Il se trouve que dans mon entourage féminin, notamment celui qui se trouve la nuit dans le même lit que moi, c’est la mode des Box. GlossyBox, LittleBox, BirchBox (ce qui veut dire la Box du boulot – l’arbre, pas le travail), Big Moustache1, etc.
Le principe pour ceux qui ne connaissent pas, c’est qu’on s’inscrit, on paye, on remplit son profil (avec des infos qui seront probablement revendues à des sociétés tierces, histoire de rentabiliser un peu tout cet afflux de données), et on reçoit chaque mois une petite boîte dans laquelle se battent quelques produits qu’on pourrait aisément prendre pour des échantillons, qui ont été soit disant sélectionnés par rapport à votre profil.
L’étape suivante c’est de recevoir le colis, se dire que c’est trop cool, ouvrir la boîte et être déçu parce que c’est pas vraiment ce qu’on attendait, et qu’il y a la moitié des produits qui ne serviront jamais.
Si je me suis trompé dans la description, une bande de harpies extrémistes se chargera bien de rectifier le tir dans les commentaires.
Pour ma part, je trouve le principe génial commercialement parlant. Ce qui m’ennuie, c’est que du coup ma chère et tendre s’est laissé prendre au piège bêtement.
Afin d’ouvrir les yeux des gens qui jurent que c’est trop bien les box, j’ai donc créé la CacaBox, la Box qui vous vend des trucs tout pourris. et parce que je vais au bout des choses, j’ai même créé un petit site pour la présenter (et j’en suis très fier en plus) :
La CacaBox
La Cacabox dans toute sa splendeur. Merci Photoshop.
Oui, j’ai probablement mieux à faire de mon temps. Mais vous avez bien perdu le vôtre à lire ceci, alors vous êtes mal placé pour me faire la morale.
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Avant toute chose, je tiens à remercier le jury de l’International Worst Title Joke, j’espère me qualifier en finale grâce à ce titre de note.
J’ai plusieurs amis qui vont investir dans la Playstation 4 quand elle sortira prochainement. Au grand bonheur de leurs compagnes, qui font semblant de prendre la chose avec désinvolture mais qui grincent quand même un peu des dents.
Cet amour contrarié que portent ces infortunées demoiselles à la PS4 porte le doux acronyme de WAF, pour « Wife Acceptance Factor ». A l’origine, le WAF est l’indice de tolérance d’une femme à la présence d’un objet technologique typiquement masculin dans son environnement ménager (comme les énormes chaînes HiFi noires et sentant le mâle des années 90). Inutile de vous dire que ce sigle a été créé par un homme hétérosexuel et un brin machiste.
Pour la suite de cet exposé, nous prendrons comme exemple-témoin Bill et Brenda Cuppermiddle, couple hétérosexuel stable, de classe moyenne (tant par le salaire que par la tenue vestimentaire), résidant en proche banlieue d’un centre urbain quelconque, d’un âge approximativement approximatif et d’une nationalité occidentale. Détracteurs de l’utilisation des clichés et autres stéréotypes dans un argumentaire, passez votre chemin car la suite de cette note en sera remplie.
Vous aurez compris que le WAF s’applique parfaitement aux consoles de jeux. Bill est un joueur régulier de Playstabox Zii 5, il squatte donc assez souvent le téléviseur principal à l’heure des émissions culturelles de W9 en fin d’après midi.
Une demoiselle qui permet des WAF assez élevés. Mais du coup difficile de se concentrer sur le jeu en cours.
Le rapport de Brenda à cette console va donc dépendre :
- de la quantité d’amour qu’elle porte à Bill,
- de l’importance qu’elle accorde au visionnage des « Ch’tis Marseillais à Bollywood »,
- de l’élégance de la console et donc de son intégration dans le mobilier du salon,
- de l’humeur de Brenda (avec divers bonus/malus comme la période des ragnagnas, la visite de son amant plus tôt dans la journée ou encore le succès de sa visite chez le coiffeur1).
- de la capacité de Brenda à se servir de ladite console. Dans notre exemple, cette valeur tend vers le zéro pointé.
- de l’intérêt que porte Brenda aux jeux vidéo. Dans notre exemple, cette valeur tend également vers le zéro pointé.
Certains critères sont largement minoritaires. En réalité, on peut dire que le WAF dépend surtout de la beauté de l’objet, de sa simplicité d’utilisation ainsi que de l’utilité que peut y trouver Brenda.
