La publicité c’est un monde fantastique, dans lequel tout est permis ou presque. Plus exactement, c’est un monde dans lequel on se permet n’importe quoi. Parlons de la pub télé de Dim pour les soutien-gorge Dim Beauty Lift qui passe actuellement (début janvier 2011 donc), dont voici l’affiche :
Je suis bien forcé de faire de la pub pour Dim, mais c'est à mon corps défendant
Comme nous le voyons, ce sous-tif a pour but de rendre ses seins ronds de 20 ans à cette femme qui… Quoi ?! Mais attendez, ça ne va pas du tout !
Pourquoi utiliser un mannequin anorexique de 18 ans et disposant donc d’une poitrine inexistante1 pour vanter les mérites d’un produit visiblement destiné à des femmes entre 35 et 45 ans (et plus, soyons fous) qui veulent que leurs seins retrouvent l’apesanteur de leurs vingt printemps ? De plus les femmes ayant une petite poitrine sont nettement moins concernées par ce problème puisque le poids de leurs seins est moindre, et donc moins soumis à cette pesanteur fatale ; ce qui implique que le coeur de cible de ce sous-tif a une poitrine nettement plus importante que celle de cette pauvre jeune fille qui souffre visiblement de malnutrition. En clair, on vise ici les Cougars qui sont aussi appelées MILFs (Mother I’d Like to Fuck) dans les pays anglophones, ce qui est assez explicite je trouve.
Je ne sais pas quel est le panel de crétinsatifs qui a pondu cette campagne, mais je les soupçonne d’être un peu trop déconnectés de la réalité. Revenons un peu sur le contenu de la publicité télé : une soirée d’anniversaire dans un gigantesque appartement parisien, une jeune femme fête ses 30 ans (faut compter toutes les bougies, c’est chiant) et ses amies lui offrent… un soutien-gorge ! Alors que en vrai elle aurait sans doute préféré un iPhone, un chien ou même un strip-teaseur, va savoir. Ravie, la jeune gourde enfile la pièce de lingerie2 et woooh, c’est magique tellement elle retrouve des seins fermes et ronds de vingt ans. J’ai bien regardé, moi j’ai pas trouvé que ça lui faisait des seins ronds. En même temps la pauvre a déjà du mal à remplir ce sous-tif (elle s’habille d’ordinaire en 16 ans, au rayon adolescentes), alors que ça lui fasse en plus des jolis seins en pomme tiendrait quasiment du miracle. Bref, c’est quand même incroyable d’arriver à tomber autant à côté de la plaque en une seule pub. A part des grands couturiers qui trouvent que la taille 34 est un équivalent de XXL, je ne vois pas qui ça peut attirer.
Alors qu’il aurait suffit de jouer la carte suivie par Dove et de montrer des femmes de 40 ans à la poitrine généreuse en train de draguer ouvertement des p’tits jeunes de vingt piges, et le tour était joué. En plus ça aurait fait légèrement scandaleux et tout le monde en aurait parlé.
Pour la petite anecdote, le genre MILF est également une catégorie de porno très répandue qui a même ses récompenses annuelles (et qui permet de recycler les stars du porno de plus de 35 ans, c’est bien commode). Comme quoi il y avait moyen de trouver le consensus d’un très large public aussi bien masculin que féminin sans pour autant sombrer dans le mannequin filiforme.
Pour l’ensemble de ce ratage, je décerne donc le Prix Spécial de Globalement Inoffensif catégorie « J’ai rien compris » à Dim et à son agence de pub.
Il ne m’a pas fallu bien longtemps de mon côté pour trouver une MILF qui soit bien plus en adéquation avec la ligne éditoriale de ce blog que le squelette de la première illustration :
Catherine Bell, née le 14/08/1968
Note : des gens m’ont largement devancé sur le sujet et ont dit à peu près la même chose que moi, mais promis j’ai pas copié (je ne suis tombé sur ces articles que lors de ma recherche d’illustration de l’affiche de DIM): Le Post, DigitalMarmelade et AnaisMisfits. Et Albane a aussi trouvé que c’était n’importe quoi, comme quoi ce n’est pas uniquement mon regard masculin enclin aux bimbos qui est en cause.
