Je tiens à rassurer les deux robots spammeurs qui tentent de venir me polluer régulièrement, je vais bien. Mon escapade chez les lutins s’est bien terminée, je suis entier et pas plus sain d’esprit qu’auparavant.
Après un superbe retard de 30 minutes de la SNCF pour arriver sur Paris, voilà que cette agglomération que j’abbhore a eu la bonne idée de posséder deux rues des Boulets. Déjà un nom pareil, faut aller le chercher, mais en plus il existe deux fois : la rue de Boulets et la rue NEUVE des Boulets. Bref, une fois arrivé, c’est l’heure de la rencontre. J’ai magnifiquement reconnu tout le monde, sans me planter ni rien.
On a donc passé la soirée à deviser des lutins, et un peu de la politique (mais sur ce terrain le roi s’est retrouvé un peu seul quand même). L’occasion d’aborder les sujets qui fâchent, comme la triche manifeste du lotolutin ou cette foutue réforme des bâtiments.
Perfouras était en cuisine, enchaînant les crêpes. Je pense que si on l’avait laissé faire, on aurait pu nourrir une petite centaine de personnes pendant 15 jours.
MQB, qui a avoué le ridicule de son nom, est un fayot auprès du roi même en vrai. Mais il vise super bien les gens quand il leur jète un truc du haut du 7e étage. Et merci à lui de m’avoir accueilli.
Le roi est un looser, c’était le seul à fumer.
Kyubi a passé sa soirée à chercher qui pouvait bien être son 3e gamin.
Neitanod va tricher comme un porc au Graineball, puisqu’il est le seul à savoir quels entraîneurs valent le coup.
Dric est bien content d’avoir vu cette brochette de mécréants.
Seulement 10 minutes de retard au retour, et un bouquin de 650 pages torché pendant ce bref séjour. Je me suis bien marré, j’ai appris deux-trois trucs sur les gens qui viennent sur le royaume. A refaire sans hésiter.
Je suis un fan de curling, vite je commente !
Moi j’aime bien les pandas.
Le panda est un animal que tout le monde aime, parce qu’il ressemble à un gros nounours tout mignon. Et aussi parce qu’il ne bouffe pas de viande, contrairement à ces collègues ursidés1. Et ça, c’est un bon point pour lui. Imaginez qu’il se goinfre de petits humains pour son goûter ? Il aurait l’air nettement moins mignon avec sa belle fourrure toute tâchée de sang.
Enumérons ensemble les caractéristiques du panda :
- Le panda est un bestiau plutôt zen. Il est placide et tout tranquille, mais il pourrait très bien vous arracher la tête d’un coup de patte.
- On passe des films porno aux pandas pour qu’ils se reproduisent, et pourtant le sexe ça les intéresse pas vraiment. Quel autre animal a le droit à un tel traitement de faveur ?
- Le panda a une alimentation pas du tout variée, et alors qu’il fait partie du genre des nounours qui sont quand même carnivores, lui se la pète en ne bouffant que du bambou qu’il est en plus presque incapable de digérer.
Voilà, pour dire que c’est quand même assez étonnant qu’un animal aussi stupide dans ses choix de vie ait pu survivre aussi longtemps. Mais des chinois ont trouvé le truc pour que cette feignasse en fourrure se rende un poil utile : ils comptent faire du papier avec les pandas.
En fait, ils ne vont pas abattre des pandas pour ça (ils ont déjà assez de mal à les garder en vie), mais ils vont utiliser leurs déjections. Hé ouais, du papier en caca de panda. Explication un poil scientifique : le panda ne digère que 17% de ce qu’il avale, et comme son alimentation est à 95% végétale (du bambou, on vous l’a déjà dit), ça fait environ 84% de matière végétale rejetée par le panda2. Et avec ça, on peut faire de la pâte à papier d’une excellente qualité parait-il.
Je suis partagé dans les utilisations qu’on pourrait faire d’un tel papier. D’un côté ça vient du panda, un animal noble, urbain et rigolo, de l’autre ça reste quand même du caca. Il faudrait donc réserver son utilisation à des supports qui ont besoin d’être classe mais qui ne servent à rien.