Les mâles alpha qui pourraient me lire (ils sont peu nombreux car je ne suis pas publié dans le journal l’Equipe) vont ricaner grassement en disant que globalement on s’en fout, vu que le WAF concerne justement des objets pas faits pour les gonzesses.
Lecteurs fortement testiculés, sachez que vous êtes dans l’erreur et que notre société de consommation a bien compris désormais que proposer des objects masculins avec un WAF élevé permettait d’élargir la clientèle aux femmes. Vous voulez un exemple ? Les outils de bricolage utilisables par des gens n’ayant ni barbe ni fesses poilues qui dépassent du jean quand ils se baissent, l’ensemble des produits Apple du type « iBidule », les appareils électro-ménagers, les voitures (Mini, Fiat 500), Facebook, la Wii (contre-exemple de console !), etc.
Mieux, certains objets ont toujours eu un WAF élevé : les machines à laver et les sex-toys par exemple. Ces objets étant traditionnellement réservés à Brenda (Bill ne sait même pas où ils sont situés dans la maison), ils ont appliqué dès le départ un design élégant (ce critère est toutefois assez relatif), une simplicité d’utilisation et une réelle utilité2.
Un combo machine à laver /sextoy pour amatrices de rodéo.
Vous allez me dire que le WAF ne devrait pas s’appliquer aux machines à laver, parce qu’on a vu plus haut qu’il ne concernait que les objets typiquement masculins. Sauf qu’à cause de cette foutue égalité homme-femmes, beaucoup d’objets qui étaient autrefois réservés aux hommes sont maintenant utilisés par des femmes. Et vice-versa, évidemment3.
Tout ça pour dire que de toute façon les amateurs (et trices) d’objets à faible WAF se contrefoutent globalement de l’avis de leur conjoint. Ça peut d’ailleurs aller à un tel point qu’ils finissent par se retrouver dans des émissions d’étude de la misère sociale (aussi appelées « TrashTV ») comme « Confessions Intimes » ou « Tellement Vrai ».
Si vous avez bien lu cette note, que vous êtes conjoint(e) d’une personne qui a déjà sacrifié son salaire de décembre (et donc votre cadeau de noël) pour s’acheter la Playstation 4 ou la XBox One, peut-être aurez-vous remarqué que je ne m’incluais pas dans la liste. Et pour cause, puisque moi les consoles je m’en tamponne. Ainsi que du foot.
Et si vous vous dites que je suis trop parfait pour être honnête, vous avez raison.
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J’ai fait l’erreur d’inviter des lutins pour le réveillon du nouvel an. Ca avait pourtant l’ar innocent au début, mais c’était sans compter sur la perfidie naturelle de ces êtres grotesques.
Bien évidemment j’avais pris mes précautions : les organismes sanitaires et la police étaient prévenus, le maire de St Doulchard et Bourges avaient fait passer des décrets interdisant aux enfants de s’approcher de chez moi et enfin même la star ac’ a fait un concert en l’honneur des futures victimes de ce réveillon.
C’est Ambrine et Ygnat qui ont déboulé les premiers. Dans un Renault Espace de première génération repeint artisanalement avec des filets de pêche aux fenêtres. Il a fallu toute la persuasion et le soutien politique de Georges « What else » Clooney pour que cette voiture étrange arrive à bon port. En effet, le ministère de l’agriculture soutenait qu’il y avait un risque entre l’usine Michelin proche de chez moi et cette oeuvre artisanale ambulante. Un truc de fin du monde pour cause de téléscopage de matrice universelle à base de meringue au ketchup.
Puis deux jours plus tard, c’était le tour d’Atchoum le nain, sa copine Lucie qui a le super-pouvoir de faire des gastros internes (rien ne sort, même si apparemment des fois ça flanche) et Cousin, un type qui a pour particularité d’être un cousin universel. Ils sont arrivés sous les vivats de la foule en délire dans une Clio rouge d’une banalité affligeante.
Le jour du réveillon enfin, arrivait MQB par le train. Celui-ci n’a eu que 5 minutes de retard, une belle performance compte-tenu de la stupide manifestation bovine pour le retour des trains à vapeur. Les troupeaux de vaches étaient amassés sur les voies et il fallait que les trains leur roulent dessus pour pouvoir circuler.