Edit : Allez aussi lire le commentaire de Liz qui proteste à son tour non pas contre les mannequins maigres mais contre la norme des bimbos. Un peu de contradiction est toujours bien venue.
Je connais personnellement Chuck Norris, vite je commente !
On mesure rarement tous les risques qu’on prend au quotidien. Tenez, rien qu’en sortant de chez vous vous pourriez vous faire renverser par un camion, vous faire attaquer par un extra-terrestre ou vous faire aplatir par un avion dont les moteurs sont tombés en panne et qui aurait le bon goût de venir s’écraser sur votre petite personne.
C’est pour cela que des gens forcément bien intentionnés ont inventé les assurances. Passons sur l’hypocrisie de ce milieu, dont la plus flagrante est que l’assurance-vie ne vous garanti absolument pas contre la mort. De toute façon il vous tombera toujours une tuile sur la tête qui ne sera pas couverte par la flopée d’assurances auxquelles vous aurez souscrites. Le calcul d’un assureur est simple, vous devez lui filer un maximum de sous qu’il essaiera de ne jamais vous rendre. De fait, personne ne vous souhaite autant de bonheur et de bonne santé que votre assureur, car moins vous avez de soucis moins vous lui coûtez.
Il est bien entendu que les assureurs n’ont pas affaire qu’à des gens qui vivront centenaires sans aucun souci, qui n’auront jamais d’accident de voiture ou d’infiltration d’eau dans le plafond, sans se faire cambrioler ou avoir un appareil qui tombe en panne. Le problème fut soulevé à l’Assemblée Générale du Club Secret des Compagnies d’Assurances en 1612, association regroupant la plupart des assureurs depuis l’invention de ce métier1. Le débat fut houleux, bien que très calme comparé au fameux Congrès Scientifique de l’Académie de Boston en 1902, pendant lequel on essaya de trancher la question de savoir qui était le plus balèze entre un éléphant et un rhinocéros2.
Un petit malin, fondateur d’une compagnie d’assurance assurant les autres compagnies d’assurances (ne rigolez pas, ça existe vraiment et c’est le principe de la réassurance) proposa la mise en place de clauses suspensives qui permettrait de filer par la porte de derrière en cas de réclamation de dédommagement de la part des assurés-clients.
Evidemment les clauses suspensives furent d’abord totalement farfelues. Parmi les milliers de contrat-types répertoriés dans les archives de la Bibliothèque Secrète du Club Secret des Compagnies d’Assurances3, on trouve notamment ces clauses rédigées par une compagnie peu scrupuleuse peu après cette assemblée :
Sont exclus des sinistres :
– Les accidents de circulation, quelque soit l’implication de l’assuré dans ceux-ci.
– Les sinistres survenus en dehors du domicile de l’assuré.
– Les intimidations et manœuvres de recouvrement commises par un usurier auprès duquel l’assuré a contracté un emprunt, quelque soit le niveau de violence exercé.
– Les condamnations à mort, quelque soit la culpabilité de l’assuré dans l’affaire qui a mené à prononcer cette condamnation.
– Les sinistres survenus à l’intérieur du domicile de l’assuré.
– Les rixes ou duels, quelque soit la volonté de l’assuré d’y participer.
– Les vols et pertes de marchandises, au titre que l’organisme assureur ne peut vérifier la bonne foi de l’assuré. Le principe de précaution s’applique alors et l’assuré est considéré comme fraudeur à l’assurance, à laquelle il devra des indemnités compensatoires pour fausse déclaration de sinistre.
Puis les Chefs d’Etat entreprirent de mettre un peu leur nez veiné de sang bleu (ils étaient tous rois ou empereurs) dans tout ceci, et de modérer un peu les ardeurs des assureurs envers leurs assurés, d’autant que même un roi doit être assuré. On se souvient tous du 1er mars 1720, où Frédéric de Suède alors Roi depuis un jour seulement se fit entarter par un Prussien revanchard. Malgré les réclamations du monarque, son assurance refusa de le dédommager pour le nettoyage de sa perruque pleine de crème pâtissière, sous prétexte que cet incident était survenu le premier jour du mois et que c’était une clause suspensive. Suite à cet évènement il fut décrété que les entartages seraient punis de mort4 et que les clauses suspensives devraient désormais être “raisonnables”, sans quoi il y aurait des têtes qui tomberaient et sans aucune indemnité qui plus est.
