Albane me faisait part hier (en omettant malencontreusement de ne pas le répéter) de sa peur de l’eau et des attaques de requins en mer. Pour info, nous aurons un contact avec l’océan atlantique aux Sables d’Olonne, ce qui comme chacun sait est un coin à requins féroces et mangeurs de gens.
Ma connaissance des requins se limite à Nemo de Pixar et l’intégrale des Dents de la Mer. Je n’ai malheureusement pas pu visionner le documentaire exceptionnel Gang de Requins, aussi je vous prie d’excuser les lacunes que je peux avoir dans ce domaine.
Je vous propose donc quelques endroits où il convient de faire attention aux requins :
Un requin se cache dans cette image, saurez-vous le retrouver ?
1- La plage :
Je commence par le plus évident. Les requins n’ont pas de jambes, ce qui rend problématique le fait d’aller happer de jeunes enfants qui jouent sur le sable. Le requin a donc développé des stratégies d’une fourberie peu commune, puisqu’il est capable d’imiter Hello Kitty à la perfection pour attirer les jeunes filles. Les jeunes garçons sont naturellement attirés par tout ce qui leur est interdit, aussi il sufit à notre ami requin d’ouvrir la gueule et de placer à côté : « entrée interdite, danger, vous allez tous mourir ». Notons que le requin est fourbe mais qu’il ne ment pas.
2- L’autoroute :
Le requin nage très vite, et remonter une rivière d’asphalte ne lui fait pas peur. Les requins ayant rarement leur permis, ils ne mettent jamais leur clignotant avant de doubler et conduisent parfois à contresens. Les squales étant attirés par les voitures en excès de vitesse, il vous suffit de vous maintenir dans la légalité. ce comportement pour le moins surprenant tient au fait que d’après l’Institut d’Etude des Comportements Marins en milieu Routier, les squales sont tellement efficaces sur du bitume qu’ils vont sélectionner en priorité les proies qui ne les obligent pas à ralentir. Les biologistes pensent que le requin a des freins insuffisants au vu de sa vitesse de croisière.
Chérie, passe-moi l'après-shampoing veux-tu ?
3- La baignoire :
On sous-estime gravement la capacité des requins à surgir dans les baignoires. Et le fait que ça vous semble complètement impossible ne veut pas dire que ça l’est. Après tout, au début du siècle personne n’aurait pensé qu’il était possible d’avoir une coupe de cheveux comme Justin Bieber ou même Tokio Hotel. Pour éviter de finir dévoré, jetez votre chat ou votre chien dans la baignoire avant d’y entrer. Mieux vaut que Kiki finisse bouffé que vous.
4- La piscine :
Là vous ne risquez rien, le requin n’aime pas le chlore. En revanche méfiez-vous des petits vieux qui font des longueurs et des enfants incontinents.
5- En avion :
Le requin a des ailerons, c’est bien pour pouvoir voler. Néanmoins, le requin peine à trouver suffisamment d’eau en haute altitude pour pouvoir respirer, aussi préfère-t-il rester à moins de 100m du niveau de la mer. De plus le vent lui pique les yeux, donc à moins qu’il n’arrive à se procurer des lunettes vous en verrez peu en vol.
6- Dans un fast-food :
Le requin est comme tout le monde, il ne dédaigne pas se faire un petit Mc-Do de temps en temps. Il prendra de préférence un Happy Meal, parce que le requin adore les jouets. Cette passion peut d’ailleurs vous sauver la mise, puisqu’en cas de poursuite vous n’aurez qu’à lui jeter au choix le jouet de votre gamin, ou bien votre gamin1
Hubert est marseillais : la preuve, il essaie de nous faire croire qu'il peut manger de la soupe avec des baguettes.
7- Dans votre soupe :
La soupe d’aileron de requin est parait-il très bonne. Je n’y ai jamais goûté, donc je ne sais pas. Niveau menace on est assez tranquille, mais méfiez-vous quand même de la soupe trop chaude, ça brûle le palais.
8- Sur un grand huit :
Le requin est très friand de sensations fortes, même s’il préfère les provoquer que les subir. On a rapporté pas moins de 800 attaques de requins sur des attractions à sensations fortes l’année dernière. Le célèbre biologiste marin Andrew Fortesco, qui a passé l’essentiel de son doctorat à boire des tequilas dans les bars sordides du Texas, affirme que les squales préfèrent largement les attractions contenant la lettre R.