Organiser un réveillon avec cette bande d’olibrius est un défi que je n’ai pas hésité à ne pas relever. Etant sournois de nature, j’avais en effet opportunistement de poser un jour de congé pour le 31, je n’ai donc pas eu à mettre en marche mon esprit surpuissant pour trouver ce qu’on allait bien pouvoir manger. Certes des bases étaient déjà jetées, comme le principe de faire un « apéro dînatoire » ©Lucie mais il fallait encore décider du contenu. Je suis donc arrivé comme une fleur en fin d’après midi, juste à temps pour faire les courses.
C’est là que le drame a commencé : se rendre dans l’hypermarché proche de chez moi (je ne citerai pas de marque, mais sachez seulement que c’est un synonyme de grand lieu qu’on-trouve-partout-à-Las-Vegas) un jour de réveillon est une entreprise aussi folle et inconsciente que de rouler à l’envers sur une autoroute un jour de brouillard épais au crépuscule et tout feux éteints. Les gens se ruaient sur les produits, n’hésitant pas à jouer au stock-car avec leurs chariots. J’ai vu un père de famille nombreuse qui avait eu l’astucieuse idée de jeter ses enfants dans les rayons sans s’arrêter avec pour mission de ramener un produit précis. Il tournait ainsi dans le magasin et rattrapait ses enfants au tour suivant. C’est vrai que même si un ou deux gamins se faisaient piétiner ou écraser par un chariot, sur le nombre qu’il en avait il était sûr de pouvoir finir ses courses dans les temps.
Bien évidemment la file d’attente aux caisses était digne d’un guichet postal aux heures de pointe, mais c’était l’occasion de voir des phénomènes de foire méconnus, comme un type qui se baladait en bermuda et t-shirt au milieu de l’immense foule des gens normaux qui étaient eux emmitouflés dans leurs épais manteaux1. Après une bataille épique avec une grosse dame tonitruante, nous avons enfin pu accéder à la caisse n°27 où nous nous en sommes tirés pour la modique somme d’un rein, qui a été promptement prélevé sur Atchoum. D’ailleurs ce type est tellement poilu que même ses organes internes sont velus, c’est incroyable.
De retour à la DricHouse, tout le monde a ensuite passé les 8 heures suivantes à préparer les toats, sauf moi qui les mangeais au fur et à mesure.
Après avoir été chercher MQB à la gare internationale de Bourges, on a mangé, raconté deux ou trois conneries, sauvé le monde une fois et demi et on s’est à peine moqué du roi des lutins qui pourtant le mérite bien.
Atchoum étant un spécialiste de renommée mondiale en jeux divers, il nous a sorti une panoplie hétéroclite de jeux étranges mais amusants auxquels nous nous sommes adonnés orgiaquement. Bizarrement ce vieux fourbe n’a jamais perdu, il tricherait comme un porc que ça ne m’étonnerai pas.
J’ai réussi à caser tout le monde pour dormir, en mettant Cousin sur le palier2. Malgré les ronflements incessants d’Albane tout le monde a réussi à dormir.
Finalement, tout le monde s’est enfui dans les jours qui ont suivi lorsque j’ai menacé de leur souffler mon haleine matinale dans le nez, embarquant par la même occasion un vieux clic-clac défoncé et sentant la pisse de chat3.
Et merci à MQB pour les Ferrero Rochers, comme je suis un vieux crevard je les ai gardé pour moi tout seul. Merci aussi à Ambrine et Ygnat pour le Pilori même si je ne peux nier que c’est un poil encombrant.
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Voici la suite de mes trépidantes aventures en terre hostile. Donc après avoir trainé nos guenilles sur « la plus belle avenue du monde »1, direction le métro puant (ligne 13 toute pourrie) pour se rendre au Stade de France, lieu culte où on laisse décidément chanter n’importe qui.
Et là mes amis, j’ai découvert que j’avais en moi une ressource inexploitée, un superpouvoir d’une puissance supérieure à la supervision de ce pervers de Superman et à la capacité de Magneto de tordre les petites cuillères. En effet, je peux m’endormir en moins de 30 secondes dans le métro, et ça fonctionne à tous les coups. Ceci dit c’est un pouvoir assez dangereux quand on est en solo, mais là j’étais avec une fine équipe composée de collègues berrichons et d’une ex-volleyeuse de St doul’ émigrée en mileu poitevin.
