Mes amis, il est des choses dans la vie auxquelles ont ne peut échapper, comme d’aller aux toilettes, de manger, de matter le postérieur des filles1, de grogner contre le gouvernement et de manger du nutella. Bien évidemment certains vont arguer du fait que les stars ne font pas caca (mais comme elles font quand même pipi, elles vont aux toilettes donc j’ai raison), que les grêvistes de la faim ne mangent pas par définition2, que le président ne grogne à priori pas contre ses propres décisions (mais qui ne s’est jamais traité de con pour une décision particulièrement stupide ?) et que certaines personnes n’aiment pas le Nutella. Je le dis tout net, ces gens-là ont le droit de faire ce qu’ils veulent tant qu’ils restent entre eux et qu’ils ne m’approchent pas. Je n’ai rien contre eux, ils sont malades c’est tout3.
Le premier pot de Nutella est sorti des usines Ferrero en Italie le 20 avril 1964. Depuis cette date, chaque année des centaines de milliers de personnes se rassemblent à Alba, en Italie pour fêter la naissance de leur idôle alimentaire. Alors que la plupart des manifestants sont de simples amateurs éclairés, certains ont construit autour du Nutella un véritable culte religieux, dont les dérives sont entre autres des sacrifices de vierges (entendre par là des gens qui n’ont jamais goûté au nutella). Comme les victimes potentielles ne courent pas les rues, ces sacrifices sont extrêmement rares. On trouve aussi des orgies à base nutella (nettement plus sympa), des célébrations en l’honneur de Ferrero et quelques rares missionnaires qui partent dans les pays de l’est prêcher la bonne parole. Pourquoi les pays de l’est ? Et bien parce là-bas les conditions de vie étant ce qu’elles sont, les gens ne peuvent souvent pas s’offrir de Nutella. Les missionnaires, secondés en sous-main par le service poublicité de Ferrero vont dans les campagnes pauvres de l’ex-URSS pour convaincre les familles de vendre leurs organes ou leurs enfants pour acheter cette merveilleuse pâte à tartiner. Evidemment ces dérives se retrouvent aussi chez quelques acharnés de la consommation de Nutella qui sombrent vite dans la dépendance, occasionnant des situations pathétiques, des violences et une déchéance à plus ou moins long terme.
Les spécialistes se sont longuement penché sur la question tout au long de l’histoire du Nutella, certains étant d’ailleurs nettement moins spécialistes que d’autres (ou nettement plus charlatans, à vous de voir). Ainsi lors d’un sondage effectué par la firme Ferrero auprès des pédiatres fin 1963, 89% d’entre eux ont prédit l’échec commercial du Nutella : « Ca ne marchera jamais ! » ont-ils dit pour la plupart. En 1981, François Mitterrand fait toute sa campagne pour les élections présidentielles sur les bienfaits du Nutella, avec le succès que l’on sait (il sera quand même président des Français pendant 14 ans). Peu avant l’an 2000, Paco Rabanne vexé de ne pouvoir créer un pot fashion pour le Nutella4 annonce la fin du monde. Lequel monde, goguenard, lui ricane au nez. A cause d’un refus de la part de la CIA en 1988 d’équiper les combattants Afghans de rations de survie au Nutella, Oussama Ben Laden et son organisation Al-Qaida décident de se venger le 11 septembre 2001 en faisant s’écraser un paquet d’avion aux Etats-Unis. Il a d’ailleurs ponctué ses actes de cette célèbre citation : « Les occidentaux volent le peuple, le Nutella at Allah nous rendrons la liberté ! ». En 2005, Richard Stallman, figure emblématique du Logiciel Libre tente de rendre la recette du Nutella Open-Source. Le monde lui rit au nez, le cantonnant désormais à ses utopies et à une grosse barbe bien laide.
Mais que contient donc le Nutella qui passionne à ce point les foules ? Et pourquoi ses multiples concurrents sont incapables de rivaliser avec cette pâte à tartiner ? Est-ce l’emploi de noisettes généreuses et savoureuses ? Est-ce un dosage des ingrédients savamment étudié (40 ans d’expérience ne trompent pas) ?
Non bien sûr, d’autant que la recette du Nutella change d’un pays à l’autre afin de s’adapter au mieux aux habitudes gustatives de chacun. Un laboratoire anglais a publié le 7 janvier de cette année5 les résultats d’une étude approfondie sur les composants du Nutella qui risquent fort de faire l’effet d’un pachyderme dans une mare.
