Aujourd’hui nous allons parler de la mouche. Cet insecte a pour caractéristiques une idiotie sans limite et des ailes dans le dos.
Lorsque je laisse ma fenêtre ouverte, les mouches entrent naturellement dans la maison, pensant probablement qu’une fenêtre ouverte est une invitation à venir voleter sans autre but que d’énerver les homo sapiens1. Ce qui me donne donc l’occasion de les observer attentivement (oui, j’ai du temps pour ne rien faire).
En pleine journée, à moins de vouloir précipiter la fin du monde en allumant toutes les lumières, celles-ci sont éteintes. Mais les mouches ne sont visiblement pas au courant : vous pourrez les observer chez vous, les mouches tournent quand même autour des lampes et des lustres. Est-ce un comportement génétiquement acquis, une habitude fortement ancrée ?
Toujours cette bonne vieille question de l’inné ou de l’acquis. Notre nouveau président estimerait probablement que c’est inné, mais j’avoue avoir un doute.
Enfin de toute façon, ce n’est pas le sujet de cette note. Non, le véritable objectif de mon propos est de vous révéler une manière efficace et amusante de tuer ces sales petites bestioles vrombrissantes.
Pour ce faire, il faut vous équiper d’une bombe de déodorant Oust2, et d’une pantoufle (moi j’ai pris une tongue, tout objet ayant une forme similaire conviendra).
Premièrement, Vaporisez un coup de Oust sur les mouches. vous devriez observer un ralentissement de leurs mouvements. Ce n’est pas forcément flagrant, attendez au moins 10-15 secondes pour que le déo fasse bien effet.
Deuxièmement, prenez votre pantoufle et Taïaut ! Abattez les mouches en les frappant avec. C’est la partie jouissive du programme. En effet, les mouches sont d’habitude trop rapides, et il faut déployer des trésors de statégie de et vitesse pour arriver à les occire de cette manière. Mais pas dans le cas présent, le Oust les a tellement shootées qu’on peut leur claquer le beignet en toute tranquillité.
Cette astuce serait vraiment très rigolote si je n’attirais pas l’attention sur le fait que si le Oust rend les mouches stones, il y a peu de chances pour qu’il soit vraiment inoffensif pour la santé. Heureusement pour nous, aucun prédateur ne tente de nous frapper avec une pantoufle géante.
Edit informatif du ragondin fleuri : Ca marche aussi avec un déo de base pour vos dessous de bras (merci Albane)
Je suis un fan de curling, vite je commente !
Je suis sage. Extrêmement sage.
Mais je vais l’être encore plus dans quelques temps, grâce à ma quatrième troisième dent de sagesse. Celle qui pousse en bas à gauche.
Il est curieux qu’on nomme ces 3èmes molaires les « dents de sagesse ». A bien y penser, c’est même stupide. Avoir un chicot qui pousse, c’est l’assurance d’être grincheux, agressif et irritable. 3 traits de caractère qui se retrouvent chez la plupart des gens mais qui ne correspondent pas vraiment à la sagesse1. Pour une fois lecteur, tu vas réfléchir un peu. Je me permets de te tutoyer parce que de toute façon, les seules personnes qui lisent ce blog sont des gens que je tutoie déjà. Donc lecteur, tu as trois secondes pour me trouver une personne de ton entourage ou pas qui réunit les symptômes de la pousse du chicot de sagesse. Ah lecteur, je te vois, tu penses à quelqu’un ! Oh, tu vois encore une personne qui correspond, et… encore une, et une autre ! Tu es entouré de chicoteurs ma parole…
Et bien figures-toi que les gens qui ont mal bénéficient automatiquement d’une indulgence caractérisée, les gens apitoyés passent volontiers l’éponge sur les frasques du petit souffreteux. Tu te demandes où je veux en venir n’est-ce pas ?