Bien évidemment les assureurs firent “oui oui” de la tête avec un air contrit, et n’en firent tout de même qu’à leur tête. C’est ainsi que 290 ans plus tard j’ai trouvé la chose suivante sur mon contrat d’assurances de la banque chez qui je viens d’ouvrir un compte :
Je décerne donc le Prix Spécial de Globalement Inoffensif à l’auteur de ce contrat d’assurance bancaire. D’autant que cette clause ne veut rien dire, puisque tout atome a un noyau. Je rappelle tout de même que l’Univers est constitué d’atomes (qui sont eux même constitué de nucléons, eux-mêmes composés de quarks et de gluons), et qu’on ne mentionne pas dans la clause de quel noyau d’atome on parle. Ce qui permet virtuellement d’exclure n’importe quel sinistre puisque des désintégrations d’atomes, ça arrive tout le temps dans l’Univers.
Note du Rat de Bibliothèque à poils courts : En faisant mes recherches, j’ai découvert que cette mention apparaissait dans plusieurs contrats d’assurances. Je ne sais pas s’ils proviennent de la même compagnie à la base, mais l’ânerie est donc assez répandue.
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Le sujet du jour sera le mailing1 . Ce terme qui de toute évidence est d’origine anglo-saxonne est de base une publicité ciblée.
En gros on fait un publipostage avec votre nom et zou, vous avez l’impression que la société vous écrit à vous personnellement, que votre valeur est enfin reconnue et que s’ouvrent les portes de la gloire et de la célébrité. Ouuuh, j’en frissonne d’avance.
C’est ainsi qu’il y a quelques temps j’ai reçu une lettre dans mon courrier, où l’on m’entretenait de la manière suivante :
Exemple typique de mailing raté pour une tenue de technicienne de surface
M. Dric2,
L’été arrive à grands pas, vous devez probablement être en train d’essayer trois régimes miracle par jour pour perdre du poids sans faire un soupçon d’effort. Je tiens personnellement à m’assurer que votre argent sottement dépensé dans ces programmes de charlatans aille également sur mon compte bancaire. Nous sommes entre filles et je peux bien vous avouer qu’en réalité ce sont nos vêtements, nos chaussures et notre linge de maison dont vous avez le plus besoin pour camoufler vos bourrelets disgracieux. Faites-moi confiance, je sais absolument ce qu’il vous faut et j’ai une surprise pour vous : il se trouve que tout ce qui vous est vital pour cet été est disponible chez nous ! Vous pouvez commander par internet, par téléphone, par courrier et par hasard si vous le souhaitez. Si vous passez une commande de 120€ d’achats minimum dans les 30 secondes, vous recevrez une superbe robe tendance et sexy gratuitement !
La directrice de la communication (qui est aussi votre nouvelle meilleure amie),
Valérie Datromet (dit Valoche)
J’ai été ébloui par tant de clairvoyance. Cette femme SAVAIT ce dont j’avais besoin, inutile pour moi de me poser des questions qui me feraient mal à la tête et qui m’empêcheraient d’accomplir mon devoir conjugal par exemple. J’ai tout de suite passé commande de 120 pinces à linge design qui brillent dans le noir avec des paillettes sur le dessus, à 1€ l’unité. Une affaire.
Passons sur les frais de port avec lesquels j’aurais pu faire livrer un éléphant et un rhinocéros dans mon jardin pour vérifier lequel des deux est le plus balèze, me voilà donc avec mes pinces à linge qui se sont révélées être incapable de maintenir le linge en place puisqu’elles ne peuvent rien pincer3. et une robe en toile de sac de riz pour réfugiés qui gratte et qui me fait un gros cul. Autant vous dire que c’est pas avec ça que je vais emballer cet été.