D’après John Diggles, chercheur émérite, le Nutella contient une substance hautement addictive, la nutelline. Son pouvoir de dépendance surpasserait aisément la nicotine et la caféine pour le placer au même niveau que la cocaïne. Dans le même temps, la nutelline donne un arôme savoureux et unique à la pâte à tartiner.
Mais où trouve-t-on la nutelline ? Les avis sont sévèrement partagés au sein de la communauté scientifique, au point de reléguer l’existenciel débat de savoir qui est le plus fort entre l’éléphant et le rhinocéros au second plan. Certains affirment que c’est une molécule de synthèse, d’autres rétorquent que les Chinois et les Atlantes connaissaient déjà cette substance, dont ils se servaient pour empêcher les esclaves et les serfs de s’enfuir en les rendant accros sans possibilité de s’en procurer par eux-mêmes. La véracité de ces propos est hautement mise en doute par l’absence flagrante de preuves.
Le Nutella (il y a d’ailleurs un débat ouvert et houleux sur le genre du Nutella que la firme Ferrero a été incapable de trancher jusqu’à présent. Le genre communément admis est masculin, bien que Nutella soit basé sur Nut – la noisette en anglais – et ella, diminutif italien de genre féminin.) est donc un sujet sensible sur lequel ferait bien de se pencher nos dirigeants pour redresser l’économie mondiale et notre pouvoir d’achat par la même occasion. Nos voisins Outre-atlantique l’ont déjà compris et les candidats à la Maison Blanche ne cessent de se pavaner en mangeant du Nutella tout le long de leur campagne, afin de montrer au peuple américain qu’ils le comprennent et sont proches de lui.
Le Nutella, c’est la vie.
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Je me suis découvert un autre super-pouvoir récemment : mon inconscient sait quand je vais tomber malade, et il me pousse à poser un jour de congé pour quand ça arrivera.
En effet dans la semaine dernière, je me rend compte que j’avais posé mon vendredi. Alors vous allez dire : « Mais quel boulet, il sait même pas quand il est en vacances ! ». Bah oui, c’est l’avantage d’avoir un boulot qui me plaît avec des horaires flexibles et un environnement de travail sympa et sans pression1. Arrive le jeudi soir, je suis tout content d’être en week-end, et pour fêter ça je me pose dans le canapé pour une soirée télé (j’ai une vie palpitante, mais pas toujours).
Et là, c’est le drame. Un vieux mal au bide m’assaille2. Suivi de près par une sympathique envie de renvoyer mon contenu gastrique, le tout saucé par une petite fièvre assez discrète pour ne pas remarquer qu’elle mais suffisante pour mettre en valeur le fait qu’il y a quelque chose qui cloche dans la superbe mécanique de pointe qu’est mon corps.
Je me traîne donc jusqu’à ma chambre, tout en évitant de me vautrer largement dans l’escalier, et je tombe sur le lit comme un immeuble sur une vieille dame. Et là j’ai fait un rêve assez étrange dont je vais bien évidemment vous narrer le contenu :
Dans ce rêve je suis moi, mais en tout petit. je me balade dans mon corps, entouré par une armée de schtroumphfs rouges qui s’en vont combattre le terrible mal qui me ronge affreusement3. Je les suis donc, en évitant de me faire écraser par les gros chars d’assaut en forme de lapin de pâque en chocolat blanc. Ca et là se dandinent d’impressionnants poulets de guerre alors que des éléphants de chasse nous survolent.
Tout ce petit monde file vers l’estomac, qui contrairement à ce que je pensais n’est pas une sorte de poche pleine de liquide nauséabond, mais un vaste champ un peu boueux au centre duquel règne une pagaille intense. Mes troupes corporelles se jettent contre l’armée adverse, qui est composée de minimoys verts pâle, de sumos en gélatine, de monstrueux poneys en réglisse et d’autres horreurs variées et suintantes.
Ca hurle, ça piaille, ça s’insulte dans des langues fleuries avec des mots qui ne le sont pas moins. Les combattants font leur boulot non avec des armes mais en bouffant leurs adversaires. C’est impressionnant de voir mes schtroumpfs ouvrir des gueules béantes et gober quasiment en totalité les minimoys ennemis. Les morts et les bouts de viande fusent un peu partout. Bizarrement je n’ai pas peur, au contraire. Je goûte un bout de poney, m’aperçois que c’est pas mauvais, et me lance dans l’action. Je mords, je broie avec mes énormes chicots, je m’amuse comme un petit fou.
