Vous noterez que le titre de cette note est affirmatif. J’aurais pu placer un titre sous forme de question pour laisser penser qu’il y allait avoir un débat, du pour ou du contre, etc. Mais non, j’affirme bien haut (je fais 1m88, ce qui me permet de dominer la plupart de mes interlocuteurs1) que la courgette est une arnaque.
Je présume que comme moi vous entendez depuis que vous êtes petit(e) :
« Mange des courgettes, c’est des légumes, c’est bon pour la santé, et puis regarde je les ai fait revenir avec des herbes, elles sont très bonnes ! »
Arrêtons-nous un instant sur la phrase précédente que toutes les mamans ont dit à tous leurs enfants (si vous ne l’avez pas entendue, c’est probablement que vous n’écoutiez pas) :
La dernière partie de l’intervention sous-entend que les courgettes c’est très bon gustativement. Or quiconque a déjà mangé des courgettes toutes seules validera le fait que non vraiment, la courgette n’a aucun intérêt. Du coup si votre maman vous ment sur un point, qu’est-ce qui vous dit qu’elle ne ment pas sur le reste ?
Vous allez me dire que je suis de mauvaise foi, vu que votre maman a bien précisé qu’elle les avait fait revenir avec des herbes (aromatiques, on est pas des vaches) et que du coup l’ensemble doit forcément avoir un meilleur goût que de l’eau salée. Ce à quoi je vous réponds d’une part que je n’ai jamais très bien saisi le concept de la mauvaise foi donc que je ne l’utilise pas, et d’autre part que dans ce cas autant mettre ces herbes sur quelque chose d’autre, comme un bon steak.
Tenez, je suis même prêt à faire une concession : ces herbes, mettez-les dans une ratatouille. Il y a de la courgette dedans, mais comme il y a aussi d’autres légumes qui ont le bon goût d’avoir du goût, on gâche déjà moins la nourriture.
Revenons à votre maman : elle commence par le lieu commun comme quoi les légumes sont bons pour la santé. C’est pas faux, comme dirait Perceval. Mais si vous ne mangez que des légumes (dans lesquels on n’inclue pas les féculents – patates, pâtes, riz, pain…), vous n’irez pas très loin. Et pour cause, l’énergie qui vous est nécessaire pour vous lever le matin et affronter une dure journée de labeur vous est fournie par les féculents.
Diantre, mais du coup les légumes ça sert à quoi ?
Et bien ça apporte notamment des fibres qui aident à digérer. Ça nous fait une belle jambe, d’autant que les poules se servent de cailloux pour ça. Donc si vous n’aimez pas les légumes et que vous vous sentez l’âme d’un poulet, passez aux cailloux. D’un calibre pas trop gros hein, il va bien falloir les évacuer à un moment donné…
Tant qu’à cuisiner, autant faire des trucs qui donnent envie…
Mais alors pourquoi tente-t-on de gaver enfants et conjoints récalcitrants avec un aliment qui n’a pas plus d’intérêt nutritif que gustatif ?
La réponse, tous les jardiniers du dimanche la connaissent : mettez un plant de courgettes dans votre potager, il vous spammera littéralement de courgettes une fois l’été venu. A tel point qu’en général, les gens qui ont un potager se retrouvent à demander tous les week-end à leurs proches s’ils ne veulent pas des courgettes du jardin, élevées dans le bio (cette saloperie n’a de toute façon pas besoin d’engrais ni de pesticides) et l’angoisse la plus totale. Car outre le fait d’avoir un rendement scandaleux, le pied de courgette s’étale dans toutes les directions et finit par étouffer toutes vos plantations autour. Évidemment si vous vivez en milieu urbain avec pour seul jardin votre petit balcon, vous resterez insensible à ce problème, vil(e) citadin(e) que vous êtes.
Mais imaginez que si un petit jardinier amateur peut cultiver autant de courgettes, le rendement d’une culture industrialisée de courgettes suffirait à nourrir toute la population terrestre pour les 10 prochains siècles. Enfin ce serait le cas si la courgette avait un pouvoir nourrissant. Les rares producteurs de courgettes se retrouvent donc avec des légumes en quantité, qu’ils sont obligés d’écouler à très très bas prix.
