ? (Il paraît que c’est pour en disposer un devant la voiture, et l’autre derrière. Il paraît aussi qu’en Laponie on doit avoir 12 triangles pour diposer en cercle en cas de panne de renne.).
Alors c’est probalement très pratique, sauf qu’en France ils ont eu la bonne idée d’imposer une réglementation similaire, et qu’il devient plus difficiledans notre beau pays de se procurer un triangle que de la cocaïne1. Pourquoi cette pénurie, alors qu’un triangle c’est tout con à fabriquer, que les gens étaient au courant quand même nettement avant et que donc les fabriquants devaient bien se douter qu’il y aurait une énoooorme demande ?
Evidemment j’ai une théorie là-dessus, que je vais vous exposer si vous vous tenez tranquille. Oui au fond je vous vois, depuis tout à l’heure vous vous curez le nez avec conviction et il serait peut-être temps d’utiliser un mouchoir au lieu de coller le résultats de vos fouilles sous le bureau.
Bon, où en étais-je ? Ah oui, les triangles. J’avais une théorie là-dessus mais avec toutes les singeries de notre aventurier en cavité nasale je ne m’en souviens plus…
En tout cas, la rareté de ces figures géométriques est un réel problème, et ça nous frappe en plein dans ce salaud de pouvoir d’achat. J’espère que l’INSEE en tiendra compte dans ses prochaines statistiques car c’est quand même un élément de base pour tout foyer possédant un véhicule. Le prix des rares triangles disponibles est exhorbitant, et même la vente d’un rein ou d’un de vos rejetons ne suffira pas à vous permettre d’en acquérir un. Aux dernières nouvelles toutes les déclinaisons de cette forme géométriques seraient en rupture de stock. Les élèves à la rentrée prochaine pourraient bien ne jamais pouvoir étudier les triangles faute de moyens suffisants de l’Education Nationale pour en acheter.
Karl Lagerfeld n'est pas sur cette image, il a été remplacé par Pedrito Cordigno, émigré porto-ricain
J'ai un furoncle au derrière, vite je commente !
Je découvre depuis peu Illustrator, qui est employé depuis huit bonnes décennies au moins par les cartographes lutins, mais c’est pas les cartes qui m’intéressent.
Non ce qui est rigolo, c’est qu’on peut dessiner plein de trucs facilement. Je tatonne encore pas mal, mais voici en exclusivité une caricature d’Albane dessinée à la main, scannée, retracée sous Illustrator et terminée sous Photoshop.
Albane caricaturée, ça donne ça
Edit : en bonus une comparaison photo/illustration, toujours d’Albane parce qu’elle le vaut bien (cliquez sur l’image pour voir tout ça en plus grand).
Albane vectorisée, quelle classe
Je veux payer moins d'impôts, vite je commente !
Où en étais-je déjà ?
Ah oui, mon enquête s’est donc poursuivie aux Etats-Unis, que tout le monde s’accorde à qualifier de nouveau maître du Monde en attendant que ces foutus chinois ne prennent le pouvoir mondial grâce à leur extraordinaire vigueur sexuelle1.
Je me suis donc rendu deux fois là-bas. La première fois j’avais mis une grosse barbe postiche pour passer incognito, sauf que les douaniers m’ont pris pour un terroriste musulman et m’ont gentiment tabassé avant de me remettre dans le premier vol pour l’Europe. Pas de chance pour moi, c’était un avion de fret qui transportait des poulets. Et le poulet, ça fouette odorifiquement parlant.
La seconde fois je me suis donc déguisé en français, avec mon béret et ma baguette sous le bras et j’ai pu passer sans encombres. Il m’a fallu me rendre dans les grandes plaines du mid-west, là où sont concentrées l’essentiel des cultures agricoles des Etats-Unis. Je pensais naïvement qu’il n’y avait là-bas qu’une poignée d’agriculteurs dans de gros pickups qui machouillaient fièrement du chewing-gum, et qu’ils n’y cultivaient que du soja et un certain art de vivre assez rural bien que très américain.