9- Dans l’espace :
Dans l’espace, personne ne vous entendra crier. Bien qu’il n’y ait aucune attaque de requins recensée dans l’histoire de la conquête spatiale humaine, il n’est pas prouvé que vous ne puissiez pas subir d’attaques. Dans le doute, restez sur le plancher des vaches, vous serez au moins à l’abri des abordages par des vaisseaux aliens belliqueux.
10- Dans la mer :
Soyons sérieux, le mythe des requins qui vivent dans l’océan est ridicule. Le requin déteste l’eau salée car ça lui brûle les yeux. D’ailleurs faites le test vous même, vous verrez bien qu’on ne peut décemment pas vivre dans l’océan. C’est froid, humide, on y voit rien, le sel ça irrite, y a plein de bêtes… Non vraiment, la mer c’est nul.
J’espère qu’avec ces quelques points vous saurez au mieux vous préparer aux agressions de requins, qui comme chacun sait sont des brutes sanguinaires qui tuent pour le plaisir de déchiqueter des gens avec leurs terribles mâchoires.
Note : il est bien évident que tout ce qui est écrit ci-dessus est un ramassis d’âneries. Les faits, les voilà : les requins ne sont agressifs avec les humains que si on les emmerde en premier, que si vous ressemblez à leurs habitudes alimentaires (surfeurs) ou s’ils sont excités par l’odeur du sang. Le requin a peur de l’Homme, probablement autant que l’Homme a peur du requin.
Et sachez qu’un requin a plus de chances de se faire tuer ou agresser par un humain que l’inverse (via la pêche industrielle ou sportive).
Sur ce, bonnes vacances pour les veinards, et bon courage pour les pas veinards. Si vous avez d’autres conseils en matière de requins, je suis preneur dans les commentaires.
J'ai un furoncle au derrière, vite je commente !
J’avais d’abord pensé faire un article sur un communiste russe célèbre, mais ça sera pour une autre fois. Car pour cette note, nous allons parler d’un personnage ô combien illustre, George Washington.
George Washington descend d’une famille française émigrée en Virginie. Le petit Georgie, ainsi que le surnomme sa nounou, nait le 22 février 1732 à Wakefield. Ses parents, Augustine Washington et Mary Ball sont des planteurs esclavagistes fortunés. Pendant 6 ans George est incapable de reconnaître sa mère de son père, il faut dire que tous les deux portent un prénom féminin1. Voyant que son équilibre psychologique en est fortement perturbé, sa mère se rasera la barbe en 1738, permettant ainsi au jeune homme de différencier physiquement ses parents..
En 1754, Georgie s’engage dans la milice de Virginie pour bouter les français hors d’Amérique (on est alors en pleine bagarre Anglais-Français). Comme étant petit il était doué pour les cabanes, il entreprend la construction de forts un peu partout. Rendu dans la vallée de l’Ohio, il construit un fort sur un terrain inondable et se fait moquer par les français. Vexé, il capitule et retourne en Virgnie.
Durant cette période il commet l’erreur d’exécuter un officier français qui était pourtant venu le voir avec le drapeau blanc. Il prétendra par la suite que le français avait insulté sa maman, mais finira par s’excuser et devra copier 500 fois « Je ne tuerai pas les émissaires français, même s’ils mangent trop de camembert ».
20 ans plus tard, George Washington est riche. Il corromp donc le Congrès continental (Assemblée de 13 colonies indépendantistes) et devient délégué de Virginie. Pendant 2 ans il va combattre les anglais avec un succès somme toute assez moyen, et c’est grâce aux français qui sont décidément super balèzes et peu rancuniers qu’il va finir par l’emporter.
A partir de là George abandonne ses ambitions guerrières, ayant enfin découvert les joies du sexe. Il se réunit avec des potes et pond pendant 2 ans la Constitution des Etats-Unis entre deux parties de cartes. Il faudra toute la persuasion des plus brillants hommes politiques du pays pour que Washington retire la motion : « Thomas Jefferson doit arrêter de tricher comme un porc au poker et de me piquer mes cigares ».
Le 6 avril 1789 George Washington est élu sans surprise premier président des Etats-Unis, après avoir largement truqué les élections. Au moment de son accession au pouvoir, Washington dira en apparté : « Dieu merci, personne n’a encore inventé la télévision, avec toutes les caries2 que j’ai ça me fait un sourire affreux. »3
Il s’arrangera pour qu’on pense que son enfance a été exemplaire en faisant écrire des livres ventant son honnêteté enfantine, alors qu’il est soupçonné d’avoir tué deux chiens, 3 poules et un cerisier. Il niera chaque fois, accusant un esclave au pif qui sera sévèrement fouetté.