La prochaine fois que votre maman vous fera des courgettes, vous pourrez la traiter de sale radine.
Finalement, de quoi est composée une courgette ?
D’eau, à 95%. En gros les courgettes c’est de la flotte et quelques fibres. Ce qui explique que gustativement, la courgette c’est tout pourri et que sa présence en tant que seul légume dans un repas soit un supplice pour tous les sales gosses que nous sommes au fond.
Et connaissez-vous un animal qui est presque entièrement composé d’eau, qui ne sert à rien et qui a un pouvoir de nuisance surpuissant ?
Oui, les méduses.
La courgette, c’est une méduse alimentaire.
Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !
Il se trouve que dans mon entourage féminin, notamment celui qui se trouve la nuit dans le même lit que moi, c’est la mode des Box. GlossyBox, LittleBox, BirchBox (ce qui veut dire la Box du boulot – l’arbre, pas le travail), Big Moustache1, etc.
Le principe pour ceux qui ne connaissent pas, c’est qu’on s’inscrit, on paye, on remplit son profil (avec des infos qui seront probablement revendues à des sociétés tierces, histoire de rentabiliser un peu tout cet afflux de données), et on reçoit chaque mois une petite boîte dans laquelle se battent quelques produits qu’on pourrait aisément prendre pour des échantillons, qui ont été soit disant sélectionnés par rapport à votre profil.
L’étape suivante c’est de recevoir le colis, se dire que c’est trop cool, ouvrir la boîte et être déçu parce que c’est pas vraiment ce qu’on attendait, et qu’il y a la moitié des produits qui ne serviront jamais.
Si je me suis trompé dans la description, une bande de harpies extrémistes se chargera bien de rectifier le tir dans les commentaires.
Pour ma part, je trouve le principe génial commercialement parlant. Ce qui m’ennuie, c’est que du coup ma chère et tendre s’est laissé prendre au piège bêtement.
Afin d’ouvrir les yeux des gens qui jurent que c’est trop bien les box, j’ai donc créé la CacaBox, la Box qui vous vend des trucs tout pourris. et parce que je vais au bout des choses, j’ai même créé un petit site pour la présenter (et j’en suis très fier en plus) :
La CacaBox
La Cacabox dans toute sa splendeur. Merci Photoshop.
Oui, j’ai probablement mieux à faire de mon temps. Mais vous avez bien perdu le vôtre à lire ceci, alors vous êtes mal placé pour me faire la morale.
Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !
Les heureux parents sont tous confrontés à un problème de taille avec leur nouveau(x) rejeton(s), je veux bien sûr parler des couches. Pas les couches lavables, eco-responsables, pas toujours hygiéniques et sans doute pas si économiques, mais les vraies couches qu’on met à la poubelle après usage, en ayant la vision de billets de banques qu’on jette par la fenêtre.
Les gens qui sont concernés par le problème auront remarqué qu’il y a une mention de poids à côté de la taille des couches :
La mention du poids est entourée en rouge. Ça va, vous suivez toujours ?
Petit apparté : Je profite d’ailleurs de cette illustration pour signaler que si vous ne voyez pas du tout qui est Francis Blanche, voici un extrait des Tontons Flingueurs qui devrait vous montrer le rapport avec cet hideux bébé en illustration de mon illustration :
http://www.youtube.com/watch?v=NC7VJu8qffk
Où en étais-je ? Ah oui, le poids sur les couches. Je pensais que ce poids était la contenance moyenne de caca que pouvait supporter la couche. Ce qui était quand même génial, vous imaginez une couche qui peut contenir 3 ou 4 kilos de crotte de bébé ?
Évidemment j’avais tort, c’était juste le poids moyen du bébé qu’on peut mettre dans la couche. Ma déception fut grande lorsque j’appris la vérité.
Les couches sont un cas d’école de recherche qualité-prix, non seulement pour les possesseurs de bébés, mais aussi pour les fabricants.
Les industriels sont là pour faire des bénéfices sur la vente de couches, on est bien d’accord. Pour cela, leur marge doit être la plus élevée possible. Mais s’il font des couches pourries, les consommateurs iront voir ailleurs.
