Hé hop, encore un jeu qui fait perdre le temps qu’on n’a pas. Le jeu de ce jour est une sorte de simulation de micro-organisme. Le but est super simple, il faut bouffer les autres pour grandir et évoluer.
Pour passer au niveau d’en dessous, il faut bouffer le truc qui émet des cercles rouges à intervelles réguliers. Pour repasser au niveau du dessus, c’est celui avec les cercles bleus.
Régulièrement, vous vous retrouvez confronté à d’autres organismes complexes : s’ils deviennent orange quand vous les approchez, ce sont des vilains pas beau : il faut alors bouffer les gros ronds qui les composent sans passer dans l’espèce de cercle avec une croix, sinon c’est eux qui vous bouffent un morceau.
Ce jeu n’a pas de fin pour l’instant apparemment.
Ah oui, le lien quand même : http://jenovachen.com/flowingames/flowing.htm
Inutile de vous dire que si vous avez des révisions pour des concours ou autres trucs du genre, je vous remercie de sacrifier votre année et votre avenir pour venir lire ce blog et cliquer sur les liens que je vous propose.
J'ai un furoncle au derrière, vite je commente !
Oui enfin pas tous les gens, mais certains oui. Et souvent à leur insu d’ailleurs.
Jess m’a avoué sur msn qu’elle parlait en dormant. Son copain le fait également. Vous voyez le truc génial ? Pourtant la conclusion est évidente : ces deux-là ont trouvé la solution à un problème probablement aussi vieux que la communication verbale : les discussions inintéressantes de fin de journée. Oui, le sujet fait frémir n’est-ce-pas ?
Vous savez, ces conversations du genre « Oui au boulot, Roger il a renversé son café sur le clavier de Monique et… ». Et vous ne connaîtrez jamais la suite, parce que votre cerveau vient de court-circuiter votre attention. D’abord vous ne les connaissez même pas Roger et Monique, et pourtant ils vous pourrissent la vie depuis 10 ans chaque soir dans le récit des épopées fantastiques qui surviennent dans la vie de votre interlocuteur (trice surtout, les femmes sont toujours avides de conversations inintéressantes1 ).
Ces conversations surviennent surtout quand vous n’avez aucune envie de les entendre. Quand par exemple il se produit tout à coup un truc super intéressant à la télé, alors que la demi-heure d’avant n’aurait pas provoqué la moindre palpitation dans le coeur d’un hérisson émotif et cardiaque2. Et là, pas moyen d’y échapper, vous devez faire semblant d’écouter l’interlocuteur/trice tout en essayant discrètement de capter les images et les sons de votre téléviseur, sauf si vous êtes l’heureux propriétaire d’un dispositif permettant le contrôle du direct3. Vous n’y arriverez probablement pas et ça finira en engueulade. Et ne tentez pas de simuler une migraine ou une subite envie de pisser, ça ne marchera pas. Pourquoi ? Parce que votre interlocutrice/teur n’a pas pour but de dialoguer avec vous, non. Il veut seulement vous déverser en un flot de paroles continu et déplaisant toute sa journée. Un long monologue ininterrompable que vous devrez subir jusqu’à la fin.
Ca vous rappelle quelqu’un de votre connaissance ? Dites-vous bien que cette personne pensera probablement la même chose de vous, on est tous comme ça. Encore un super-pouvoir de l’être humain pour pourrir son prochain.
Mais Jess et son copain ont trouvé la solution : plutôt que de se raconter leur journée le soir, ils le font en dormant. C’est pas beautiful ça ? Pas d’engueulade, pas d’interruptions, pas d’ennui mortel. Je suis sûr que vous aussi vous êtes jaloux. Car je ne connais pas tout le monde dans le monde, mais la probabilité pour que deux personnes en couple parlent tous les deux dans leur sommeil ne doit pas dépasser les 3%4. Le phénomène doit donc être assez rare.
Par contre, si ça se trouve, ils se retrouvent tous les deux à rêver de Roger et Monique, ce qui n’est pas top.
Jess, si tu me lis (ce qui m’étonnerait, mais on ne sait jamais), désolé d’avoir révélé ça au grand public mais dis-toi bien que les trois lecteurs habituels de ce blog vont être super jaloux de toi. Ce qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux prémisces de la célébrité.
Je suis fan de chats, vite je commente !
