Parlons technique…

Pondu le 18 janvier 2008 - 11 commentaires

Vu le succès international de mon blog1, le changement de thème récent a provoqué une vaste vague vaseuse de protestations. Et où sont les chats (ils sont revenus), les couleurs sont moches (les anciennes l’étaient aussi), on veut la nature (sortez de chez vous et allez vous promener en forêt au lieu de lire ces âneries2 ), etc.

Alors d’abord, je vous signale le retour des images du titre du blog qui changent aléatoirement. Je n’ai pas envie de me cantonner aux images de nature donc il y aura de tout. Ensuite je voulais deux colonnes à droite, c’est la principale raison de ce changement hormis le fait que ce couillon de blog mettait des plombes à charger. C’est toujours le cas, mais on gagne au moins une seconde.

Ensuite, devrais-je mettre un fond clair sur une police foncée, comme c’est le cas ici, où bien l’inverse ? De quelle couleur dois-je mettre les liens ? Voulez-vous plus d’images de filles sexy et dénudées, moins de chats, plus de photos de mon frigo ou des seins d’Albane3, plus de sang, moins de Norbert dans les commentaires, moins de liens vers Atchoumation, plus de doré sur le lien du webmail de Frangin, des hommes tout nus, que j’insulte d’avantage les poneys,que je mette plus de rouge ou de bleu et moins de vert… ?

Comme dirait un kikoolol, « lach té koms ! »

Sinon j’ai toujours pas trouvé de nouvelle DricHouse, à croire que personne ne veut louer de maison dans le coin…


  1. Ce qui n’est pas entièrement faux étant donné que Floralia me lit de la Suisse, Norbert de l’Espagne et un que je ne connais pas du Canada (mais il vient pas souvent). 

  2. Je déconne hein, lisez-les quand même. 

  3. Message pour Albane : inutile de m’engueuler, j’ai rayé la mention à la partie de ton anatomie dont tu n’aime pas qu’on cause. 

Je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries, vite je commente !


Vous avez demandé Police, ne quittez pas… (1/2)

Pondu le 30 septembre 2007 - 32 commentaires

Comme la journée d’hier a été longue, j’ai astucieusement choisi de la relater en deux parties, comme les téléfilms moisis de TF1 ou M6. Bien. Pour situer un peu les faits, il faut rappeler que la veille c’était le tournoi de rentrée du volley, qui s’est terminé nettement après l’heure du crime.

Samedi matin donc, rendez-vous 10h et demi au parking de l’autoroute de Bourges. J’ai quand même accompli l’exploit d’arriver à l’heure, grapillant même cinq minutes sur l’horaire prévue1. 5 minutes plus tard, alors que tout le monde est prêt et qu’Agnès lance pour blaguer « Est-ce que tout le monde a son billet pour le concert ? », je me rend compte qu’une fois de plus ma réputation de boulet se justifie, le billet trône en effet bien en évidence chez moi, il a fallu y retourner pour le récupérér.

Je vous passe le trajet jusqu’à la capitale, il est inintéressant. Une fois garés (et après avoir roulé et reroulé dans une belle bouse de chien assez odorante), direction Mc Do pour savourer une ration de lipides bien méritée. Pour info les misérables salariés des Mc Do de Bourges peuvent être fiers d’être dix fois plus efficaces que leurs homologues parisiens alors qu’ils sont moins nombreux. Je passe sur l’état général du « restaurant », qui était uniformément recouvert d’une couche de graisse. Les serveurs n’étaient pas en reste, avec leurs t-shirts tachés et dépouillés (véridique).