Le principe, c’est qu’on commence à sortir une couche de qualité à un prix assez bas (pas trop sinon on pense que c’est du low-cost, mais plus bas quand même que les ténors du milieu). Ensuite, on va rogner peu à peu sur la qualité du produit, tout en annonçant sur les paquets « Nouveau, couche plus efficace ! », tout en changeant le prix et le nombre de couches dans un paquet pour embrouiller tout le monde1
C’est ce qu’a dû faire un fabricant de couches pour une grande enseigne de supermarchés. Leur labo de R&D, qui est situé dans un endroit extrêmement secret, est constitué de scientifiques avec de grosses lunettes et des teints blafards. Ce sont des gens qui pensent avec 5 ans d’avance, qui ont des théories on ne peut plus sérieuses sur qui de l’éléphant ou du rhinocéros est le plus balèze, qui connaissent les secrets de l’infiniment grand comme de l’infiniment petit. Il est aussi fort probable qu’aucun d’entre eux ne sache faire fonctionner un appareil électroménager du quotidien, mais c’est à ça qu’on reconnaît un vrai scientifique.
Une scientifique à grosses lunettes. Bon c’est vrai, elle n’a pas trop le teint blafard.
Bref, ces gens sont plutôt calés dans leur domaine. Ayant constaté que les couches avaient une élasticité limitée, et qu’un bébé avait une capacité à générer de la déjection quasiment illimitée du moment qu’on le nourrissait2, ils en conclurent qu’à un moment donné, la couche allait exploser.
Une nouvelle forme de terrorisme était née ! Imaginez un politicien en pleine campagne de réélection, il prend un bébé pour lui faire un bisou quand tout à coup BOUM, explosion de caca. Inutile de dire que sa réélection est foutue. Ça peut également fonctionner sur le tapis rouge du festival de Cannes, ou dans un métro bondé à l’heure de pointe.
Étant de bons patriotes, ces scientifiques ont donc trouvé une parade fort astucieuse dans le principe : leurs couches ressemblent en tout point à d’autres couches, sauf qu’elles disposent d’une ouverture automatique dans le dos pour laisser passer le trop-plein de contenu afin d’éviter l’explosion.
Je suppose que cette technique a seulement été testée in-vitro, parce que dans la vraie vie je me suis retrouvé avec un gamin qui avait de la crotte plein le dos. Ça a été une belle occasion pour le frère ainé d’apprendre quelques jurons3.
Je voudrais la paix sur le monde, vite je commente !
Attention : cette note est longue, et sachez que l’illustration plus bas ne résumera en rien le propos qui est développé ci-dessous. Je sais que mon lectorat clairsemé est plutôt réticent aux textes trop longs « pasque c’est chiant à lire », aussi voulais-je vous prévenir. Voilà qui est fait.
Les gens qui ont l’immense honneur et la fantastique patience de me connaître et me supporter savent qu’en ce moment nous essayons de faire construire une maison.
Diantre, me direz-vous. Que signifie ce « j’essaie » ? On a droit à plusieurs essais ? Si on y arrive pas le premier coup, on peut réessayer sans frais ?
Non, vous êtes vraiment des idiots, vous réponds-je1. Cette expression veut simplement dire que nous avons en face de nous un terrible adversaire que tout postulant à la construction de pavillon doit vaincre : le maître de chantier d’un constructeur de pavillon.
Évidemment dit comme ça, ça fait pas super peur. Appelons-le pour la suite des évènements : Le Terrible et Sournois Chef de Chantier de la Terreur. Cet être abject n’est pour autant pas tout seul : il est aidé dans notre cas par plusieurs lieutenants à qui on enfoncerait bien divers objets pour le moins volumineux dans plusieurs de leurs orifices2. Parmi eux se trouvent le Fourbe et Cruel Voisin Détestable, le Perfide Commercial Entourloupeur, l’Incompréhensible Entrepreneur Ursidé et Mère Nature la Vilaine.
Les patronymes de ces individus étant assez parlants pour la majorité de mon lectorat, je préfère vous les mettre en situation que de passer de longues lignes à vous les décrire. Notez que pour raccourcir le récit d’environ 6 mois j’ai fait l’impasse sur le Cupide Banquier Avare.