Je ne sais pas si tu es au courant, mais il y a eu des élections présidentielles récemment. Si si, même que les français ont voté à une confortable majorité pour un petit homme irritable, agressif et grincheux, même s’il tente maladroitement de le cacher. Tu t’es beaucoup demandé pourquoi la majorité silencieuse avait voté pour cet individu, ton incompréhension est un abîme semblable à la place de la culture sur TF1 (ouh ça balance là, c’est décidément une note très engagée), et bien tu as la réponse : les gens ont cru qu’il avait une dent de sagesse en pleine croissance, ils ont eu pitié et ils ont voté pour lui. Je te l’avais dit, les gens sont rarement sages.
Mais tu es rusé2, petit lecteur averti ; tu te dis qu’il y a quand même des gens qui ont dû trouver bizarre qu’un type de 52 ans ait un tel retard dentaire que ses 3èmes molaires ne soient pas encore sorties ou arrachées amoureusement par un chirurgien-boucher-dentiste. Et bien voilà si tu as bien lu cette note tu sais que la plupart des gens sont eux aussi irritables, grincheux et agressifs. Ils ont donc voté pour le candidat dans lequel ils se retrouvaient le plus.
En fait c’est nul de te tutoyer, lecteur. On est là pour parler de moi, pas de toi. Et en l’occurence, je vais avoir un nouveau chicot en bas à gauche. Et je serais super sage.
Edit du serpent déplumé : En vérité je suis piteux. Car je me suis bien observé les chicots ce matin, ma dent de sagesse en bas à droite n’est pas poussée non plus. donc je ne suis pas au summum de la sagesse. Dommage.
Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !
En plein coeur des élections présidentielles, j’aimerai jeter la lumière (et quelques cailloux aussi, mais des petits qui font pas trop mal) sur un homme que tout le monde connait en France. Un homme qui a autant de prénoms que de lettres dans son nom, ce qui est assez stupéfiant pour le signaler.
Oui mesdames-messieurs, vous avez tous deviné de qui je voulais parler, de l’extraordinaire Robert Hue !
Né en octobre 1946, 50 ans avant que la France adopte la numérotation à 10 chiffres, le petit Robert Georges Auguste Hue commence dans la vie en tant que fils d’ouvrier. Alors que son père l’appelle Georges (jugeant le prénom Robert dégradant), sa mère préfère l’appeler Auguste à cause d’un péplum sur les romains vu au cinéma. « Mon fils sera empereur ou communiste », prédit-elle avec un remarquable jugement. Elle révèlera sur son lit de mort avoir donné en premier prénom Robert en hommage à Robert Oppenheimer, le papa de la bombe atomique américaine.
Le jeune Robert Hue a des prédispositions étonnantes à l’érudition, sa maîtresse d’école dira même de lui : « Le petit Robert, c’est un vrai dictionnaire ! ». Elle succombera deux ans plus tard d’un cancer de l’auriculaire.
Robert Hue se découvre un super-pouvoir à l’âge de 17 ans : doué pour la harpe, il joue dans un groupe de rock appelé « Les rapaces sont des mangeurs de salsifis en boîte ». Son père couvert de honte le traite de Willy Balton, ce qui ne veut rien dire. Mais le petit robert ne s’arrête pas là : passionné par Bruce Lee qui a alors 6 ans de plus que lui1, il se lance à bras perdus dans le Judo. Il retrouvera d’ailleurs ses bras lors de la finale académique de 1963 où il est proclamé à tort roi de France.
Dès lors, son ascension est phénoménale : il gravit les échelons de l’escabeau de son père à une telle vitesse que les habitants de Montigny-lès-Cormeilles le nomment maire à vie en 19772. En 1994, il met un High-Kick à George Marchais qui est alors contraint de le nommer successeur à la tête du Parti Communiste Français3.
Et c’est alors le début de la déchéance de Robert Hue : secoué par plusieurs scandales l’impliquant dans des soirées sado-masochistes, il se laisse pousser la barbe pour faire comme fidel Castro mais sa faible pilosité faciale lui donnera ce collier de poils si particulier dont tout le monde se moque encore aujourd’hui. Excédée par ses abus, sa femme le quitte pour Marie-George Buffet, disant que la personne de sa vie aura de toute façon Georges en second prénom. Robert sombre alors dans les mots croisés et la taxidermie, il renie son chien et ne fait ainsi que 3,37% aux élections de 2002. Jean-Marie Le Pen qui a fait un bon score dit de lui le soir du premier tour : « il n’a pas la barbe de l’emploi ». Sa campagne présidentielle n’est ainsi pas remboursée, ce qui était le but premier afin que les comptes du parti tombent dans le rouge.