Je suis allé faire un tour sur copainsdavant et j’ai fait une recherche sur mon nom pour voir. Je suis tombé sur un homonyme dont je connaissais l’existence puisqu’on allait chez la même orthodontiste quand on était petit (même si on ne s’est jamais croisés). Le gars en question habitait à 30-35 bornes de chez moi (à la louche, je vais quand même pas regarder sur mappy pour vérifier l’exactitude cette information, qui n’a pour seul but que de vous indiquer qu’on était pas loin l’un de l’autre). Mais là où c’est plus fort, c’est qu’il y a un autre gars à Romorantin qui est l’homonyme de Frangin.
Alors si ça se trouve, Ces deux-là sont de la même famille. Les implications d’une telle découverte sont extraordinaires ! Pas pour vous parce que vous vous en foutez probablement, mais rendez-vous compte un peu :
Si tout celà est vrai, il y a aurait deux couples de Gallard* qui auraient eu à quelques années près l’idée d’appeler leurs enfants avec les mêmes prénoms ! C’est pas fou ça ?
* Oui je sais, on ne devrait pas donner ce genre d’infos sur internet, mais à l’heure qu’il est, n’importe quel petit Sherlock Holmes à la manque est capable de retrouver n’importe quoi sur n’importe qui grâce à Internet. Et à part cette histoire de traffic d’organes** en provenance de l’est, je suis totalement clean, aucune raison d’être parano à cause de ça donc***.
** Non je déconne hein, n’envoyez pas la police fouiller chez moi, il risqueraient de tomber sur des trucs autrement plus louches.** (oui, je viens d’inventer l’astérisque qui boucle sur elle-même)
*** Il reste toujours la possibilité qu’un psychopathe se serve de ces infos pour me retrouver et me faire la peau, mais là ce serait vraiment pas de bol.
Je suis fan de chats, vite je commente !
En cherchant des photos de nature pour le blog, je suis tombé sur hébus.com. Et en bas de chaque page, on trouve des photos de jeunes filles célibataires pour faire des rencontres. Jusque là, rien d’anormal. En revanche, en regardant bien dans quel coin elles se trouvaient, j’en ai vu plein qui habitaient dans l’indre (c’est le département d’à côté). Et la plupart venaient d’un patelin nommé Pruniers.
Diantre, me dis-je en mon for intérieur. Que peut-il se passer à Pruniers pour qu’autant de jeunes femmes célibataires mettent leur annonce sur Internet. Pris d’un doute, j’investigue (ça se dit ?) et je tape Pruniers Indre dans mon ami Google. Et voilà sur quoi je tombe : Pruniers sur le Quid. La page affichée est en elle-même d’un désintérèt total, en revanche le nombre d’habitants est nettement plus en rapport avec notre affaire : 423 péquins !
Alors voilà : Si on se réfère à ces preuves, il y a dans l’Indre un petit village qui est entièrement habité par des femmes célibataires, qui ont toutes internet et qui ont posté leur annonce sur le même site de rencontre.*
Ce qui induit que l’exode rural constaté en région Centre est dû majoritairement aux hommes, qui délaissent leurs femmes et leurs filles pour aller s’abrutir d’alcool dans les grandes villes avec des « hôtesses » courtement vêtues venues de l’est, faisant baisser du même coup la natalité en France faute d’activité sexuelle suffisante en rase campagne.
Je m’adresse donc avec toute la solennellité dont je peux faire preuve aux hommes célibataires entassés en région parisienne et dans les grands centres urbains pour leur demander de quitter leur lieu de vie sordide et d’ aller s’enterrer à la campagne, où les attendent des soirées de débauche et de bals campagnards.
*Il y a toute fois une possibilité non-négligeable que le serveur de pub se serve de la géolocalisation par IP de mon poste pour déterminer dans quel coin je suis. Comme mon accès est un peu spécial, ce bougre croit que j’habite dans l’Indre (il aurait pu me mettre à Pékin ou Moscou, ce qui eut été plus dépaysant mais totalement à côté de la plaque). Ce bon vieux moteur de pub découvre alors qu’il y a des villes dans l’Indre, bien sûr ses concepteurs ne se sont pas embêtés à lui filer tous les patelins de France, il n’ en possède donc qu’une poignée à qui il distribue aléatoirement des annonces de jeunes femmes qui sont peut-être mariées depuis des années maintenant. Elles habitent probablement la région parisienne et se remplissent quotidiennement les poumons des déjections gazeuses de nos indispensables véhicules motorisés.
Je veux payer moins d'impôts, vite je commente !