Arrivés au Stade de France, il a fallu longer les innombrables baraques à bière qui parsèment le chemin. C’est en réalité un système très efficace et sournois pour empêcher les poivrots violents de rentrer dans le stade. Attirés par la boisson miracle, les inconscients se sentent dans l’obligation de s’arrêter à chaque échoppe et sombrent fatalement dans un coma éthylique avant d’atteindre l’entrée du stade.
En parlant d’entrée du stade, il m’en est encore arrivé une bien bonne : mon astucieux collègue (Mehdi de son nom) ayant pris 4 places d’un coup et moi la mienne à part je les ai quand même suivi, pensant pouvoir entrer par la même porte qu’eux. Bien mal m’en a pris puisqu’en fait on ne peut entrer QUE par la porte prévue sur le billet, et que la mienne était à l’exact opposé du stade. J’ai donc fait tout le tour tout seul comme un misérable avant d’arriver sur la « pelouse or », qui n’était ni de la pelouse, ni de l’or. En fait c’était un sol de caillebotis en plastique. Donc si vous connaissez quelqu’un qui y est allé et qui se vante d’avoir foulé la pelouse du Stade de France, vous pourrez lui dire qu’il bluffe et qu’il mérite quelques claques derrière les oreilles.
Je glisse un petit encart pour remercier Céline (non, pas celle du volley) de m’avoir approvisionné en tickets de métro et en monnaie pour le sandwich puisque j’avais oublié d’en faire comme un idiot.
Passons maintenant au concert proprement dit : la première partie était assurée par Sting Junior, digne rejeton de Papa Sting. Il a la même voix même si niveau prestance il peine à sortir de l’ombre de son p’pa. Ca a dû pas mal jouer en sa défaveur d’ailleurs puisque sa musique était assez sympa mais que personne ne le connait.
La deuxième partie était composé d’un Sting au top (même pshysiquement d’ailleurs, surtout d’après Agnès), d’un Stewart Copeland à la batterie très énergique et déchaîné, et d’un Andy Summers à la guitare mal vieilli et à l’air prétentieux (même s’il peut se le permettre, il a quand même une tête de con). Hormis Sting qui a une présence sur scène plus importante que le nombre des apparitions à la télé de notre Président (mais non, pas lui -> ), Stewart ressemble physiquement à un rambo amaigri avec des cheveux gris, des lunettes et fait plein de grimaces quand il joue. J’ai adoré le bonhomme, surtout que pour se déchainer comme il l’a fait soit il a la santé, soit il est dopé à mort. Andy est un vieux beauf à peu près aussi souple qu’un manche de balai2 qui ne devrait pas porter de pull à rayures horizontales alors qu’il est déjà largement en survolume pondéral.
Ils ont repris tous leurs gros tubes, plus quelques inédits. Comme on était devant, on a pu admirer les 79000 personnes massées dans le stade de France, c’était assez impressionnant.
Bref, le mot pour résumer est grandiose et magique (crotte, ça fait deux).
Je vous passe le retour, une fois qu’on a pu prendre le métro (et on était serré comme des sardines les 6 premières stations, les gens faisaient la queue dès l’entrée du métro, un beau bordel quoi) j’ai dormi tout du long donc j’ai rien vu. Ah si, lors d’un arrêt sur l’autoroute je suis allé faire un tour au pipiroom, mais il était déjà surpeuplé par une équipe de footeux tous vêtus du même survet’ avec les mêmes chaussures et la même tête d’ahuri.
Voilà, pour clôre ce récit j’aimerai signaler que cette tournée va rapporter à chaque membre du groupe Police la bagatelle de 50 millions de dollars, et permettra à l’association Water Aid d’avoir un budget plus conséquent pour installer des pompes à eau là où y en a besoin.
Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !
Comme la journée d’hier a été longue, j’ai astucieusement choisi de la relater en deux parties, comme les téléfilms moisis de TF1 ou M6. Bien. Pour situer un peu les faits, il faut rappeler que la veille c’était le tournoi de rentrée du volley, qui s’est terminé nettement après l’heure du crime.
Samedi matin donc, rendez-vous 10h et demi au parking de l’autoroute de Bourges. J’ai quand même accompli l’exploit d’arriver à l’heure, grapillant même cinq minutes sur l’horaire prévue1. 5 minutes plus tard, alors que tout le monde est prêt et qu’Agnès lance pour blaguer « Est-ce que tout le monde a son billet pour le concert ? », je me rend compte qu’une fois de plus ma réputation de boulet se justifie, le billet trône en effet bien en évidence chez moi, il a fallu y retourner pour le récupérér.
