Quiconque dans ce monde a un chat ne peut qu’apprécier au plus au point la vidéo qui va suivre.
En effet, on a facilement tendance à oublier que les chats sont capable d’avoir un coefficient de pénibilité qui dépasse de loin les 10 minutes de pub avant ou pendant un film à la télé, les papys qui roulent 20 km en dessous de la vitessse autorisée et la totalité des miaulements de chats dans le monde1.
A tous les maîtres résignés, cette vidéo est pour vous :
Merci à Norbert pour le lien.
Oui c’est un paradoxe : les chats sont la seule espèce à part l’être humain à pouvoir être plus pénibles qu’eux-même. ↩
Une petite note vite fait et surtout facile pour vous montrer cette petite vidéo. Parce que moi j’aime bien les lapins crétins, ils ont des grosses têtes bien laides et des gros yeux globuleux et vides. Ce qui leur attire toute ma sympathie.
Je viens de voir un article sur NaturaVox, par ailleurs très bien écrit même si j’ai un peu de mal à adhérer aux idées, qui disait en gros que la pollution au CO2 est une vaste farce et que les climatologues seraient bien un peu des charlatans sur les bords.
Je pourrais débattre du sujet puisqu’il se trouve que j’ai une opinion sur la question, mais je n’ai aucune envie de vous la livrer. A la place, on va plutôt parler de ces charlatans de scientifiques.
Je ne compte pas ici décrire précisément l’univers des scientifiques dans une rigueur qu’eux-même applaudiraient. Non, je vais juste me contenter de raconter mes conneries habituelles.
Le scientifique est tout d’abord quelqu’un qui est mal coiffé. Alors que certains savants ont la touffe cranienne au vent, d’autres prennent un grand soin à avoir une coupe de cheveux frisant le ridicule, et frisant tout court parfois.
Le scientifique est omnipotent, du moins jusqu’à ce qu’il soit confronté brutalement avec le quotidien comme au moment de faire cuire du riz, de mettre une machine à laver en route ou encore de programmer son magnétoscope1 (le scientifique se contrefout paradoxalement du high-tech, il découvrira le numérique dans 5 à 8 ans). Piteux et vexé d’être ainsi pris en défaut par des tâches si communes au commun des mortels, il argumentera que son brillant intellect pourrait être bien mieux utilisé qu’à faire des choses aussi futiles.
Le scientifique est parfois une femme. Mais c’est plus rigolo de l’imaginer en homme donc je vous prie de ne pas tenir compte de ce point.2
Le scientifique est querelleur et il aime débatttre. La moindre théorie lancée autour d’une machine à café peut secouer la communauté scientifique internationale pendant environ deux semaines jusqu’à ce qu’un petit plaisantin signale que quand même, un éléphant c’est plus balèze qu’un hippopotame.
Le scientifique n’est pas crédible tant que les hypothèses qu’il avance ne sont pas réfutées par un bon nombre de ses confrères. La justesse d’une théorie est évaluée en fonction du nombre de ses détracteurs : plus il y en a, plus la thèse est solide.
Il existe de par le monde des énigmes insondables qui sont autant de défis pour le scientifique, notamment savoir qui de l’éléphant ou de l’hippopotame est le plus balèze. A ce jour, le débat a fait 34 morts et une centaine de blessés.
Je pourrais continuer l’énumération des fantastiques caractéristiques du scientifique pendant une bonne dizaine d’heures, mais là j’ai ma manicure qui commence dans 10 minutes. Ceci conclu donc mon exposé sur les savants.
Des opinions féminines passablement langues de putes diront que c’est le cas de tous les hommes. Je ne remettrais pas en cause leur jugement, mais j’aimerais bien les voir programmer ce foutu magnéto sans se planter au moins 3 fois. ↩
« Tout de même, j’ai pu constater que beaucoup de notes sur ce blog contiennent des remarques sexistes et mysogines. Je suis outrée ! » Georgette DUPOUY du 75. ↩
Aujourd’hui nous allons parler de la mouche. Cet insecte a pour caractéristiques une idiotie sans limite et des ailes dans le dos.
Lorsque je laisse ma fenêtre ouverte, les mouches entrent naturellement dans la maison, pensant probablement qu’une fenêtre ouverte est une invitation à venir voleter sans autre but que d’énerver les homo sapiens1. Ce qui me donne donc l’occasion de les observer attentivement (oui, j’ai du temps pour ne rien faire).
En pleine journée, à moins de vouloir précipiter la fin du monde en allumant toutes les lumières, celles-ci sont éteintes. Mais les mouches ne sont visiblement pas au courant : vous pourrez les observer chez vous, les mouches tournent quand même autour des lampes et des lustres. Est-ce un comportement génétiquement acquis, une habitude fortement ancrée ?