Deux ans plus tard, Robert qui est entre temps devenu le Gros Robert devient sénateur et continue encore aujourd’hui de ne rien faire. Une légende urbaine insistante fait mention d’un énorme ninja rouge se baladant la nuit dans le parc public près de son domicile, mais personne n’a encore pu vérifier ce fait. Et vous savez comme je suis à cheval sur l’exactitude de mes propos, je préfère mentionner cette rumeur sans toutefois la relier de façon claire et définitive à M. Hue, dont c’est pourtant le dada4.
Sources : Wikipédia, Schivardi2007.com, Ville de Hue, Krappahue.
Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !
Il y a des secrets de famille qui sont lourds à garder. Tellement lourds qu’à un moment ils finissent par se retrouver dans une saga de l’été, ou bien un dimanche soir sur France 3. c’est une constante, on n’y peut rien.
Je vais donc vous parler de mon frère, sobrement appelé Frangin. Pourquoi donc je vous parle de lui : hé bien pour commencer parce que j’en ai envie, et ensuite parce que comme il n’a toujours pas Internet, pas de risque qu’il me lise1.
Frangin a un but dans la vie. Il veut devenir Maître du Monde. Certes, c’est assez banal, on en a tous un dans la famille qui veut faire son mariole. Sauf que là, Frangin avait des idées bien développées pour y arriver, notamment prendre le pouvoir à l’aide de ses dents. Le postulat de départ était que la dentiste lui avait dit : « ouuh, mais que vous avez de belles dents ! ». Tout fier, Frangin a aussitôt pensé à commercialiser un dentier fabriqué à partir de ses empreintes dentaires, ce qui lui aurait assuré richesse et soutien de la part des dirigeants du monde entier (qui sont les premiers concernés par une dentition parfaite, et une dentition tout court d’ailleurs). Petit à petit il aurait eu le monopole du dentier, puis il aurait imposé par ses soutiens que tout le monde porte un dentier, et à force il serait arrivé au sommet à coup de corruption, arrachage de dents et promesses au Colgate.
Ce rêve s’est malheureusement écroulé lorsque Frangin a appris qu’en fait il avait une dent pourrie.
Ne croyez pas pour autant que j’en sois attristé : après tout, le triste sort qu’il me réservait était d’importer une mine de sel à ciel ouvert en sibérie pour qu’y travaille. Un goulag rien que pour moi, m’a-t-il dit. Frangine, grande amatrice d’équitation, aurait été obligée de travailler dans une boucherie chevaline, ce qui aurait été très rigolo puisqu’à l’instar de ces écervelés amoureux du poney elle pense que manger du cheval c’est se préparer une damnation éternelle à coup sûr2. Quand aux Autorités Parentales (notez les majuscules respectueuses, car je suis un bon fils), elles auraient été exilées dans un paradis tropical où elles auraient eu à gérer une république bananière.
On ne sait jamais, des fois qu’un petit dictateur en puissance mais sans imagination nous lise, il pourra toujours embaucher Frangin comme conseiller spécial. Mais pour la partie où il est question de moi, il peut s’abstenir3.
Note : Malgré les apparences, tout ce qui est narré ici est véridique.
Je connais personnellement Chuck Norris, vite je commente !
Bonjour, je suis de retour pour vous faire gâcher votre précieux temps. Aujourd’hui on va descendre du zombi dans un jeu très rigolo.
http://www.crazymonkeygames.com/Boxhead-More-Rooms.html
apparemment on peut changer d’arme et balancer des grenades mais l’interface n’est pas super claire de ce côté.
En tout cas les rouges (des communistes ?) sont super durs à abattre. A noter que plutôt que de pianoter comme un porc sur la barre espace, il suffit de laisser la touche enfoncée. C’est mieux pour vous et pour le clavier.
Je veux coucher avec Dric, vite je commente !