De toute façon Albane trouve que la robe ça fait pas top sur un mec et que tant que je n’aurais pas les jambes rasées ça sera ridicule. D’un autre côté, Albane est une fille et on sait tous que les filles n’ont aucun goût. Je pourrais développer cette affirmation mais je viens de penser que ça ferait un excellent sujet pour une prochaine note.
Note de bas de plafond : Il m’est arrivé dans ma vraie vie de recevoir un courrier de ce genre, manifestement rédigé pour une femme mais adressée à Monsieur Dric. Le jour où la Redoute ou les 3 Suisses m’enverront des courriers d’un Sylvain Leroi4 qui misera sur la franche camaraderie virile qui a cours dans les vestiaires sportifs pour réussir à me refourguer des haltères et des boxers qui mettent le service trois-pièces en valeur, là ils auront toute mon admiration.
Je veux payer moins d'impôts, vite je commente !
Il existe de par le monde des choses stupéfiantes, et elles sont parfois sous notre nez.
Étant allé récemment déménager ma grand’ mère, nous avons retrouvé Frangin et moi des alcools oubliés dans un fond de meuble. Inutile de dire que je n’aurais pas bu un de ces breuvages pour tout l’or du monde (sauf peut-être l’eau de vie, c’est pas le genre de truc qui se périme vu le degré d’alcool de ces choses-là).
Parmi ces apéritifs se trouvait un alcool répondant au doux nom de Barack Pàlinka, un alcool de Budapest. Une recherche sur Internet vous dira que c’est une liqueur d’abricot. Ah ah. Pour avoir ouvert la bouteille, je peux vous dire que c’est du piège à crétins ce truc.
La seule chose compréhensible sur cette bouteille, c'est le taux d'alcool
Car pour vous dire toute la vérité, le Barack Pàlinka sent la chèvre. Oh bien sûr pas dès le départ, car les Hongrois sont des gens rusés. Mais si vous laissez la bouteille ouverte quelques années, vous aurez en la redébouchant un délicat parfum de chèvre sucrée qui vous montera aux narines.
On peut tout de même se demander comment un tel alcool a pu voir le jour, car enfin il y a mieux qu’une chèvre pour faire un arôme d’alcool. Laissez-moi vous rappeler la situation de la Hongrie :
Ex-pays soviétique, la Hongrie a toujours eu une certaine autonomie, ce qui lui a permis de mieux s’en sortir que certains de ces voisins. Néanmoins actuellement c’est pas brillant-brillant comme situation, avec une dette qui se chiffrerait en dizaines de milliards de dollars1. Les Hongrois, peuple pragmatique et peu enclin à pleurnicher sur son sort2 se sont donc retroussés les manches et ont trouvé des solutions innovantes pour mieux s’en sortir. C’est ainsi que la Hongrie, possédant un solide parc d’élevages de chèvres se demanda bien comment exploiter au maximum les possibilités de cet animal. Il faut bien avouer qu’avant eux personne n’avait jamais pensé à faire de l’alcool de chèvre, notamment à cause du procédé de fabrication qui implique de presser une chèvre au dessus d’un fût, de laisser le résultat macérer, de filtrer et de mettre le résultat en bouteille.
Très rapidement les fabricants de Barack se sont rendus compte qu’une chèvre ça ne produit pas des masses d’alcool. D’où leur idée d’accélérer la distillation en coupant la décoction de chèvre avec un alcool de fruit, ce qui donna un goût sucré à la mixture finale. Un effet inattendu de cette ajout fut que l’alcool ne sentit plus la chèvre au départ mais l’abricot. Plus fort encore, peu importe le fruit employé pour faire le Barack celui-ci sentira toujours l’abricot.
Les chèvres étant moins chères en Hongrie que les abricots, on cria « Banco ! »3 et on s’empressa de commercialiser ce breuvage. Hélas, ce fut un échec cuisant. En effet, qui irait boire de l’alcool de chèvre ?
Persévérants, les fabricants de Barack Pàlinka tentèrent de l’exporter à l’étranger. Pour faire couleur locale ils laissèrent les étiquettes en hongrois et regardèrent ce que ça donnait. Les étrangers, d’abord réticents à expérimenter un truc ne venant pas de chez eux goûtèrent du bout des lèvres la cuvée la plus récente du Barack. Ils furent enthousiasmés et c’est ainsi qu’on peut désormais trouver dans les boutiques à souvenir de Budapest de l’alcool de chèvre. Bien sûr en traduisant l’étiquette vous ne verrez pas inscrit « Liqueur de Chèvre », puisque les commerciaux ont tout de même pensé à rectifier cette inscription. Vous verrez aussi qu’on vous conseille de boire cette bouteille rapidement afin de conserver ses arômes. La vérité c’est surtout pour éviter que le temps ne révèle les véritables ingrédients de cet alcool astucieux.
On est bien sur skyblog ici ? Vite, je commente !
Comme vous le savez peut-être, je dispose d’un grand jardin autour de ma maison. Si vous ne le saviez pas, je pense que c’est désormais chose faite.
Voilà ce que j'aurais aimé trouver dans mon jardin.
L’entreprise qui a fait le jardin (je suis en location mais j’ai un proprio très bien) a retourné le terrain avant de planter la pelouse. Oubliant au passage de me virer les cailloux, ce qui m’oblige à le faire moi-même. J’ai commencé, et j’ai vite constaté qu’il y avait plus de caillasse que d’herbe sur ce terrain. J’ai déblayé environ 3m² et j’ai déjà 15m³ de cailloux, ce qui fait une jolie petite colline.
Bien embêté par ce rendement pour le moins suprenant, je me suis demandé ce que j’allais en faire : mettre discrètement les cailloux chez le voisin, dans le champ derrière chez moi, les jeter sur les rares commerciaux de porte-à-porte qui arrivent jusque dans mon trou perdu1 ?
C’était sans compter sur mon génie diabolique : celui-ci m’a soufflé de les commercialiser. Bien sûr je n’ai pas fait ça en gros, je me serais heurté à la toute puissance Fédération du Gravier, fondée en 1889 par Gaston Martin. Celle-ci a le monopole absolu de la commercialisation en gros de pierres, gravats, gravillons, sable, rochers, montagnes et plaques tectoniques.
En plus l’idée de bosser dans l’industriel ne me tentait pas plus que ça, je suis un tertiaire pur et dur. J’ai donc englobé cette vente dans une offre de service pointu : je sélectionne les cailloux en fonction de ce que les gens ont vraiment besoin, avec une assistance 5j/7.
Quelques exemples :
– Le galet : idéal pour garnir une petite plage privée dans la Manche, pour entourer vos fleurs dans votre jardin, et pour lancer sur quelqu’un dont vous ne voulez pas vraiment du mal, comme votre député2 ou votre frère particulièrement pénible.
– Le caillou plat : idéal pour les ricochets et pour faire des haches artisanales. Nous taillons bien évidemment nos cailloux en fonction de l’usage que vous en ferez.
– Le caillou avec plein de tranchant : pratique pour les lapidations éclair, pour couper de la viande en cas d’écroulement total de notre civilisation ou pour jeter sur des démarcheurs, des voisins ou un frère particulièrement pénible.
– Le petit caillou : pratique, on peut l’emmener dans son sac à main et le jeter sur les gens avec lesquels on est obligé d’interagir comme un patron, une caissière ou un frère particulièrement pénible. Il peut aussi servir de GPS manuel pour retrouver son chemin (cf le petit Poucet).
– Le rocher : idéal pour vos réceptions, le rocher est toutefois difficile à manier. Peut aussi servir si votre maison est en haut d’une colline et qu’un démarcheur ou un frère particulièrement pénible vient vous rendre visite.
– Et beaucoup d’autres tailles et textures, venez découvrir nos offres !
Tous les cailloux peuvent être personnalisés avec votre nom ou la gravure du portrait de votre caniche royal (tout autre chien étant en supplément de 3€ par caillou). La livraison est gratuite à partir de 200€ d’achat et est effectuée sous pli discret (comme les revues porno).
Mon business tourne déjà très bien et je compte exporter à l’international. De plus des experts en forage minéral m’ont confirmé que mes réserves en pierre s’épuiseraient bien après celles du pétrole même si je l’extrais au même rythme que l’or noir.
J'ai un furoncle au derrière, vite je commente !