Vous avez demandé Police, ne quittez pas… (1/2)

Pondu le 30 septembre 2007 - 32 commentaires

Comme la journée d’hier a été longue, j’ai astucieusement choisi de la relater en deux parties, comme les téléfilms moisis de TF1 ou M6. Bien. Pour situer un peu les faits, il faut rappeler que la veille c’était le tournoi de rentrée du volley, qui s’est terminé nettement après l’heure du crime.

Samedi matin donc, rendez-vous 10h et demi au parking de l’autoroute de Bourges. J’ai quand même accompli l’exploit d’arriver à l’heure, grapillant même cinq minutes sur l’horaire prévue1. 5 minutes plus tard, alors que tout le monde est prêt et qu’Agnès lance pour blaguer « Est-ce que tout le monde a son billet pour le concert ? », je me rend compte qu’une fois de plus ma réputation de boulet se justifie, le billet trône en effet bien en évidence chez moi, il a fallu y retourner pour le récupérér.

Je vous passe le trajet jusqu’à la capitale, il est inintéressant. Une fois garés (et après avoir roulé et reroulé dans une belle bouse de chien assez odorante), direction Mc Do pour savourer une ration de lipides bien méritée. Pour info les misérables salariés des Mc Do de Bourges peuvent être fiers d’être dix fois plus efficaces que leurs homologues parisiens alors qu’ils sont moins nombreux. Je passe sur l’état général du « restaurant », qui était uniformément recouvert d’une couche de graisse. Les serveurs n’étaient pas en reste, avec leurs t-shirts tachés et dépouillés (véridique).

Nous avons eu la chance d’assister à une descente de l’inspection sanitaire, c’était très impressionnant. Nous mangions tranquillement quand tout à coup il y a eu un gros bang, des types vêtues d’une combinaison blanche ont traversé les fenêtres et nous ont mis en joue, maîtrisant les serveurs et assommant le manager qui tentait de s’enfuir. Puis leur chef est entré, un petit type tout insignifiant, habillé d’un costume noir mal taillé et de grosses lunettes marron. Il a regardé un peu partout, flairant de ci-de-là en fronçant le nez, puis il a abattu un serveur à bout portant pour être sûr d’avoir l’attention de tout le monde. Il a ensuite fait tout un discours sur la nécessité de vivre en civilisés et de ne pas céder à la facilité en se vautrant dans la fange et tout. Puis il a craqué une allumette et l’a lancé sur le comptoir. Avec l’huile et la graisse le Mc Do a commencé à prendre feu, donc on ne s’est pas attardés et on a filé dans le Quick juste à côté. Pas de bol, l’inspection sanitaire venait d’y passer et avait déjà tué tout le monde.

Du coup nous sommes partis zoner sur les Champs Elysées, lieu privilégié où on peut voir des clochards cotoyer des mecs qui s’emmerdent comme des rats morts à la terrasse d’un café où la moindre consommation coûte un demi-rein au quidam moyen. On y croise des tenues vestimentaires étranges, comme une femme habillée d’un grand abat-jour violet, des gens qui portent des lunettes plus grosses qu’une baie vitrée2 et une femme qui arborait des bottes en fourrure du plus mauvais goût (elle aurait marché dans un chat d’après Mehdi).

Vous le savez, je n’hésite pas à donner de ma personne pour vous offrir la meilleur information possible. J’ai donc personnellement testé les sièges des boutiques Adidas et Nike, c’est Nike qui l’emporte haut la main même si en terme de confort pur c’est pas vraiment ça. Nous sommes passé à Virgin, et ces gens sont complètement inconscients : ils laissent traîner la saison 5 de la Petite maison dans la prairie en Dvd juste à l’entrée. Les gens avec moi se sont jetés dessus, bataillant sur des points obcurs du scénario (« Mais siii, là elle pas encoire aveugle, il se passe plein de trucs après ! » – véridique malheureusement). Bien évidemment avec les histoires de fans, c’en est rapidement venu aux mains et des vigiles sont intervenus avec leurs matraques. Ils nous ont foutu dehors après nous avoir copieusement tabassés mais ils ont eu la gentillesse de ne pas trop taper les filles sur le visage et de ne pas viser sous la ceinture pour les gars.

j’en viens au scandale du jour : la boutique Disney. en y entrant nous fûmmes immédiatement frappés par la chaleur et le bruit. On aurait dit que les marmots les plus bruyants et pénibles du monde se sont tous donné rendez-vous ici pour la Convention Internationale des Gamins Pénibles. Mais ce n’était pas tout : devant nos yeux s’étalait ce qui dépasse probablement la mascarade de la mort de Kennedy et du nuage de Tchernobyle. Le coeur du problème, c’est les peluches officielles du dessin animé Ratatouille3. Passe encore qu’elles soient fabriquées par des enfants chinois dans des ateliers du centre de la Chine (j’ai vérifié, c’est marqué sur l’étiquette), c’est surtout qu’elles sont laides à vomir ! Je veux bien croire que le rat du dessin animé n’est pas aussi mignon à la base qu’un nemo ou qu’un stitch, mais de là à en faire une sorte de dépouille miteuse avec des yeux exhorbités4 il y avait une marge qu’ils ont converti en bénéfice net pour la société Disney.

La suite au prochain numéro (le numéro 2 donc).


  1. Cet exploit aurait mérité d’être médiatisé à sa juste valeur mais tant pis, je me rattraperais en le mentionnant dans mes mémoires quand je serais riche et célèbre. 

  2. Au nom de tous les fans de Rick Hunter, merci à eux. 

  3. Je conseille d’ailleurs ce film a tous les adultes qui aiment les dessins animés. Pour les gamins ça doit être moins bien enrevanche. 

  4. Astuce de Dric : pour rentabiliser l’achat de cette peluche, prenez-vous en photo en train de l’étrangler, l’effet est saisissant. 

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Marvel, où t'es ? (de potiron)

Pondu le 21 septembre 2007 - 21 commentaires

En ce moment j’ai pas mal de boulot au boulot (oui ça peut surprendre, mais rappelez-vous que je suis fonctionnaire). Et je ne sais pas pourquoi, mais il se trouve qu’il y a toujours plus de choses à faire lorsque l’effectif est réduit (pour cause de vacances essentiellement, il y en a pas mal qui préfèrent partir hors-saison à l’informatique).

Bref, il va de soi que lorsqu’on en demande plus à moins de personnes, ça prend du retard et ça met la pression. J’avais donc pensé me faire porter pâle pour cause de récidive d’appendicite ou de mort de mon cheval, jusqu’à ce que je découvre LA solution à tous mes problèmes. J’ai juste à devenir un super-héros.

Alors après j’ai le choix : soit je deviens à l’instar de Batman et du Punisher un type sans pouvoirs mais qu’est super balèze quand même mais ça me botte moyennement, soit je mute à la X-Men, soit je me prends des super-pouvoirs. Je suis beaucoup plus tenté par cette dernière solution, il paraît que les super-héros avec pouvoirs ont de réductions fiscales plus intéressantes.

Il doit bien exister un magasin de superpouvoirs quelque part sur Paris. Après tout c’est le centre du monde connu, s’il y a un endroit où je peux trouver ça ce sera là-bas (ou à Disneyworld en Floride mais c’est plus loin) :

– Bonjour, alors je voudrais… un pouvoir de téléportation, un de télékinésie, et euh… mettez-moi l’ubiquité aussi s’il vous plaît.
– Bien sûr Monsieur, laissez-moi vérifier que vos pouvoirs ne présentent pas de contre-indications entre eux… Oui, c’est bon. Il vous faudra autre chose ?
– Un costume pour aller avec et le livre « l’identité secrète d’un super-héros pour les nuls » s’il vous plaît.
– C’est votre première fois n’est-ce pas ? Ne vous en faites pas, c’est très facile. Bien, commençons par le costume, que voudriez-vous en couleurs et accessoires ?
– Je voudrais un truc sobre mais classe, si on pouvait éviter le slip par dessus les collants ça m’arrangerait.
– Mmh, laissez-moi réfléchir… Non, je ne vois rien… Il vous faudrait quelque chose d’inédit dans ce cas. Aviez-vous une idée en tête ?
– Oui oui, un short hawaïen.
– Pardon ? Et euh… vous ne vouliez pas un habit sobre et classse ?
– Bah c’est le cas, quoi de plus classe qu’un short hawaïen ? En bleu foncé ou noir s’il vous plait. Pour le haut ne mettez rien, de toute façon les muscles sont inclus dans le forfait non ?
– Bien sûr Monsieur, la musculature développée fait partie des traditions de la maison. Une cape pour accompagner ?
– Non ça ira, je risquerais de me prendre les pieds dedans de toute façon. Et puis je n’aime pas trop les accessoires.
– Bien Monsieur. A quel nom de super-héros aviez-vous pensé ?
– Il en faut un ? Euh… Bolognaise-Man ? Naan, c’est pas terrible. Je sais ! Mettez juste « Le Touriste« . Oui, ça ça claque.
– Quel excellent choix, très approprié… Comme description, que voudriez-vous ?
– Alors : « On fait appel à lui en cas de fin du monde, il est plus fort que Popeye et Frangin réunis, il est capable de convertir le franc CFA en roubles, il connaît déjà le vainqueur des futures élections présidentielles, il peut abattre un cheval juste en claquant des doigts, il a un pouvoir sexuel surdéveloppé, il est capable de comprendre les sous-entendus des femmes, il a déjà vu toutes les prochaines saisons de toutes les séries télé intéressantes, il peut ressuciter le pape et enfin il sait qui de l’éléphant ou du rhinocéros est le plus fort. »
– Parfait, excellente description. Je vous inscris au registre des super-héros… voilà, c’est fait. Ca fera 300$ s’il vous plaît.
– On paie en dollars ? Ah oui, c’est pour faire américain c’est ça ?
– Non, c’est juste que je n’ai pas confiance dans l’euro et que j’aime prononcer le mot Dollar. »

Ah ah, encore un message secret, mais cette fois-ci pour vous dire que je n’aime pas les huîtres.

Donc si vous voyez un abruti en short hawaïen essayer de se téléporter en se concentrant à mort, c’est moi.

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Tournoi de rentrée du volley

Pondu le 17 septembre 2007 - 5 commentaires

Septembre est le mois de la rentrée, et comme je suis déscolarisé pour cause de travail rémunéré il ne me reste que la rentrée du Volley. Comme chaque année, c’est par un tournoi que ça commence, en 4×4 cette fois-ci.

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Note pour les lutins : inutile de pourrir mes commentaires avec des remarques comme quoi cette note est nulle, vu que vous êtes pour la plupart anti-sportifs ça ne vous concerne absolument pas.

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J'ai donné mon sang

Pondu le 13 septembre 2007 - 24 commentaires

Après un spam intensif qui a dépassé de loin celui d’Atchoum pour son site, une certaine personne m’a traîné pour aller donner mon sang hier. Bien évidemment je n’étais pas super consentant, et je passerai donc sur le spectacle pathétique que j’ai offert : les gens ont pu voir un type de 27 ans se rouler par terre en pleurnichant qu’il ne voulait pas y aller et qu’il allait mourir et qu’il avait un mot de sa maman et qu’il avait justement un cours de poney et que ce serait dommage de le rater.

Nous sommes finalement arrivé au camion, qui affichait fièrement sur un des côtés « Boucherie Sanzot »1. Il faut reconnaître que tout était très bien organisé, on nous a remis des questionnaires dont voici un extrait :

  • Avez-vous mangé ou bu des choses pas bonnes pour votre organisme ces deux derniers jours ?
  • Pensez-vous qu’un président peut n’être qu’un nabot cocu ?
  • Avez-vous participé à une partouze ces quatre derniers mois ?
  • Si oui, avec seulement des humains ?
  • Êtes-vous illettré, auquel cas vous avez probablement répondu au pif sur les questions précédentes ?
  • Changez-vous régulièrement de partenaire sexuel ?2 ?
  • Êtes-vous intéressé par la vente d’un de vos reins ?

Après avoir remis le questionnaire à une vieille dame qui grommelait en continu en bavant un peu, on nous a fait entrer dans le camion, plus exactement on nous y a tassé à une vingtaine de personnes dans un espace clos et non aéré de 6m². On a attendu pendant 2h et 45 minutes, puis la porte donnant accès à l’autre partie du camion s’est enfin ouverte. Moi si j’ai un conseil à donner aux organisateurs de ce foutoir, ce serait d’éviter une telle attente, il y a cinq personnes qui se sont évanouies et elles ont été piétinées par les autres, quel gâchis !

La partie pour prendre le sang était donc carrelée en blanc du sol au plafond, mais visiblement le personnel n’était pas fan de nettoyage, il restait beaucoup de sang sommairement essuyé avec un chiffon crasseux sur les murs. On nous a trié par ordre de contenance, car les dons du sang se font au prorata de notre volume corporel : on prend beaucoup plus de sang à un gros grand qu’à un nabot tout chétif.

Pour surfer sur la vague biologique et alter-mondialiste, on n’emploie pas d’aiguilles : ce sont des chauve-souris qui sont chargées de pomper le sang, on les place sur le bras ou dans le cou, elles vous mordent et elles aspirent goulûment votre précieux liquide rouge. Pour les enfants en bas âge, on emploie plutôt des sangsues. Une fois la chauve-souris pleine, un garçon boucher vient l’attraper et la presse au dessus d’un bidon pour lui faire recracher tout le sang qu’elle a gobé. Puis il la laisse se reposer et il en fixe une autre sur vous. En général les employés sont plutôt cool, alors que leur direction leur impose de pomper quatre litres et demi, ils s’arrêtent à quatre si vous leur donnez votre portefeuille.

La dernière fournée de chauve souris sert à remplir des petites éprouvettes dans le but de faire des tests sur votre sang. Ce qui ne sert pas à grand chose à mon avis puisque les précédentes suscions sont déjà mélangées avec le sang de tout le monde. D’ailleurs ça a l’air d’être du pipeau ces histoires de A, B, AB et O, ils ne s’embêtaient pas avec ça dans le camion. Les tests sont extrêmement courts : ils font réchauffer un peu le sang, ils le regardent à la lumière et ils le goûtent. On peut aussi boire un peu de notre propre sang en cocktail à condition de signer le formulaire de don d’organes. Personnellement, j’ai pas très confiance dans le don d’organe de mon vivant, même si j’ai deux poumons et deux yeux, je ne suis pas sûr que ça fonctionne très bien si on m’en prélève un de chaque, surtout qu’ils le font à l’arrache et sans anesthésie.

Finalement on a pu ressortir vers minuit, et on s’est fait agressé en rentrant à la voiture par de jeunes cadres héroïnomanes en manque. Coup de bol les infirmiers m’avaient déjà piqué mes affaires, j’ai donc juste été tabassé.

Le don du sang c’est nul, on m’avait dit qu’on pouvait y manger et tout ce que j’ai mangé c’est des poings dans le faciès. En conclusion si j’avais un conseil à vous donner, c’est « n’y allez pas, c’est nul. ». Vous êtes prévenu.

Et paf, encore un message secret pour vous insulter, bande de gaufres.

Note : Bien évidemment, tout ce qui est marqué ci-dessus est un ramassis d’âneries. Donnez votre sang, ça fait pas mal et ça fait même pas peur. Pourtant j’ai pas un amour particulier pour les aiguilles mais tout s’est bien passé et les gens sont très sympa là-bas. Et on peut manger autant qu’on veut en plus.


  1. Je vous laisse faire une recherche sur ce nom, les amateurs de BD l’auront de toute façon reconnu. 

  2. J’ai interrogé le médecin (qui était une femme à l’accent de l’est) à ce sujet, elle a dit que ces trucs-là c’était comme les sous-vêtements, fallait en changer de temps en temps. 

J'ai un furoncle au derrière, vite je commente !


Note historique N°1

Pondu le 10 septembre 2007 - 16 commentaires

J’ai déjà parlé d’histoire dans ce blog, avec une minutie et un sens de la rigueur qui fit pâlir le type le plus rigide du monde, également clone de l’Empereur Palpatine et faux pape à ses heures perdues1, j’ai nommé Benoît XVI. Mais lors de mes reconstitutions historiques j’ai toujours parlé de personnages, aujourd’hui cette note va nous entretenir (surtout vous, parce que moi je savais déjà tout ce qui va suivre) de l’Ouzbékistan.

Ce petit pays paumé quelque part sous la Russie est depuis le début un pays de losers. C’est bien simple, depuis qu’il existe il a toujours été dominé par ses voisins. Ce n’est d’ailleurs qu’en 1991 qu’il est vraiment devenu indépendant, et rien de bien folichon n’en est sorti depuis (et même avant).

Mine de rien ce pays a reçu la visite d’Alexandre le Grand en 327, de Ghengis Khan en 1220 et de Pitijibé Premier en 20052. Tous diront de ce pays : « C’est nul ici, où sont les filles à poil ? » et finiront par s’en aller en laissant l’Ouzbékistan dans l’état où ils l’ont trouvé, c’est à dire en ruines.

Je pourrais longuement disserter sur toutes les invasions qu’il a subi, de la part des grecs puis des arabes, puis des huns et des mongols, puis de l’URSS avant qu’enfin le monde se rende compte qu’il n’y a rien à faire dans ce coin. On peut quand même signaler qu’un ouzbek descendant de Ghengis Khan a réussi à établir un empire en taillant dans le monde islamique. Timour le Boîteux (véridique) prétextait un mal aux jambes pour se faire porter, même lorsqu’il combattait. En cas de défaite il levait vers les vainqueurs un regard de chien battu, ce qui lui permis de rester en vie jusqu’à sa mort à l’âge respectable de 71 ans alors qu’il avait conjointement entreprit de conquérir la Chine et d’envoyer un homme sur la lune. Son empire lui survécut moins d’un siècle pour cause de lopettisation des dirigeants.

Il se passe encore des trucs intéressants entre temps mais nous allons nous focaliser sur la période d’occupation par l’URSS. Les Russes ont débarqué en Ouzbékistan dès 1884, mais c’est sous Petit Papa Staline que les choses vont être les plus rigolotes : en effet celui-ci arrivera à faire éclore chez les Ouzbeks un sursaut d’orgueil en leur piquant leurs terres pour les mettre au service du Peuple (c’est à dire pour le bénéfice des gens qui ne font pas partie du peuple). Les rebelles ouzbeks vont donc se manifester à intervalles réguliers durant l’occupation soviétique avec des slogans forts du type : « Mort aux Yaks ! » et « Les Russes ont des puces ! ». Bien évidemment ils échoueront dans toutes leurs tentatives.

Les bolchéviks auront cependant la bonne idée de militer en faveur de l’éducation, privant ainsi les femmes de leur tchador et éradiquant l’illettrisme dès 19503.

Entre 1960 et 1980, l’usage répété et outrancié des engrais dans le but de produire du coton (plusieurs millions de tonnes quand même) a contraint tous les habitants à muter génétiquement pour s’adapter. Il n’est donc pas rare de croiser des gens qui affichent fièrement leur dégenerescence et leurs tares héréditaires. Mais les dirigeants ouzbeks ont eu la brillante idée de falsifier les comptes, ce qui fait que l’URSS leur a versé des espèces sonnantes et trébuchantes contre un coton imaginaire. En réalité on estime qu’en 1983 il n’y avait plus qu’un seul paysan qui produisait du coton, et encore il exploitait des ouvriers du pays voisin au nom que je n’arrive pas à écrire. Suite à un coup de fil anonyme la supercherie sera découverte fin 1983, alors que Frangin allait avoir 10 mois d’existence et que le principal instigateur de cette vaste farce, Charaf Rachidov claquait bêtement d’une crise cardiaque4.

Par la suite, l’Ouzbekistan fut frappée par des islamistes terroristes avant que ceux-ci ne se rendent compte qu’il avaient bien plus à gagner à taper sur l’Europe et les Etats-Unis. Mais de toute façon le pays était gouverné par des gens suffisament maladroits pour foutre le boxon eux-même : entre relations diplomatiques mal ficelées et manifestations réprimées (Les associations bien-pensantes pour les droits de l’Homme leur ont même dit : »Bouuuh, vous êtes des gros nuls d’avoir torturé des gens et fait des procès bidons ! »), l’Ouzbékistan jouit aujourd’hui d’une cote de popularité inférieure à celle du ragondin (mais cependant supérieure à celle de Nicolas Sarkosy auprès de sa femme).

Voilà qui conclut mon exposé.

Source : un super article sur Wikipédia, diplomatie.gouv.fr.


  1. Je le redis parce que j’aime bien me répéter, le seul vrai pape c’est Jean-Paul II. Comment il est mort ?! Et qu’est-ce que ça peut bien faire ? 

  2. Note : ce fait reste à confirmer. 

  3. L’illettrisme qui avait pratiquement disparu d’Europe également a fait un retour triomphant ces dernières année grâce au téléphone portable. Laissez leur encore une dizaine d’années et ils se rendront compte qu’on vit bien mieux avec des peaux de bêtes dans une caverne. 

  4. Même si ces évènements n’ont jamais pu être reliés entre eux, il ne fait aucun doute de l’implication de Frangin dans la mort de Rachidov. En revanche, la découverte de la fraude aurait été orchestrée par Lech Wałęsa qui avait obtenu le Prix Nobel de cette année-là et n’avait pu s’y rendre car sa mère l’avait privé de sortie. 

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