Nous avons eu la chance d’assister à une descente de l’inspection sanitaire, c’était très impressionnant. Nous mangions tranquillement quand tout à coup il y a eu un gros bang, des types vêtues d’une combinaison blanche ont traversé les fenêtres et nous ont mis en joue, maîtrisant les serveurs et assommant le manager qui tentait de s’enfuir. Puis leur chef est entré, un petit type tout insignifiant, habillé d’un costume noir mal taillé et de grosses lunettes marron. Il a regardé un peu partout, flairant de ci-de-là en fronçant le nez, puis il a abattu un serveur à bout portant pour être sûr d’avoir l’attention de tout le monde. Il a ensuite fait tout un discours sur la nécessité de vivre en civilisés et de ne pas céder à la facilité en se vautrant dans la fange et tout. Puis il a craqué une allumette et l’a lancé sur le comptoir. Avec l’huile et la graisse le Mc Do a commencé à prendre feu, donc on ne s’est pas attardés et on a filé dans le Quick juste à côté. Pas de bol, l’inspection sanitaire venait d’y passer et avait déjà tué tout le monde.

Du coup nous sommes partis zoner sur les Champs Elysées, lieu privilégié où on peut voir des clochards cotoyer des mecs qui s’emmerdent comme des rats morts à la terrasse d’un café où la moindre consommation coûte un demi-rein au quidam moyen. On y croise des tenues vestimentaires étranges, comme une femme habillée d’un grand abat-jour violet, des gens qui portent des lunettes plus grosses qu’une baie vitrée2 et une femme qui arborait des bottes en fourrure du plus mauvais goût (elle aurait marché dans un chat d’après Mehdi).

Vous le savez, je n’hésite pas à donner de ma personne pour vous offrir la meilleur information possible. J’ai donc personnellement testé les sièges des boutiques Adidas et Nike, c’est Nike qui l’emporte haut la main même si en terme de confort pur c’est pas vraiment ça. Nous sommes passé à Virgin, et ces gens sont complètement inconscients : ils laissent traîner la saison 5 de la Petite maison dans la prairie en Dvd juste à l’entrée. Les gens avec moi se sont jetés dessus, bataillant sur des points obcurs du scénario (« Mais siii, là elle pas encoire aveugle, il se passe plein de trucs après ! » – véridique malheureusement). Bien évidemment avec les histoires de fans, c’en est rapidement venu aux mains et des vigiles sont intervenus avec leurs matraques. Ils nous ont foutu dehors après nous avoir copieusement tabassés mais ils ont eu la gentillesse de ne pas trop taper les filles sur le visage et de ne pas viser sous la ceinture pour les gars.

j’en viens au scandale du jour : la boutique Disney. en y entrant nous fûmmes immédiatement frappés par la chaleur et le bruit. On aurait dit que les marmots les plus bruyants et pénibles du monde se sont tous donné rendez-vous ici pour la Convention Internationale des Gamins Pénibles. Mais ce n’était pas tout : devant nos yeux s’étalait ce qui dépasse probablement la mascarade de la mort de Kennedy et du nuage de Tchernobyle. Le coeur du problème, c’est les peluches officielles du dessin animé Ratatouille3. Passe encore qu’elles soient fabriquées par des enfants chinois dans des ateliers du centre de la Chine (j’ai vérifié, c’est marqué sur l’étiquette), c’est surtout qu’elles sont laides à vomir ! Je veux bien croire que le rat du dessin animé n’est pas aussi mignon à la base qu’un nemo ou qu’un stitch, mais de là à en faire une sorte de dépouille miteuse avec des yeux exhorbités4 il y avait une marge qu’ils ont converti en bénéfice net pour la société Disney.

La suite au prochain numéro (le numéro 2 donc).


  1. Cet exploit aurait mérité d’être médiatisé à sa juste valeur mais tant pis, je me rattraperais en le mentionnant dans mes mémoires quand je serais riche et célèbre. 

  2. Au nom de tous les fans de Rick Hunter, merci à eux. 

  3. Je conseille d’ailleurs ce film a tous les adultes qui aiment les dessins animés. Pour les gamins ça doit être moins bien enrevanche. 

  4. Astuce de Dric : pour rentabiliser l’achat de cette peluche, prenez-vous en photo en train de l’étrangler, l’effet est saisissant. 

Je parle souvent pour ne rien dire, vite je commente !