Je vous passe le trajet jusqu’à la capitale, il est inintéressant. Une fois garés (et après avoir roulé et reroulé dans une belle bouse de chien assez odorante), direction Mc Do pour savourer une ration de lipides bien méritée. Pour info les misérables salariés des Mc Do de Bourges peuvent être fiers d’être dix fois plus efficaces que leurs homologues parisiens alors qu’ils sont moins nombreux. Je passe sur l’état général du « restaurant », qui était uniformément recouvert d’une couche de graisse. Les serveurs n’étaient pas en reste, avec leurs t-shirts tachés et dépouillés (véridique).
Nous avons eu la chance d’assister à une descente de l’inspection sanitaire, c’était très impressionnant. Nous mangions tranquillement quand tout à coup il y a eu un gros bang, des types vêtues d’une combinaison blanche ont traversé les fenêtres et nous ont mis en joue, maîtrisant les serveurs et assommant le manager qui tentait de s’enfuir. Puis leur chef est entré, un petit type tout insignifiant, habillé d’un costume noir mal taillé et de grosses lunettes marron. Il a regardé un peu partout, flairant de ci-de-là en fronçant le nez, puis il a abattu un serveur à bout portant pour être sûr d’avoir l’attention de tout le monde. Il a ensuite fait tout un discours sur la nécessité de vivre en civilisés et de ne pas céder à la facilité en se vautrant dans la fange et tout. Puis il a craqué une allumette et l’a lancé sur le comptoir. Avec l’huile et la graisse le Mc Do a commencé à prendre feu, donc on ne s’est pas attardés et on a filé dans le Quick juste à côté. Pas de bol, l’inspection sanitaire venait d’y passer et avait déjà tué tout le monde.
Du coup nous sommes partis zoner sur les Champs Elysées, lieu privilégié où on peut voir des clochards cotoyer des mecs qui s’emmerdent comme des rats morts à la terrasse d’un café où la moindre consommation coûte un demi-rein au quidam moyen. On y croise des tenues vestimentaires étranges, comme une femme habillée d’un grand abat-jour violet, des gens qui portent des lunettes plus grosses qu’une baie vitrée2 et une femme qui arborait des bottes en fourrure du plus mauvais goût (elle aurait marché dans un chat d’après Mehdi).
Vous le savez, je n’hésite pas à donner de ma personne pour vous offrir la meilleur information possible. J’ai donc personnellement testé les sièges des boutiques Adidas et Nike, c’est Nike qui l’emporte haut la main même si en terme de confort pur c’est pas vraiment ça. Nous sommes passé à Virgin, et ces gens sont complètement inconscients : ils laissent traîner la saison 5 de la Petite maison dans la prairie en Dvd juste à l’entrée. Les gens avec moi se sont jetés dessus, bataillant sur des points obcurs du scénario (« Mais siii, là elle pas encoire aveugle, il se passe plein de trucs après ! » – véridique malheureusement). Bien évidemment avec les histoires de fans, c’en est rapidement venu aux mains et des vigiles sont intervenus avec leurs matraques. Ils nous ont foutu dehors après nous avoir copieusement tabassés mais ils ont eu la gentillesse de ne pas trop taper les filles sur le visage et de ne pas viser sous la ceinture pour les gars.
j’en viens au scandale du jour : la boutique Disney. en y entrant nous fûmmes immédiatement frappés par la chaleur et le bruit. On aurait dit que les marmots les plus bruyants et pénibles du monde se sont tous donné rendez-vous ici pour la Convention Internationale des Gamins Pénibles. Mais ce n’était pas tout : devant nos yeux s’étalait ce qui dépasse probablement la mascarade de la mort de Kennedy et du nuage de Tchernobyle. Le coeur du problème, c’est les peluches officielles du dessin animé Ratatouille3. Passe encore qu’elles soient fabriquées par des enfants chinois dans des ateliers du centre de la Chine (j’ai vérifié, c’est marqué sur l’étiquette), c’est surtout qu’elles sont laides à vomir ! Je veux bien croire que le rat du dessin animé n’est pas aussi mignon à la base qu’un nemo ou qu’un stitch, mais de là à en faire une sorte de dépouille miteuse avec des yeux exhorbités4 il y avait une marge qu’ils ont converti en bénéfice net pour la société Disney.
La suite au prochain numéro (le numéro 2 donc).
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