Comme les cartes de visite par exemple.
Rien de plus pompeux que la carte de visite. Déjà, c’est un signe de pouvoir : les sous-fifres n’en ont pas, qu’en feraient-ils ? Ensuite, ça fait classe pour un vendeur/négociant/consultant/représentant de tendre une carte d’un air décontracté et complice, le tout accompagné d’un sourire commercial au colgate blancheur.
Si on raccourcit un peu ce propos, ça donne :
Les commerciaux, c’est du caca de panda.
C’est tellement vrai que ça m’arrache une larme.
Source : Tropbontropcon.fr, Wikipédia.
Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !
Un autre sombre individu, ricaneur patenté de son état et prénommé Norbert, a demandé à ce qu’on parle de sexe ici. Soit, il en a le droit.
J’ai eu beau chercher, je n’ai rien trouvé d’exceptionnel sur la sexualité de la vigogne, donc on ne va pas s’étendre là-dessus. Nous allons donc parler de la sexualité de Norbert. Comme je ne connais presque rien de ce bonhomme, je me suis documenté à travers les nombreux articles qui parlent de lui sur le web.
Norbert est un individu de sexe masculin, il fait d’ailleurs partie de l’infâme infime partie de l’humanité qui est tellement masculine qu’elle ne possède pas de chromosome X. Oui, Norbert n’est que Y, à l’instar du Village People qui faisait le Y dans YMCA. Pour autant, Norbert n’est pas gay1. Certains lui attribuent même la capacité de se reproduire sans femme lorsqu’il est en présence d’un environnement monarchique miniature.
Notre homme étant un mâle pur, il est sexuellement irrésistible pour la plupart des femmes2, c’est un fait établi et reconnu depuis 1996 lors de la convention internationale des fabricants de gomina. Norbert peut donc par sa seule présence faire tomber enceintes les femmes autour de lui3 ; cependant notre homme n’aime pas utiliser cette méthode, préférant donner libre cours à sa libido. D’après un sondage IFOP de 2003 réalisé sur les 3 millions de femmes à qui il a fait l’amour, 98% d’entre elles ont eu 3 orgasmes ou plus, 22% se sont évanouies de plaisir et 116% voudraient à nouveau coucher avec lui.
Bien sûr, un tel succès à attisé la jalousie de nombre d’hommes, surtout ceux qui étaient mariés aux femmes que Norbert à conquis. C’est pourquoi le 3 janvier 2007 une foule d’individus en colère a lapidé Norbert sur la place de la Concorde à Paris. Deux autres agressions avaient déjà eu lieu le 26 juin 1999 (un jet d’acide en pleine figure) et surtout le 11 septembre 2001, où des radicaux barbus n’ont pas hésité à jeter des avions dans les buildings que Norbert visitait à New York. Il va sans dire que suite à ces violences, notre homme fut complètement défiguré, mais il continua malgré tout d’être un sex-symbol adulé.
Comment est-ce possible ? Pour comprendre le phénomène, il nous faut parler des échanges chimiques entre les êtres humains. Grossièrement, il s’agit d’odeurs que nous pouvons capter mais de façon inconsciente, les phéromones ; c’est ce qui crée l’attirance entre deux êtres. Une étude sur Norbert a révélé que son corps produisait des phéromones à caractère sexuel en quantité plus importante que l’ensemble des humains habitant en banlieue parisienne. voici donc, chers lecteurs, le secret de Norbert le sursexuel.
Bien évidemment, c’était avant le drame. Car il y a trois jours, le 1er avril 2007, Norbert a perdu son troisième testicule après un accident de poney. L’analyse de la dépouille du testicule a clairement prouvé qu’il était à l’origine du fantastique pouvoir sexuel de Norbert. Nos correspondants viennent de nous apprendre que celui-ci se serait suicidé en mangeant l’emballage d’un paquet de céréales.
Sources : Wikipedia, Norbert.net, norbertlechat.com, Chez Norbert.