Hors donc, notre histoire se passe en l’an de grâce 2010. Nous sommes au 1er jour du mois de décembre, il pleut, et alors que les ménages français préparent activement les fêtes de fin d’années Albane, Raphaël (un an tout frais au compteur)3 et moi-même allons enfin voir débuter le chantier de notre pavillon, sur un terrain situé pas très loin d’où nous louons actuellement.
Rendez-vous fut donc pris avec le Terrible et Sournois Chef de Chantier (TSCC) et l’Incompréhensible Entrepreneur Ursidé (IEU) sur notre terrain fraîchement défriché. Les deux compères n’en furent en réalité d’ailleurs pas puisqu’à peine arrivés l’IEU signala que quand même, ça allait pas être possible de faire passer des engins de chantier dans le minuscule chemin rural qui relie notre terrain au reste du Monde. Le TSCC paniqua un peu et entreprit de marchander avec l’IEU en se basant sur la position des étoiles et la possible victoire de son club de curling favori aux prochains championnats du monde. Par un tour de passe-passe qui m’échappe encore, la largeur anorexique du chemin ne fut tout à coup plus un obstacle. l’IEU ne voulant pas s’avouer si facilement vaincu répliqua perfidement que ledit chemin étant plus un marécage miniature qu’un chemin par la faute de Mère Nature la Vilaine, ses engins allaient s’embourber et que du coup ils ne pourraient pas passer. Le TSCC fut bien obligé d’en convenir, le bougre avait raison. Vous imaginez sans peine mon visage défait suite à la révélation de toutes ces horreurs que le Perfide Commercial Entourloupeur ainsi que le TSCC avaient bien évidemment qualifié de « peanuts »4 lorsque nous avions nous aussi émis des doutes quand à la faisabilité de faire emprunter un chemin vaguement caillouteux large de 4m à une bétonnière de 30 tonnes. Décision fut prise d’une part de stopper le délai du chantier (qui est d’un an pour réaliser notre maison à partir de l’ouverture de chantier) parce que « Vous comprenez, c’est pas de not’ faute si le chemin communal n’est pas praticable et on ne peut pas intervenir dessus », et d’autre part de prendre rendez-vous avec la mairie pour qu’il refassent le chemin dans les plus brefs délais.
Innocent que je suis, j’avisais également le Fourbe et Cruel Voisin Détestable (Voisin) de cette réunion vu qu’il est lui aussi concerné par cette partie du chemin, qui dessert nos deux terrains. Nous voici donc le 4 janvier 2011 à la Mairie, en présence de l’Adjoint au Maire chargé de l’Urbanisme (ci-après dénommé Urbain, qui est par ailleurs charmant, courtois et dévoué à ses administrés), de Voisin et de sa femme, du TSCC et de moi-même. Et là mes amis, j’assistais l’oeil rond et l’air ébahi à une charge de cavalerie sans sommation de Voisin contre Urbain, à qui il reprocha notamment de sciemment savoir que ce chemin était en piètre état et de n’avoir rien fait pour anticiper cette situation. Vous allez me dire : « Pourquoi diantre affubler ce pauvre hère d’un tel qualificatif de Fourbe et Cruel Détestable alors qu’il roule pour ta pomme ? », ce à quoi je vous réponds qu’outre ce tutoiement totalement déplacé, Voisin ne prêchait en réalité que pour sa paroisse : son message était « Vous n’auriez pas dû accorder ce permis de construire, ce qui nous aurait arrangé étant donné que nous ne voulions personne en face de chez nous5 » là où vous, Urbain et moi (avant que je me rende compte de la réalité des choses) avons tous compris : « ce jeune couple aurait mérité un peu plus de considération dans le traitement de son dossier et l’on eut pu en haut lieu anticiper leur besoin criant de consolidation de ce maudit chemin ». Heureusement pour nous, cette méprise quand aux véritables sentiments de Voisin à notre égard fit qu’au 15 mars, le chemin était refait.