Enfin jusqu’à ce que je tombe contre le général de l’armée ennemie, un gigantesque ballon de volley coiffé de la couronne royale des lutins. Mes troupes se cassent littéralement les dents dessus sans parvenir à le mettre à mal. C’est alors qu’au beau milieu du champ de bataille, j’entends des voix faire des jeux de mots d’une vilainie absolue. Je vois Atchoum, Norbert et Tom Pouce s’avancer en devisant tranquillement, et le général ennemi se dégonfler à vue d’oeil devant la puissance et la majesté de ces petits êtres poilus et courtauds.
Ensuite je me suis réveillé. Avec la bouche pateuse et un morceau de sumo coincé entre les dents. Les deux lutins et le nain étaient toujours en train de papoter sur le lit.
Ensuite je me suis réveillé. Pour de bon cette fois. Et j’ai promis de ne jamais plus essayer de mélanger du nutella avec de la sauce de soja, c’est vraiment trop fort pour moi.
La morale de cette histoire, c’est que raconter des rêves qui ne se sont même pas vraiment produits sur un blog fait tomber sa voiture en panne, la mienne refuse obstinément de démarrer. Même si je la menace de la changer par une saxo bleue qui n’a plus de freins.
Je parle souvent pour ne rien dire, vite je commente !
Comme la journée d’hier a été longue, j’ai astucieusement choisi de la relater en deux parties, comme les téléfilms moisis de TF1 ou M6. Bien. Pour situer un peu les faits, il faut rappeler que la veille c’était le tournoi de rentrée du volley, qui s’est terminé nettement après l’heure du crime.
Samedi matin donc, rendez-vous 10h et demi au parking de l’autoroute de Bourges. J’ai quand même accompli l’exploit d’arriver à l’heure, grapillant même cinq minutes sur l’horaire prévue1. 5 minutes plus tard, alors que tout le monde est prêt et qu’Agnès lance pour blaguer « Est-ce que tout le monde a son billet pour le concert ? », je me rend compte qu’une fois de plus ma réputation de boulet se justifie, le billet trône en effet bien en évidence chez moi, il a fallu y retourner pour le récupérér.
Je vous passe le trajet jusqu’à la capitale, il est inintéressant. Une fois garés (et après avoir roulé et reroulé dans une belle bouse de chien assez odorante), direction Mc Do pour savourer une ration de lipides bien méritée. Pour info les misérables salariés des Mc Do de Bourges peuvent être fiers d’être dix fois plus efficaces que leurs homologues parisiens alors qu’ils sont moins nombreux. Je passe sur l’état général du « restaurant », qui était uniformément recouvert d’une couche de graisse. Les serveurs n’étaient pas en reste, avec leurs t-shirts tachés et dépouillés (véridique).
Nous avons eu la chance d’assister à une descente de l’inspection sanitaire, c’était très impressionnant. Nous mangions tranquillement quand tout à coup il y a eu un gros bang, des types vêtues d’une combinaison blanche ont traversé les fenêtres et nous ont mis en joue, maîtrisant les serveurs et assommant le manager qui tentait de s’enfuir. Puis leur chef est entré, un petit type tout insignifiant, habillé d’un costume noir mal taillé et de grosses lunettes marron. Il a regardé un peu partout, flairant de ci-de-là en fronçant le nez, puis il a abattu un serveur à bout portant pour être sûr d’avoir l’attention de tout le monde. Il a ensuite fait tout un discours sur la nécessité de vivre en civilisés et de ne pas céder à la facilité en se vautrant dans la fange et tout. Puis il a craqué une allumette et l’a lancé sur le comptoir. Avec l’huile et la graisse le Mc Do a commencé à prendre feu, donc on ne s’est pas attardés et on a filé dans le Quick juste à côté. Pas de bol, l’inspection sanitaire venait d’y passer et avait déjà tué tout le monde.
Du coup nous sommes partis zoner sur les Champs Elysées, lieu privilégié où on peut voir des clochards cotoyer des mecs qui s’emmerdent comme des rats morts à la terrasse d’un café où la moindre consommation coûte un demi-rein au quidam moyen. On y croise des tenues vestimentaires étranges, comme une femme habillée d’un grand abat-jour violet, des gens qui portent des lunettes plus grosses qu’une baie vitrée2 et une femme qui arborait des bottes en fourrure du plus mauvais goût (elle aurait marché dans un chat d’après Mehdi).
Vous le savez, je n’hésite pas à donner de ma personne pour vous offrir la meilleur information possible. J’ai donc personnellement testé les sièges des boutiques Adidas et Nike, c’est Nike qui l’emporte haut la main même si en terme de confort pur c’est pas vraiment ça. Nous sommes passé à Virgin, et ces gens sont complètement inconscients : ils laissent traîner la saison 5 de la Petite maison dans la prairie en Dvd juste à l’entrée. Les gens avec moi se sont jetés dessus, bataillant sur des points obcurs du scénario (« Mais siii, là elle pas encoire aveugle, il se passe plein de trucs après ! » – véridique malheureusement). Bien évidemment avec les histoires de fans, c’en est rapidement venu aux mains et des vigiles sont intervenus avec leurs matraques. Ils nous ont foutu dehors après nous avoir copieusement tabassés mais ils ont eu la gentillesse de ne pas trop taper les filles sur le visage et de ne pas viser sous la ceinture pour les gars.
j’en viens au scandale du jour : la boutique Disney. en y entrant nous fûmmes immédiatement frappés par la chaleur et le bruit. On aurait dit que les marmots les plus bruyants et pénibles du monde se sont tous donné rendez-vous ici pour la Convention Internationale des Gamins Pénibles. Mais ce n’était pas tout : devant nos yeux s’étalait ce qui dépasse probablement la mascarade de la mort de Kennedy et du nuage de Tchernobyle. Le coeur du problème, c’est les peluches officielles du dessin animé Ratatouille3. Passe encore qu’elles soient fabriquées par des enfants chinois dans des ateliers du centre de la Chine (j’ai vérifié, c’est marqué sur l’étiquette), c’est surtout qu’elles sont laides à vomir ! Je veux bien croire que le rat du dessin animé n’est pas aussi mignon à la base qu’un nemo ou qu’un stitch, mais de là à en faire une sorte de dépouille miteuse avec des yeux exhorbités4 il y avait une marge qu’ils ont converti en bénéfice net pour la société Disney.
La suite au prochain numéro (le numéro 2 donc).
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Après un spam intensif qui a dépassé de loin celui d’Atchoum pour son site, une certaine personne m’a traîné pour aller donner mon sang hier. Bien évidemment je n’étais pas super consentant, et je passerai donc sur le spectacle pathétique que j’ai offert : les gens ont pu voir un type de 27 ans se rouler par terre en pleurnichant qu’il ne voulait pas y aller et qu’il allait mourir et qu’il avait un mot de sa maman et qu’il avait justement un cours de poney et que ce serait dommage de le rater.
Nous sommes finalement arrivé au camion, qui affichait fièrement sur un des côtés « Boucherie Sanzot »1. Il faut reconnaître que tout était très bien organisé, on nous a remis des questionnaires dont voici un extrait :
- Avez-vous mangé ou bu des choses pas bonnes pour votre organisme ces deux derniers jours ?
- Pensez-vous qu’un président peut n’être qu’un nabot cocu ?
- Avez-vous participé à une partouze ces quatre derniers mois ?
- Si oui, avec seulement des humains ?
- Êtes-vous illettré, auquel cas vous avez probablement répondu au pif sur les questions précédentes ?
- Changez-vous régulièrement de partenaire sexuel ?2 ?
- Êtes-vous intéressé par la vente d’un de vos reins ?
Après avoir remis le questionnaire à une vieille dame qui grommelait en continu en bavant un peu, on nous a fait entrer dans le camion, plus exactement on nous y a tassé à une vingtaine de personnes dans un espace clos et non aéré de 6m². On a attendu pendant 2h et 45 minutes, puis la porte donnant accès à l’autre partie du camion s’est enfin ouverte. Moi si j’ai un conseil à donner aux organisateurs de ce foutoir, ce serait d’éviter une telle attente, il y a cinq personnes qui se sont évanouies et elles ont été piétinées par les autres, quel gâchis !
La partie pour prendre le sang était donc carrelée en blanc du sol au plafond, mais visiblement le personnel n’était pas fan de nettoyage, il restait beaucoup de sang sommairement essuyé avec un chiffon crasseux sur les murs. On nous a trié par ordre de contenance, car les dons du sang se font au prorata de notre volume corporel : on prend beaucoup plus de sang à un gros grand qu’à un nabot tout chétif.
Pour surfer sur la vague biologique et alter-mondialiste, on n’emploie pas d’aiguilles : ce sont des chauve-souris qui sont chargées de pomper le sang, on les place sur le bras ou dans le cou, elles vous mordent et elles aspirent goulûment votre précieux liquide rouge. Pour les enfants en bas âge, on emploie plutôt des sangsues. Une fois la chauve-souris pleine, un garçon boucher vient l’attraper et la presse au dessus d’un bidon pour lui faire recracher tout le sang qu’elle a gobé. Puis il la laisse se reposer et il en fixe une autre sur vous. En général les employés sont plutôt cool, alors que leur direction leur impose de pomper quatre litres et demi, ils s’arrêtent à quatre si vous leur donnez votre portefeuille.
La dernière fournée de chauve souris sert à remplir des petites éprouvettes dans le but de faire des tests sur votre sang. Ce qui ne sert pas à grand chose à mon avis puisque les précédentes suscions sont déjà mélangées avec le sang de tout le monde. D’ailleurs ça a l’air d’être du pipeau ces histoires de A, B, AB et O, ils ne s’embêtaient pas avec ça dans le camion. Les tests sont extrêmement courts : ils font réchauffer un peu le sang, ils le regardent à la lumière et ils le goûtent. On peut aussi boire un peu de notre propre sang en cocktail à condition de signer le formulaire de don d’organes. Personnellement, j’ai pas très confiance dans le don d’organe de mon vivant, même si j’ai deux poumons et deux yeux, je ne suis pas sûr que ça fonctionne très bien si on m’en prélève un de chaque, surtout qu’ils le font à l’arrache et sans anesthésie.
Finalement on a pu ressortir vers minuit, et on s’est fait agressé en rentrant à la voiture par de jeunes cadres héroïnomanes en manque. Coup de bol les infirmiers m’avaient déjà piqué mes affaires, j’ai donc juste été tabassé.
Le don du sang c’est nul, on m’avait dit qu’on pouvait y manger et tout ce que j’ai mangé c’est des poings dans le faciès. En conclusion si j’avais un conseil à vous donner, c’est « n’y allez pas, c’est nul. ». Vous êtes prévenu.
Et paf, encore un message secret pour vous insulter, bande de gaufres.
Note : Bien évidemment, tout ce qui est marqué ci-dessus est un ramassis d’âneries. Donnez votre sang, ça fait pas mal et ça fait même pas peur. Pourtant j’ai pas un amour particulier pour les aiguilles mais tout s’est bien passé et les gens sont très sympa là-bas. Et on peut manger autant qu’on veut en plus.
Je suis une blonde, vite je commente !
Il y a des fois où je suis vraiment un grand naïf. Si si. Prenons un exemple tout bête1: Lorsque mon téléphone sonne 5 minutes avant que je doive sortir du boulot, j’ai le réflexe de décrocher. Alors que franchement, quelles sont les chances pour que ce soit un faux numéro ou que ce soit juste pour me souhaiter une bonne soirée ? zéro, ou presque. Ce sera automatiquement un dépannage informatique chiant, long et urgent car l’univers est fait comme ça.
Prenons un autre exemple : quand je fais mes courses, j’aime prendre des paquets de croquettes aux saveurs variées pour mes chats. Ca reste toujours la même marque en revanche. Ca ne sert à rien puisque les chats peuvent très bien manger le même truc tout au long de leur vie, mais j’aime bien quand même.
Il existe ainsi des croquettes au lapin, au boeuf, au poisson et au poulet je crois. Comme je prends des sacs de croquettes en format semi-king size (il existe plus gros, mais c’est pour les fauves apparemment), tous les parfums n’étaient pas proposés pour une probable et obscure raison marketing. Il y a deux semaines en passant devant le rayon je vois qu’ils ont enfin sorti les croquettes au boeuf dans le format que je prends. Ni une ni deux, j’achète, tout fier de faire plaisir à mes chats qui quand même aiment bien les croquettes au boeuf.
Et bien j’ai été bien puni, car l’ingestion de ces croquettes au boeuf par mes patapoufs poilus rend l’odeur des cacas de chats tout à fait horrible. Parce que déjà ça pue une crotte de chat. Mais là c’est pire. Et vu que c’est un énorme sac, je dois encore les nourrir avec pendant au moins 2 semaines. Moi qui naïvement2 pensait que toutes les croquettes se valaient, j’était si fou de penser ça.
Et en plus de ça, je crois qu’ils font plus caca qu’avant. Soit pour m’emmerder (pas au sens littéral, quoique…), soit parce qu’ils assimilent moins de trucs avec ces croquettes.
Alors évidemment, si vous n’aimez ni les chats ni le caca, cette note va vous ennuyer fortement. Dans un monde parfait, cette note serait à caractère universel et intéresserait tout le monde. C’est pourquoi je lance la formule : « lecteur intéressé ou dédommagé« . Si cette note ne vous a pas plu indiquez-moi votre adresse, je vous dédommagerai en croquettes pour chats au boeuf.
Je veux coucher avec Dric, vite je commente !