Il finira sa vie paisiblement dans sa propriété, mettant la main aux fesses des esclaves noires4 sous l’air outré de sa femme. Il souffrira d’une infection de la gorge en 1799, et le remède infligé (une saignée) finira par le tuer.
Dans son testament, il affranchira ses 317 esclaves mais demandera quand même qu’on en pende une dizaine et qu’on les enterre en même temps que lui, pour que tout le monde ait l’air bien triste lors de ses funérailles.
Sources : Wikipédia, Mountvernon.org, La descendance cachée de George.
Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !
Grâce à Pitijibé et Norbert, j’ai un superbe sujet de note : le couteau à fromage.
Cet outil fort utile sert à ne pas avoir à utiliser son propre couteau pour se couper du fromage, dans un but évidemment sanitaire et gustatif : Si vous venez de vous faire des grillades, ça évite de se retrouver avec un plateau à fromage constellé de sauce barbecue nageant dans le gras de merguez.
Le couteau à fromage a deux petites lames au bout, semblables à une langue de serpent. Norbert a avancé l’hypothèse fort pratique que ça servait à saisir le morceau de fromage coupé pour le mettre dans son assiette1.
Mais l’origine de cette forme particulière remonte à la Renaissance, époque faste pour les châteaux et les rois de France. Il est notoire que le roi entretenait une floppée de courtisans tous plus mielleux et faux-culs les uns que les autres, et qui s’emmerdaient ferme en attendant de pouvoir assister à la copulation tri-hebdomadaire du roi2. Ces gens-là ont donc acquis une sévère aptitude au ragotage. Hors, durant un repas, le fromage est traditionnellement un moment où l’appétit est quasiment satisfait, et où on est détendu. De fait, on s’autorise à aller au commérage. La langue de serpent au bout du couteau de fromage symbolise ainsi les langues de vipères qui se déliaient à ce moment du repas, fustigeant la perruque de la dernière courtisane du roi (qui avait par ailleurs la syphilis, mais personne n’est parfait).
Notons tout de même qu’au fil des ans, l’usage des couteaux à fromage s’est quelque peu perdu, et qu’il est principalement employé maintenant lorsqu’on veut recevoir convenablement des invités. C’est plus classieux d’avoir un couteau à fromage, d’autant que du coup ces couteaux sont souvent assez jolis puisqu’ils ont perdu leur usage commun3.
La morale du jour est : Le commérage est une marque de savoir-vivre.
Moi je m’en fous, je ne me sers jamais du couteau à fromage parce que je déteste retrouver des bouts de fromages bleus et puants sur mon fromage à moi. D’autant que les gens qui passent avant moi prennent toujours un malin plaisir à choisir les fromages les plus faits, ceux qui coulent tellement qu’il faudrait les manger à la cuillère. Coïncidence ou pas, ces mêmes fromages pourraient en général servir d’explosifs tellement ils semblent nocifs.
Petit apparté : vous avez peut-être vu la pub pour le gloss mentholé de Bourgeois, celui qui donne une haleine fraîche à celles qui aiment manger des fromages forts et embrasser des garçons. Je ne nie pas l’efficacité de principe de ce produit, mais si on met la langue on va vite s’apercevoir de la supercherie. Donc un bon brossage des chicots en règle ou au pire un chewing-gum extra-fort me semble plus indiqué qu’un gloss.
Sources : Pitijibé Premier, Norbert, fromage valaisan, l’avis du pro.
Autre note : Pour l’origine des dents au bout du couteau j’ai tout inventé. Autant des fois il y a un fond véridique, autant là pas du tout. Z’êtes prévenus.
Je suis une blonde, vite je commente !
Je suis sage. Extrêmement sage.
Mais je vais l’être encore plus dans quelques temps, grâce à ma quatrième troisième dent de sagesse. Celle qui pousse en bas à gauche.
Il est curieux qu’on nomme ces 3èmes molaires les « dents de sagesse ». A bien y penser, c’est même stupide. Avoir un chicot qui pousse, c’est l’assurance d’être grincheux, agressif et irritable. 3 traits de caractère qui se retrouvent chez la plupart des gens mais qui ne correspondent pas vraiment à la sagesse1. Pour une fois lecteur, tu vas réfléchir un peu. Je me permets de te tutoyer parce que de toute façon, les seules personnes qui lisent ce blog sont des gens que je tutoie déjà. Donc lecteur, tu as trois secondes pour me trouver une personne de ton entourage ou pas qui réunit les symptômes de la pousse du chicot de sagesse. Ah lecteur, je te vois, tu penses à quelqu’un ! Oh, tu vois encore une personne qui correspond, et… encore une, et une autre ! Tu es entouré de chicoteurs ma parole…
Et bien figures-toi que les gens qui ont mal bénéficient automatiquement d’une indulgence caractérisée, les gens apitoyés passent volontiers l’éponge sur les frasques du petit souffreteux. Tu te demandes où je veux en venir n’est-ce pas ?