Au moins avec ce chef de chantier, on sait à quoi s'attendre
Le 18 mars, me revoilà sur mon terrain en présence du TSCC, de l’IEU et d’un chien qui traînait dans le coin. Il faisait beau et il n’avait pas plu depuis une semaine. l’IEU, qui n’aura jamais moins mérité son qualificatif que ce jour-là même s’il le méritait quand même6 était même presque aimable, et tout le monde s’extasia sur la beauté de ce chemin refait à neuf. L’IEU fit soudain remarquer que par temps sec c’était quand même plus pratique de passer par l’autre côté du chemin, la partie qui n’avait pas été refaite et qui servait à l’agriculteur voisin pour accéder à son champ et qui déboule sur une petite route goudronnée. Cette même partie que le TSCC et l’IEU avaient écarté lors du premier rendez-vous pour un motif que je n’ai jamais très bien saisi. Ce qui me rassure, c’est qu’apparemment ce motif était tout aussi flou pour eux que pour moi, vu qu’ils ont changé d’avis avec un enthousiasme qui fit plaisir à voir. Nous tentâmes même d’aller voir au bout du chemin s’il était bien praticable, mais nous nous fîmes refouler par le chien qui montrait quelques signes d’agressivité dès que nous tentions de nous approcher de sa demeure, située au bout dudit chemin7.
Vous allez me dire : « Mais, mais… mais pourquoi ils t’ont fait refaire le chemin alors, vu qu’ils ne vont pas passer par là ? Du coup ils auraient pu commencer avant ?! ». Figurez-vous que j’ai eu la même interrogation, mais vu que je suis un Sage en devenir je me suis abstenu d’exprimer à haute voix ce doute afin d’éviter de passer aux yeux de mes interlocuteurs pour un crétin qui n’y connait rien.
l’IEU et le TSCC m’assurèrent que mon chantier était rouvert (et que repartait le délai de construction, youpi) et que celui-ci était prioritaire, d’autant que j’avais été super compréhensif et que je ne les avais pas engueulé alors qu’ils n’y étaient pour rien et que si tout le monde était comme moi leur travail serait bien plus cool. « On commence sous quinze jours, dès qu’il n’a pas plu pendant 3-4 jours on vient creuser ! ». Vous imaginez sans peine ma joie et mon visage radieux à l’énoncé de ces excellentes nouvelles qui marquaient la fin de mon calvaire pré-construction.
1 mois plus tard et après trois semaines sans pluie, il n’y a toujours pas eu un seul coup de pelleteuse sur notre terrain.
Suite : Albane étant plus douée que moi pour secouer les puces des gens, elle a rendu une visite de non-courtoisie au TSCC pour lui dire tout le bien qu’elle pensait de sa façon de gérer notre chantier. Celui-ci lui a assuré tout penaud que le chantier débuterait la semaine prochaine.
Je veux payer moins d'impôts, vite je commente !
Pré-note : cette note fait suite à celle-ci : J’ai enfin trouvé le mode d’emploi.
J’ai longtemps hésité à supprimer la note précédente, mais finalement je pense que c’est pas plus mal de la garder. Car tout ne s’est pas passé comme on aurait voulu : nous avons perdu le bébé il y a une semaine. Bien sûr, à 1 mois et quelque de grossesse c’est plus une mini-crevette qu’un vrai bébé, mais dans l’esprit ça revient au même.
Il paraît que ça arrive à 10-20% des femmes enceintes de leur premier bébé, et que c’est souvent dû à des embryons vides ou à des malformations chromosomiques. Pas de bol pour nous, nous sommes allés grossir la statistique.
Apprendre qu’on va être papa ça donne une énergie formidable, et la fausse couche me l’a enlevé. Je me suis retrouvé avec une grosse fatigue et un grand vide. Et encore, c’est rien en comparaison de ce qu’a dû subir Albane, qui a eu en plus des conséquences physiques (rien de grave, mais ça a été très douloureux pour elle).
Passé le choc, on a décidé que de toute façon on allait recommencer dès que possible. Mais là vous n’apprendrez l’existence d’un mini-nous que lorsqu’il aura 27 ans et qu’il aura fini ses études de médecine.
Je veux coucher avec Dric, vite je commente !