J'ai donné mon sang

Pondu le 13 septembre 2007 - 24 commentaires

Après un spam intensif qui a dépassé de loin celui d’Atchoum pour son site, une certaine personne m’a traîné pour aller donner mon sang hier. Bien évidemment je n’étais pas super consentant, et je passerai donc sur le spectacle pathétique que j’ai offert : les gens ont pu voir un type de 27 ans se rouler par terre en pleurnichant qu’il ne voulait pas y aller et qu’il allait mourir et qu’il avait un mot de sa maman et qu’il avait justement un cours de poney et que ce serait dommage de le rater.

Nous sommes finalement arrivé au camion, qui affichait fièrement sur un des côtés « Boucherie Sanzot »1. Il faut reconnaître que tout était très bien organisé, on nous a remis des questionnaires dont voici un extrait :

  • Avez-vous mangé ou bu des choses pas bonnes pour votre organisme ces deux derniers jours ?
  • Pensez-vous qu’un président peut n’être qu’un nabot cocu ?
  • Avez-vous participé à une partouze ces quatre derniers mois ?
  • Si oui, avec seulement des humains ?
  • Êtes-vous illettré, auquel cas vous avez probablement répondu au pif sur les questions précédentes ?
  • Changez-vous régulièrement de partenaire sexuel ?2 ?
  • Êtes-vous intéressé par la vente d’un de vos reins ?

Après avoir remis le questionnaire à une vieille dame qui grommelait en continu en bavant un peu, on nous a fait entrer dans le camion, plus exactement on nous y a tassé à une vingtaine de personnes dans un espace clos et non aéré de 6m². On a attendu pendant 2h et 45 minutes, puis la porte donnant accès à l’autre partie du camion s’est enfin ouverte. Moi si j’ai un conseil à donner aux organisateurs de ce foutoir, ce serait d’éviter une telle attente, il y a cinq personnes qui se sont évanouies et elles ont été piétinées par les autres, quel gâchis !

La partie pour prendre le sang était donc carrelée en blanc du sol au plafond, mais visiblement le personnel n’était pas fan de nettoyage, il restait beaucoup de sang sommairement essuyé avec un chiffon crasseux sur les murs. On nous a trié par ordre de contenance, car les dons du sang se font au prorata de notre volume corporel : on prend beaucoup plus de sang à un gros grand qu’à un nabot tout chétif.

Pour surfer sur la vague biologique et alter-mondialiste, on n’emploie pas d’aiguilles : ce sont des chauve-souris qui sont chargées de pomper le sang, on les place sur le bras ou dans le cou, elles vous mordent et elles aspirent goulûment votre précieux liquide rouge. Pour les enfants en bas âge, on emploie plutôt des sangsues. Une fois la chauve-souris pleine, un garçon boucher vient l’attraper et la presse au dessus d’un bidon pour lui faire recracher tout le sang qu’elle a gobé. Puis il la laisse se reposer et il en fixe une autre sur vous. En général les employés sont plutôt cool, alors que leur direction leur impose de pomper quatre litres et demi, ils s’arrêtent à quatre si vous leur donnez votre portefeuille.

La dernière fournée de chauve souris sert à remplir des petites éprouvettes dans le but de faire des tests sur votre sang. Ce qui ne sert pas à grand chose à mon avis puisque les précédentes suscions sont déjà mélangées avec le sang de tout le monde. D’ailleurs ça a l’air d’être du pipeau ces histoires de A, B, AB et O, ils ne s’embêtaient pas avec ça dans le camion. Les tests sont extrêmement courts : ils font réchauffer un peu le sang, ils le regardent à la lumière et ils le goûtent. On peut aussi boire un peu de notre propre sang en cocktail à condition de signer le formulaire de don d’organes. Personnellement, j’ai pas très confiance dans le don d’organe de mon vivant, même si j’ai deux poumons et deux yeux, je ne suis pas sûr que ça fonctionne très bien si on m’en prélève un de chaque, surtout qu’ils le font à l’arrache et sans anesthésie.

Finalement on a pu ressortir vers minuit, et on s’est fait agressé en rentrant à la voiture par de jeunes cadres héroïnomanes en manque. Coup de bol les infirmiers m’avaient déjà piqué mes affaires, j’ai donc juste été tabassé.