…Mais que j’aime y mettre les formes, je change de thème pour un truc moins foncé.
Ce changement de peau me semble tout à fait approprié pour vous causer d’un truc qui n’a vraiment aucun rapport : la mystérieuse migration des stylos en milieu bural. Tous ceux qui travaillent dans des bureaux reconnaîtront là un syndrôme souvent vérifié mais jamais prouvé scientifiquement que nous allons exposer ci-après :
Procurez-vous un stylo (volez-en un à votre voisin au pire) et posez-le sur votre bureau. L’ustensile n’a même pas besoin d’être en évidence. Laissez-le tranquille pendant 2-3 jours (le temps peut varier suivant le nombre de personnes susceptibles d’interagir avec votre bureau) et tentez de le retrouver.
Fichtre, l’ennuyeux objet a disparu* ! A priori, les stylos sont inanimés, ils ne peuvent donc pas s’enfuir tout seuls. Faites le tour de vos collègues, ils jureront n’a voir jamais eu connaissance de ce stylo, et nieront toute implication dans son éventuel rapt. Mais où donc a bien pu passer votre stylo ?
J’avais émis l’hypothèse dans mon histoire de lutins débiles que les stylos traversaient un portail interdimensionnel, disparaissant ainsi de la vue des humains que nous sommes. Mais bon, ça reste de la fiction. Peut-être vos collègues mentent-ils ; après tout, n’avez-vous pas à maintes reprises emprunté un stylo dans un bureau voisin, stylo que vous aurez emmené sans faire attention et qui traîne désormais on ne sait où. Vous faites donc le tour du bâtiment tel un limier à la poursuite d’un malfrat dont la sudation abondante fait une piste remarquable pour ces chiens dont le flair est exceptionnel. Pas de stylo. Rien, que dalle. Vous abandonnez, la mine basse. Vous allez vous consoler avec un vieux crayon de papier machouillé que vous avez laissé dans le fond d’un tiroir (ou pire, avec les stylos de couleur verte dont personne ne veut), mais ce n’est pas pareil.
3 mois plus tard, vous soulevez un papier pour récupérer un post-it qui vient de glisser sournoisement dessous quand vous le voyez : le stylo, votre stylo ! Toute à la joie d’avoir retrouvé un si bon compagnon (bien qu’un peu ingrat, il faut le reconnaître), vous mettez un moment à percuter que le papier, tout cachotier qu’il est d’avoir dissimulé votre précieux moyen d’écriture, n’est arrivé sur les lieux qu’avant-hier à la faveur de la distribution du courier. Alors où était donc passé ce foutu stylo durant tout ce temps ?**
Des centaines de scientifiques de par le monde se sont penchés sur cette énigme. Sans succès. Certains parmis les plus farfelus (mais aussi les plus sages) ont avancé l’idée en 1987 (à plus ou moins 10 ans près) que les stylos échappaient naturellement aux lois de l’univers, ce qui leur permettrait de temps en temps de gruger l’espace-temps pour s’y dissimuler. Toutes les tentatives de reproduction du phénomène en laboratoire clos ont lamentablement échouées, et pourtant des millions de personnes en sont victimes chaque année, beaucoup plus donc que les enlèvements par des extra-terrestres sodomites. A ce jour, personne n’a de réponse cohérente et les théories s’affrontent.
Cette note est un hommage à Badablam.net.
* La disparition n’est pas systématique. Selon votre indice karmique et le poids du capitaine en phase ascendante, il se peut que vous ayez la chance de retrouver votre stylo, bluffant d’inertie et d’immobilisme.
** Ne demandez pas au stylo, il ne vous le dira pas et vous passerez pour un dingue auprès de vos collègues.
Mise à jour : Valérie qui s’était déjà penchée sur la question a émis l’hypothèse que les stylos pouvaient avoir une conscience de groupe, car elle les retrouve généralement en grappe. De ce que j’en sais, ça expliquerait que personne n’ait jamais de stylo au moment où on en a le plus besoin. De plus, elle pense que les ciseaux ou les agrapheuses ne sont pas innocentes dans cette affaire, puisqu’à son travail ils perdent 1,3 paire de ciseaux par an et par employé***. Ce qui est somme toute considérable, moi je suis propriétaire de mes ciseaux depuis maintenant 4 ans, et autant pour mon agrapheuse, sans que ceux-ci n’aient jamais manifesté la moindre vélléité de me quitter sournoisement.
*** Je ne me souviens plus des chiffres, j’ai mis au pif.
Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !