Je sais pertinemment que l’histoire qui va suivre va sembler difficile à croire, et pourtant c’est tellement con que ça ne peut même pas être inventé.
Relatons un peu les faits : Samedi soir, c’était jour de match. Passons pudiquement sur la victoire totale de mon équipe sur celle d’Albane1 pour en arriver aux vestiaires. Les vestiaires des mecs de St Doul’ sont toujours assez animés. Ca chambre, ça gueule parce que l’eau est soit trop froide, soit trop chaude et qu’il n’y a jamais de douche potable dans ce gymnase miteux, et ça laisse régulièrement la porte ouverte pour une raison comportementale inconnue.
Ce soir-là l’eau était assez chaude pour faire bouillir un gnou et ses cornes en moins de 5 minutes. Autant vous dire que pour se laver on n’y reste pas une demi heure. Alors que j’étais en train de me rincer, un type que j’appellerai Roger pour respecter son anonymat n’a rien trouvé de mieux que de me balancer du gel douche pour que j’ai à nouveau le plaisir de me brûler sous la douche pour le rincer. Manque de bol, le hasard a suffisamment synchronisé nos mouvements pour que je me baisse légèrement au moment où Bruno a envoyé une généreuse portion de gel douche, qui du coup a atterrit dans mes yeux.
Voilà donc la situation : moi les yeux plein de gel douche, impossible de rincer correctement à cause de l’eau brûlante, j’y vois plus rien, appelez mon avocat que j’intente un procès à Robert, pendez tous ceux qui ricanent haut et court.
10 minutes plus tard, l’oeil gauche refusait toujours obstinément de s’ouvrir, préférant m’infliger une douleur comparable à une dizaine d’aiguilles plantées dans mon oeil. Malgré un passage chez Anne-Laure pour rincer en détail et tout, ça ne passe pas. On m’a donc raccompagné chez moi, où j’ai passé une nuit délicieuse.
Le lendemain, direction les urgences, où après une heure et demi (ce qui est extrêmement court comme délai par chez nous) le verdict tombe : ulcère de la cornée.
Des millions de gouttes dans les yeux à mettre chaque jour, et l’impossibilité d’ouvrir les deux yeux puisque quand j’ouvrais l’oeil droit (celui qu’était intact) ça crispait l’oeil gauche, d’où bobo intense.
J’ai donc été aveugle pendant 2 jours. Et quand on n’y voit rien, on n’a rien à faire à part dormir et écouter de la musique. Je suis donc bien content de pouvoir rouvrir l’oeil droit, ce qui annonce que l’oeil gauche ne va pas tarder à être opérationnel.
Le gel douche était un produit de « Prix en tête » (à traduire approximativement en anglais pour tomber sur une marque discount). Je vous déconseille assez vivement de l’utiliser pour vous laver, en revanche son pouvoir corrosif devrait vous permettre de décaper à merveille vos vieux trucs rouillés qui traînent dans votre grenier.
Je suis fan de chats, vite je commente !
En cherchant ce que pouvait bien signifier un caractère chinois qu’on m’avait inscrit sur un bout de feuille (qui en fait était mal dessiné à la base, je risquais pas de trouver), je suis tombé sur un site où on peut transposer son prénom en alphabet chinois.
Pour le mien ça donne ça : Cédric 塞德里克(Sāi dé lǐ kè )1
Une fois calligraphié, ça donne ça :
C’est de toute beauté n’est-ce pas ?
Le lien qui va bien : http://www.chine-nouvelle.com/prenoms/recherche.html
Sinon j’ai aussi appris par des sources que je ne dois pas révéler sous peine de mort atroce que le prénom Norbert était strictement interdit en Chine. Le véritable but de la Révolution Culturelle en 1966 n’était pas d’officiellement de remettre en cause les valeurs chinoises décadentes ni officieusement de remettre Mao au pouvoir, mais bien d’éradiquer sans pudeur tous les Norbert que comptait encore la Chine. A ce moment là, on s’appelait Norbert pour un oui ou pour un non. C’était autant une insulte qu’un compliment, ce qui n’avait vraiment aucun sens. De nos jours, la signification de Norbert est une insulte surpuissante que même les chinois les plus dépravés osent à peinent imaginer.
Voilà.
Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !
Aujourd’hui il fait 29°C sur Bourges. C’est donc un temps idéal pour vous parler de déodorant.
Le déodorant est un produit sensé éviter que les odeurs produites par la prolifération de bactéries dûe à la transpiration ne viennent désagréablement chatouiller les narines des gens proches de vous. On en met principalement sous les aisselles, qui sont deux des points les plus chauds de notre corps. La transpiration (qui est de l’eau quand même à la base) plus la chaleur, plus les poils (le fait de les raser peut aider, mais quand même) font des aisselles un terrain propice à la prolifération de bactéries qui puent.
Néanmoins dans les faits, on peut difficilement excuser cette puanteur en disant : « Ouais mais c’est pas moi, c’est les bactéries puantes ! ». Non, vos congénères vous demanderont de veiller au génocide systématique de ces petits êtres.
Notez bien que le déodorant ne supprimera pas les bactéries, il va seulement en masquer les effluves nauséabondes. Dans le meilleur des cas, les déos anti-transpirants régulent avec plus ou moins de succès la transpiration. La rumeur publique leur attribue aussi la possibilité de vous refiler un cancer au bout d’un moment, mais inutile de se réfugier derrière cet argument pour continuer de fumer avec les aisselles en liberté. Vous inciteriez au double-meurtre1.
En fait, il est fort probable que l’homme du futur aura toujours fort à faire avec ces histoires de transpiration2, et que de toute façon les déos ne règleront jamais le problème efficacement puisqu’ils agissent sur les effets et pas trop sur les causes.
Donc si vous puez des bras, acceptez votre sort avec fatalité et évitez d’emprunter les transports en commun. Le mieux serait de faire du vélo : c’est écologique, vous gardez les aisselles fraîches avec le vent et vous gardez également la forme et une silhouette acceptable.
J’ai beaucoup parlé des aisselles, mais dans les endroits qui puent on trouve aussi les pieds3 et les parties génitales. Par contre si vous puez de la bouche, ça n’a aucun rapport. Enfin si, c’est toujours un problème de bactéries, mais c’est pas lié à la transpiration.
Pour lutter contre l’odeur de poney que votre transpiration dégage, il n’y a que peu de moyens :
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Se laver régulièrement : vous savez, avec de l’eau et du savon. Une fois par jour c’est pas mal.
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Se raser les poils aux endroits à risque : Les filles sont habituées pour la plupart, mais pour les mecs c’est pas toujours automatique.
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Un peu de déo (qui est le sujet de cette note, je vous le rappelle) : vous n’êtes pas obligé de vous asperger les parties génitales avec, si vous avez une partie de jambes en l’air prévue mieux vaut passer à la douche avant.
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Habiter dans un endroit tempéré : ni trop chaud, ni trop froid (pour éviter de suer dans les gros manteaux)
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Ne pas bouger lors des grosses chaleurs : c’est facile en faire si on est fonctionnaire dans un bureau, un peu moins sinon.
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De manière générale, éviter tout effort inutile : d’abord c’est inutile, ensuite si ça ne l’est pas il doit bien y avoir quelqu’un dans l’entourage qui pourra le faire pour vous.
Voilà. J’aurais bien voulu vous exposer l’histoire du déodorant, mais il semblerait que personne n’ait encore trouvé que c’était un sujet digne d’intérèt. Les béotiens…
Je suis une blonde, vite je commente !
Grâce à Pitijibé et Norbert, j’ai un superbe sujet de note : le couteau à fromage.
Cet outil fort utile sert à ne pas avoir à utiliser son propre couteau pour se couper du fromage, dans un but évidemment sanitaire et gustatif : Si vous venez de vous faire des grillades, ça évite de se retrouver avec un plateau à fromage constellé de sauce barbecue nageant dans le gras de merguez.