Le don du sang c’est nul, on m’avait dit qu’on pouvait y manger et tout ce que j’ai mangé c’est des poings dans le faciès. En conclusion si j’avais un conseil à vous donner, c’est « n’y allez pas, c’est nul. ». Vous êtes prévenu.

Et paf, encore un message secret pour vous insulter, bande de gaufres.

Note : Bien évidemment, tout ce qui est marqué ci-dessus est un ramassis d’âneries. Donnez votre sang, ça fait pas mal et ça fait même pas peur. Pourtant j’ai pas un amour particulier pour les aiguilles mais tout s’est bien passé et les gens sont très sympa là-bas. Et on peut manger autant qu’on veut en plus.


  1. Je vous laisse faire une recherche sur ce nom, les amateurs de BD l’auront de toute façon reconnu. 

  2. J’ai interrogé le médecin (qui était une femme à l’accent de l’est) à ce sujet, elle a dit que ces trucs-là c’était comme les sous-vêtements, fallait en changer de temps en temps. 

Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !


Mes mots-clés (Part. 2)

Pondu le 13 juillet 2007 - 17 commentaires

Je suis parfois stupéfié des mots-clés utilisés pour arriver jusqu’ici :

« devrais je me mettre a nue »

Je présume que comme la dernière fois, nous avons affaire à une femme. Sentant dans sa requête une profonde angoisse, je me sens ainsi obligé de l’appeler Madame X et de la vouvoyer1.

Madame Z (comme Zorro peut-être), je ne peux m’empêcher de penser que vous avez des soucis avec votre Bernardo, probablement un manque de communication verbale. C’est une des possibilités. L’autre serait que vous ne vous êtes jamais déshabillée devant lui, mais nous y reviendrons.

Vous aimeriez dire à votre homme tout ce que vous avez sur le coeur, mais avez-vous pensé qu’il y a des moments opportuns pour le faire, et des moments où c’est pas du tout le moment ?

Quand ne pas en parler :

  • Lors des matchs de foot à la télé.

  • Lors du rapport conjugal.

  • A table.

  • Le matin.

Quand en parler :

  • Avant un rapport conjugal.

  • Lors d’un dispute (c’est fait pour ça)

  • Chez des amis, avec un maximum de détails gênants.

  • Au téléphone, quand vous serez rentrée chez votre mère.

  • Lorsque vous êtes armée d’un argument massue, comme la télécommande du téléviseur juste avant un match de foot, ou une bonne vieille poêle bien lourde2.

Le fait est que votre compagnon est peut-être hermétique à toute forme de dialogue dans le couple. Dans ce cas je vous suggère de trouver un amant qui sera plus attentionné.

L’autre possibilité était que vous n’osiez pas vous mettre nue devant l’homme de votre vie. Par pudeur, par manque de confiance en vous ou parce que ça ne se fait pas et que ceux qui copulent la lumière allumée ne sont que des damnés en sursis qui finiront en enfer, les raisons ne manquent pas. Cependant, vous devriez être consciente que votre mari est censé vous aimer, et que même si la petite voisine qui prend sa douche la fenêtre ouverte est beaucoup plus mince et sexy que vous, c’est quand même avec vous qu’il va coucher parce que lui aussi est nettement moins mince et sexy que cette garce de voisine. Respirez donc un grand coup, rentrez le ventre et offrez-vous à lui. Le meilleur moment pour le faire est après le match de foot, lorsque son équipe a gagné. Il sera alors à son seuil maximum d’indulgence et de gentillesse.

Voilà Madame, j’espère que mes quelques conseils pourront vous aider. Au besoin n’hésitez pas à revenir, je vous présenterai un chat qui est une véritable truffe :

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  1. A ce propos, j’ai rencontré un jour quelqu’un qui m’a dit : « On se vouvoute ou on se tutute ? ». J’ai trouvé que c’était quand même nettement plus rigolo que l’informel « On se vouvoie ou on se tutoie ? ». 

  2. Ne sombrons pas dans le cliché du rouleau à patisserie, merci. 

Je connais personnellement Chuck Norris, vite je commente !