Toujours cette bonne vieille question de l’inné ou de l’acquis. Notre nouveau président estimerait probablement que c’est inné, mais j’avoue avoir un doute.
Enfin de toute façon, ce n’est pas le sujet de cette note. Non, le véritable objectif de mon propos est de vous révéler une manière efficace et amusante de tuer ces sales petites bestioles vrombrissantes.
Pour ce faire, il faut vous équiper d’une bombe de déodorant Oust2, et d’une pantoufle (moi j’ai pris une tongue, tout objet ayant une forme similaire conviendra).
Premièrement, Vaporisez un coup de Oust sur les mouches. vous devriez observer un ralentissement de leurs mouvements. Ce n’est pas forcément flagrant, attendez au moins 10-15 secondes pour que le déo fasse bien effet.
Deuxièmement, prenez votre pantoufle et Taïaut ! Abattez les mouches en les frappant avec. C’est la partie jouissive du programme. En effet, les mouches sont d’habitude trop rapides, et il faut déployer des trésors de statégie de et vitesse pour arriver à les occire de cette manière. Mais pas dans le cas présent, le Oust les a tellement shootées qu’on peut leur claquer le beignet en toute tranquillité.
Cette astuce serait vraiment très rigolote si je n’attirais pas l’attention sur le fait que si le Oust rend les mouches stones, il y a peu de chances pour qu’il soit vraiment inoffensif pour la santé. Heureusement pour nous, aucun prédateur ne tente de nous frapper avec une pantoufle géante.
Edit informatif du ragondin fleuri : Ca marche aussi avec un déo de base pour vos dessous de bras (merci Albane)
Ce n’est pas tout à fait exact, ils arrivent fréquemment qu’elles en profitent pour copuler dans mon salon. ↩
Vous pouvez essayer avec un autre produit d’une autre marque, mais n’ayant pas fait de tests, je ne peux alors garantir le succès de l’opération. Toutefois, je suis fortement intéressé par tout retour d’expérience. ↩
Le panda est un animal que tout le monde aime, parce qu’il ressemble à un gros nounours tout mignon. Et aussi parce qu’il ne bouffe pas de viande, contrairement à ces collègues ursidés1. Et ça, c’est un bon point pour lui. Imaginez qu’il se goinfre de petits humains pour son goûter ? Il aurait l’air nettement moins mignon avec sa belle fourrure toute tâchée de sang.
Enumérons ensemble les caractéristiques du panda :
Le panda est un bestiau plutôt zen. Il est placide et tout tranquille, mais il pourrait très bien vous arracher la tête d’un coup de patte.
On passe des films porno aux pandas pour qu’ils se reproduisent, et pourtant le sexe ça les intéresse pas vraiment. Quel autre animal a le droit à un tel traitement de faveur ?
Le panda a une alimentation pas du tout variée, et alors qu’il fait partie du genre des nounours qui sont quand même carnivores, lui se la pète en ne bouffant que du bambou qu’il est en plus presque incapable de digérer.
Voilà, pour dire que c’est quand même assez étonnant qu’un animal aussi stupide dans ses choix de vie ait pu survivre aussi longtemps. Mais des chinois ont trouvé le truc pour que cette feignasse en fourrure se rende un poil utile : ils comptent faire du papier avec les pandas.
En fait, ils ne vont pas abattre des pandas pour ça (ils ont déjà assez de mal à les garder en vie), mais ils vont utiliser leurs déjections. Hé ouais, du papier en caca de panda. Explication un poil scientifique : le panda ne digère que 17% de ce qu’il avale, et comme son alimentation est à 95% végétale (du bambou, on vous l’a déjà dit), ça fait environ 84% de matière végétale rejetée par le panda2. Et avec ça, on peut faire de la pâte à papier d’une excellente qualité parait-il.
Je suis partagé dans les utilisations qu’on pourrait faire d’un tel papier. D’un côté ça vient du panda, un animal noble, urbain et rigolo, de l’autre ça reste quand même du caca. Il faudrait donc réserver son utilisation à des supports qui ont besoin d’être classe mais qui ne servent à rien.
Comme les cartes de visite par exemple.
Rien de plus pompeux que la carte de visite. Déjà, c’est un signe de pouvoir : les sous-fifres n’en ont pas, qu’en feraient-ils ? Ensuite, ça fait classe pour un vendeur/négociant/consultant/représentant de tendre une carte d’un air décontracté et complice, le tout accompagné d’un sourire commercial au colgate blancheur.
Le correcteur orthographique de Firefox (panda rouge, on est en plein dans le sujet) me propose boursicoté en remplacement de oursidé. Ca n’a aucun rapport mais j’adore ce mot. Edit : bon en fait c’est ursidé et pas oursidé. Du coup, Firefox propose sidérant en remplacement… ↩
Pour une fois, les chiffres sont exacts. Ca n’arrive pas souvent ici, mais là c’est le cas. ↩