Le couteau à fromage a deux petites lames au bout, semblables à une langue de serpent. Norbert a avancé l’hypothèse fort pratique que ça servait à saisir le morceau de fromage coupé pour le mettre dans son assiette1.
Mais l’origine de cette forme particulière remonte à la Renaissance, époque faste pour les châteaux et les rois de France. Il est notoire que le roi entretenait une floppée de courtisans tous plus mielleux et faux-culs les uns que les autres, et qui s’emmerdaient ferme en attendant de pouvoir assister à la copulation tri-hebdomadaire du roi2. Ces gens-là ont donc acquis une sévère aptitude au ragotage. Hors, durant un repas, le fromage est traditionnellement un moment où l’appétit est quasiment satisfait, et où on est détendu. De fait, on s’autorise à aller au commérage. La langue de serpent au bout du couteau de fromage symbolise ainsi les langues de vipères qui se déliaient à ce moment du repas, fustigeant la perruque de la dernière courtisane du roi (qui avait par ailleurs la syphilis, mais personne n’est parfait).
Notons tout de même qu’au fil des ans, l’usage des couteaux à fromage s’est quelque peu perdu, et qu’il est principalement employé maintenant lorsqu’on veut recevoir convenablement des invités. C’est plus classieux d’avoir un couteau à fromage, d’autant que du coup ces couteaux sont souvent assez jolis puisqu’ils ont perdu leur usage commun3.
La morale du jour est : Le commérage est une marque de savoir-vivre.
Moi je m’en fous, je ne me sers jamais du couteau à fromage parce que je déteste retrouver des bouts de fromages bleus et puants sur mon fromage à moi. D’autant que les gens qui passent avant moi prennent toujours un malin plaisir à choisir les fromages les plus faits, ceux qui coulent tellement qu’il faudrait les manger à la cuillère. Coïncidence ou pas, ces mêmes fromages pourraient en général servir d’explosifs tellement ils semblent nocifs.
Petit apparté : vous avez peut-être vu la pub pour le gloss mentholé de Bourgeois, celui qui donne une haleine fraîche à celles qui aiment manger des fromages forts et embrasser des garçons. Je ne nie pas l’efficacité de principe de ce produit, mais si on met la langue on va vite s’apercevoir de la supercherie. Donc un bon brossage des chicots en règle ou au pire un chewing-gum extra-fort me semble plus indiqué qu’un gloss.
Sources : Pitijibé Premier, Norbert, fromage valaisan, l’avis du pro.
Autre note : Pour l’origine des dents au bout du couteau j’ai tout inventé. Autant des fois il y a un fond véridique, autant là pas du tout. Z’êtes prévenus.
Je voudrais la paix sur le monde, vite je commente !
Je suis en panne de sujets intéressants.
Notez que je ne suis pas tout seul, Badablam par exemple a tenté de camoufler ce manque d’inspiration en sortant une compil’ de ses notes1. Il s’est rattrapé depuis avec une note de haut-vol sur les équerres en bois, mais quand même.
Je pensais donc lancer ici un concours idiot : sur un thème donné par le public (ce qui suppose que le public s’y intéresse, mais bon), chaque blog tente suivant son style de pondre une note, qui sera ensuite jugée pourquoi pas sur le forum d’Atchoumation. Le vainqueur ne gagnera pas moins que la rancoeur des autres bloggueurs, qui penseront légitimement que c’est eux qui auraient dû gagner.
Donc voilà : si parmis vous, amis lecteurs et ennemis spammeurs se trouve quelqu’un d’intéressé, merci de mettre une proposition de sujet de note (pourrie de préférence, mais pas trop quand même pour qu’on puisse discourir dessus) et pourquoi pas l’adresse du blog où on pourra voir ce que vous aurez pondu dessus une fois le sujet accepté.
Je sens que je vais faire un flop avec cette idée, mais au moins j’aurais passé en lien Badablam et Atchoumation, qui me remercieront (ou pas, je ne sais même pas s’ils me lisent de temps à autre).
On est bien sur skyblog ici ? Vite, je commente !