Et là, surprise. Déjà contrairement à ce que tous les documentaires veulent bien nous faire croire, il pleut énormément là-bas, à cause des changements climatiques que quelques fâcheux barbus et alter-mondialistes attribuent à la pollution, alors qu’en fait c’est juste une manoeuvre sournoise des chaînes de télé qui adorent produire des documentaires sur les tempêtes et les inondations. Résultat, le sol est assez marécageux et on y a même importé récemment des crocodiles de Floride pour faire plus vrai. S’il est vrai qu’il n’y a toujours que quelques fermiers ricains en chapeau de cowboy, ils sont désormais propriétaires de dizaines de milliers d’asiatiques qui bossent sans relâche dans d’immenses rizières. Propriétaires ? Oui oui, vous connaissez cette pratique ancestrale qu’avaient les chefs de villages africains de vendre leurs administrés aux colons esclavagistes afin de pouvoir se payer un grand écran plat au moment où nous en Europe n’avions encore que de petits écrans cathodiques même pas en couleur ? Et bien les asiatiques ont enfin découvert qu’ils pouvaient faire de même, et c’est par containers entiers que des familles débarquent en terre promise pour y manger des Cheese-Burgers et accessoirement faire le même boulot que de là où ils venaient, sauf qu’ils ont tatoués sur la fesse gauche « Property of John H. Murphy, Tenessee. Please return if found lost ».
Voyant l’étendue du dispositif, il me semblait impossible que le riz devienne une denrée rare, et c’est pourtant le cas. Non parce que je cause, je vous fais voyager (et parfois même rêver, si si), mais je voudrais qu’on ne quitte pas de l’esprit que la situation est critique ! Le Monde et moi en particulier sommes en manque de riz, et pourtant la production est au beau fixe.
N’écoutant que mon anglais approximatif, je me dirige vers un fier fermier campé sur ses bretelles et accompagné d’une canette de bière :
« – Euh Hello Mister President, I’m a french reporter and I would like to ask you if…
– Heh bad guy, if you’re trying to ask me where is Brian2, I swear I put your fucking head at the top of my pickup !
– Where is who ? No, I just want to ask you why there is a shortage of rice ? It seems that there is enough production, so where is the problem ?
– No problem stupid froggy ! We sell little quantities to Uncle Ben’s for it’s personal needs, and burn the rest. »
Pour les anglophobes, je traduis :
« – Salut mon pote, je suis Mickey Mouse et je voudrais te demander si…
– Salut Mickey, content de te connaître. J’aime beaucoup Dingo et Minnie et…
– Oui oui, mais pourquoi on ne trouve plus de riz nulle part alors que t’en produis visiblement plein ?
– Bah à part Uncle Ben’s qui en mange un peu, nous les ricains on n’aime pas trop ça alors on brûle les récoltes. Et sinon j’aime beaucoup Fifi et Loulou, mais pas trop Riri et…
– Oui oui, merci ! »
Bon il est évident que je n’allais pas m’arrêter à la parole d’un bouseux, j’ai donc investigué plus avant, et j’ai pu constaté que les Nord-Américains sont très en avance sur nous au niveau des énergies palliatives au pétrole. En effet, leur carburant est de l’alcool de riz, ils se chauffent en brûlant du riz, ils font des maisons en papier de riz pour les pauvres (parce que quand même, les riches ont de vraies maisons), ils payent leurs esclaves asiatiques en bols de riz, etc.
Mystère résolu. Je voudrais remercier tous les gens que j’ai pu rencontrer au cours de ce reportage, les familles des victimes de Copine, les autorités Congolaises pour n’avoir pas interféré dans mon enquête, et George Washington parce qu’il est cool (bien qu’il soit mort).
Note pour les esprits observateurs qui ont bien remarqué que la première note qualifie les Etats-Unis de nouveaux pauvres : J’ai vérifié, c’étaient bien des affabulations de vieillard alcoolique. Tant pis pour tous ceux qui sont anti-américains, je vous ai fait une fausse joie.
Je veux payer moins d'impôts, vite je commente !