NB : Ah ah, ce bon vieux Norbert. Je pourrais dire que j’ai tout inventé, mais comme je ne connais rien de la vie de ce type, il reste une minuscule possibilité que j’ai raison. Restez méfiants donc. Et j’espère que l’exemple de Norbert vous dissuadera à tout jamais de faire du poney.
Je parle souvent pour ne rien dire, vite je commente !
On a tous dans notre entourage des gens qu’on évite à tout prix, à qui on ne veut pas parler. Le genre de personnes que la pitié nous interdit de molester, mais qui le mériteraient quand même.
Vous dites « ah oui, j’en connais plein ! ». Sachez cependant que vous êtes probablement le boulet de quelqu’un. Peut-être même quelqu’un que vous considérez comme un vrai ami, quelqu’un en qui vous pensez pouvoir avoir confiance et tout. Et là ça vous coupe un peu la chique quand même. Mais rassurez-vous, cette personne est elle-même le boulet de quelqu’un d’autre.
Cette chronique va donc illustrer au fil de ses propos les stéréotypes de boulets qu’on peut croiser dans sa vie. Commençons donc si vous le voulez bien (et même si vous ne le voulez pas, c’est quand même mon blog et je vous merde) par les petites vieilles.
Il y a beaucoup à dire sur ces petites vieilles. D’abord, elles ont l’air fragile et un peu perdu. ce serait pourtant une grosse erreur de les sous-estimer ainsi : la petite vieille est par essence une source de petits tracas sans fin. La petite vieille se divise en plusieurs catégories :
– La classique : elle tente de vous passer devant le nez aux caisses, elle vous demande votre place assise (et durement conquise) dans les bus ou les métros, elle abuse sans vergogne de votre taille et votre jeunesse pour vous faire attraper ses valises de 20kg chacune en descendant du train.
Où la trouver : partout, elle a envahi le monde depuis trop longtemps pour qu’on puisse l’éradiquer.
Comment s’en dépêtrer : regardez-là dans les yeux et dites-lui que vous étiez avant elle dans la file d’attente.
– La gentille : elle a un air tellement craquant qu’on ne peut rien lui refuser, et elle en profite. C’est celle que vous ne pouvez pas abandonner sur le parking avec son chariot impossible à pousser, que vous aller accompagner jusqu’à sa voiture, lui charger les courses dans le coffre le tout sous une pluie battant, et qui va passer 10 minutes à vous remercier pendant que vos propres courses se détrempent sous la pluie.
Où la trouver : je viens de vous le dire, sur le parking sous la pluie.
Comment s’en dépêtrer : Faites lui un grand sourire et partez sans la regarder.
– La bavarde : c’est souvent votre voisine, elle vous accoste toujours au moment où vous êtes pressé(e) et vous raconte ses misères de vieille dame. Elle vous dit tout sur les ragots de voisinage, vous parle de gens que vous n’avez jamais vu et tente de vous extorquer des renseignements qu’elle pourra replacer dans ses conversations futures.
Où la trouver : A sa fenêtre, mais de toute façon c’est elle qui vous trouve lorsque vous sortez de chez vous en retard pour le boulot.
Comment s’en dépêtrer : Ne lui prêtez pas attention, montez dans votre voiture et foncez.
– La pleurnicheuse : elle est veuve, ses enfants la délaissent et elle n’a plus d’amies. Elle va vous parler pendant des heures de son défunt mari, vous indiquant avec beaucoup de détails de quelle façon il est décédé. Elle va aussi mentionner sa famille ingrate, ses soucis d’argent et son chat qui s’est fait écraser. elle a des larmes qui coulent, elle sanglote et vous râbache sans arrêt ses misères.
Où la trouver : Là encore, c’est elle qui vous trouve.
Comment s’en dépêtrer : C’est impossible. Sa stratégie est trop au point, vous êtes piégé(e).
Il est à noter que la plupart des petites vieilles ne se contentent pas d’une seule catégorie. Elles cumulent allégrement vos ennuis. Et dites-vous bien que vous n’avez aucune chance contre elles, elles ont 70 ans d’expérience et des techniques bien rôdées.
Ceci conclut l’exposé du boulet du jour.
Je voudrais la paix sur le monde, vite je commente !