Je ne sais pas si tu es au courant, mais il y a eu des élections présidentielles récemment. Si si, même que les français ont voté à une confortable majorité pour un petit homme irritable, agressif et grincheux, même s’il tente maladroitement de le cacher. Tu t’es beaucoup demandé pourquoi la majorité silencieuse avait voté pour cet individu, ton incompréhension est un abîme semblable à la place de la culture sur TF1 (ouh ça balance là, c’est décidément une note très engagée), et bien tu as la réponse : les gens ont cru qu’il avait une dent de sagesse en pleine croissance, ils ont eu pitié et ils ont voté pour lui. Je te l’avais dit, les gens sont rarement sages.
Mais tu es rusé2, petit lecteur averti ; tu te dis qu’il y a quand même des gens qui ont dû trouver bizarre qu’un type de 52 ans ait un tel retard dentaire que ses 3èmes molaires ne soient pas encore sorties ou arrachées amoureusement par un chirurgien-boucher-dentiste. Et bien voilà si tu as bien lu cette note tu sais que la plupart des gens sont eux aussi irritables, grincheux et agressifs. Ils ont donc voté pour le candidat dans lequel ils se retrouvaient le plus.
En fait c’est nul de te tutoyer, lecteur. On est là pour parler de moi, pas de toi. Et en l’occurence, je vais avoir un nouveau chicot en bas à gauche. Et je serais super sage.
Edit du serpent déplumé : En vérité je suis piteux. Car je me suis bien observé les chicots ce matin, ma dent de sagesse en bas à droite n’est pas poussée non plus. donc je ne suis pas au summum de la sagesse. Dommage.
On est bien sur skyblog ici ? Vite, je commente !
Il y a des secrets de famille qui sont lourds à garder. Tellement lourds qu’à un moment ils finissent par se retrouver dans une saga de l’été, ou bien un dimanche soir sur France 3. c’est une constante, on n’y peut rien.
Je vais donc vous parler de mon frère, sobrement appelé Frangin. Pourquoi donc je vous parle de lui : hé bien pour commencer parce que j’en ai envie, et ensuite parce que comme il n’a toujours pas Internet, pas de risque qu’il me lise1.
Frangin a un but dans la vie. Il veut devenir Maître du Monde. Certes, c’est assez banal, on en a tous un dans la famille qui veut faire son mariole. Sauf que là, Frangin avait des idées bien développées pour y arriver, notamment prendre le pouvoir à l’aide de ses dents. Le postulat de départ était que la dentiste lui avait dit : « ouuh, mais que vous avez de belles dents ! ». Tout fier, Frangin a aussitôt pensé à commercialiser un dentier fabriqué à partir de ses empreintes dentaires, ce qui lui aurait assuré richesse et soutien de la part des dirigeants du monde entier (qui sont les premiers concernés par une dentition parfaite, et une dentition tout court d’ailleurs). Petit à petit il aurait eu le monopole du dentier, puis il aurait imposé par ses soutiens que tout le monde porte un dentier, et à force il serait arrivé au sommet à coup de corruption, arrachage de dents et promesses au Colgate.
Ce rêve s’est malheureusement écroulé lorsque Frangin a appris qu’en fait il avait une dent pourrie.
Ne croyez pas pour autant que j’en sois attristé : après tout, le triste sort qu’il me réservait était d’importer une mine de sel à ciel ouvert en sibérie pour qu’y travaille. Un goulag rien que pour moi, m’a-t-il dit. Frangine, grande amatrice d’équitation, aurait été obligée de travailler dans une boucherie chevaline, ce qui aurait été très rigolo puisqu’à l’instar de ces écervelés amoureux du poney elle pense que manger du cheval c’est se préparer une damnation éternelle à coup sûr2. Quand aux Autorités Parentales (notez les majuscules respectueuses, car je suis un bon fils), elles auraient été exilées dans un paradis tropical où elles auraient eu à gérer une république bananière.
On ne sait jamais, des fois qu’un petit dictateur en puissance mais sans imagination nous lise, il pourra toujours embaucher Frangin comme conseiller spécial. Mais pour la partie où il est question de moi, il peut s’abstenir3.
Note : Malgré les apparences, tout ce qui est narré ici est véridique.
Je voudrais la paix sur le monde, vite je commente !