Vous connaissez probablement le principe de poser 10 ou 20 questions (souvent précises et parfois intimes) dans un mail et de faire circuler ça à tous ses contacts. J’avoue que c’est la seule chaine de mails à laquelle j’ai jamais répondu, parce qu’au moins on apprend des trucs sur les autres (je suis très curieux oui, surtout sur les détails croustillants).
Ca me tentait de faire la même chose via le blog mais c’est au final assez nul, même quand on a la chance comme moi de disposer d’une puissance cérébrale hors du commun qui me permet de trouver plein de questions complètement idiotes.
Non mon concept qui a déjà du être inventé il y a des milliers d’années (probablement par des chinois ou des incas, des peuples fourbes et sournois), c’est de donner les réponses, et à vous de trouver les questions qui vous feraient donner ces réponses. Vous n’avez rien compris ? C’est pas grave, les concepts élaborés posent souvent problème aux esprits rustres1.
Voici les réponses :
1- Oui.
2- Pas de ça chez moi.
3- Avec un bon assaisonnement, pourquoi pas ?
4- Merci, j’ai arrêté.
5- Il y a une heure.
6- 3 fois par semaine.
7- Non.
8- Un poney (ou un petit chien à la rigueur)
9- Mes yeux.
10- Je refuse de répondre à cette question.
Voici MES questions que si on me les posait je répondrai avec les réponses ci-dessus :
1- Voulez-vous coucher avec moi ?
2- Tu aurais un verre propre ?
3- Tu veux pas qu’on prenne un chien ?
4- Tu m’aides à faire le ménage ?
5- La dernière fois que tu as utilisé ton cerveau ?
6- Combien de fois il faudra que je te dises d’arrêter de péter dans le lit ?
7- Je peux te demander un truc ?
8- On mange quoi ce soir ?
9- Avec quelle partie de ton corps pourrait-on faire des yoyo ?
10- Ça veut dire quoi « I refuse answering this question » ?
Si vous vous sentez l’ame aventurière, vous pouvez vous aussi envoyer les questions qui vous correspondent dans les commentaires pour qu’on en apprenne un peu plus sur vous2.
Je suis fan de chats, vite je commente !
Prenez ce titre au sens où vous le souhaitez, de toute façon il restera vrai dans tous les cas.
Samedi dernier (le 20 décembre donc), nous avons déménagé dans une nouvelle maison. J’ai déjà expliqué tout ça, donc on ne va pas y revenir. Non cette note va relater avec une rigueur que tous mes proches m’envient comment s’est déroulée notre installation.
Jeudi 23 janvier 1986 :
– A une heure encore tenue secrète, naissance d’Albane. Plusieurs prophètes et voyants prédisent la fin du monde dans les 6 prochaines décennies.
Vendredi 19 décembre 2008 :
-10h30 : Etat des lieux de notre nouvelle demeure. La dame de l’agence de location a enfin fini le tour de toutes les pièces, qu’elle a entamé un mois et demi plus tôt. Bien que très affaiblie (ses rations de survie étaient insuffisantes), elle n’a pas rencontré de résistance poussée et a pu accomplir sa mission. Elle nous remet donc l’inventaire des pièces dans une encyclopédie de 8 tomes.
– 19h : Nous amenons nos féroces félins chez Sophie. Ce qui lui fait 4 chats chez elle. Par sécurité nous avons amené une litière de 2 tonnes, ça devrait suffire pour le week-end.
Samedi 20 décembre 2008 :
– 7h30 : Le réveil sonne.
– 7h45 : Le réveil sonnant toujours et n’étant apparemment pas décidé à s’arrêter, nous nous extirpons tant bien que mal du matelas posé à même le sol1.
– 8h30 : Lavés, vidangés, repus et chicots brossés, nous voilà prêts. Nous terminons de rassembler les dernières affaires éparses.
– environ 9h-9h30 : le commando de déménagement arrive : il est composé de Céline, Beau-papa, Belle-maman, P’pa, M’man, Greg (Frangin d’Albane de son état). Tout ce beau monde2 commence bruyamment à sortir tous les cartons.
– 11h (je crois) : Damien et Carole viennent en renfort, ainsi que Mehdi. On en est à jeter les meubles par la fenêtre quand les gens passent en dessous. Ca a le double avantage d’amortir la chute des objets qui du coup ne s’abîment pas, et aussi de se venger de ces salauds d’autochtones qui ont passé leur temps à essayer d’ envoyer Albane sur un bûcher (elle a été accusée 12 fois de sorcellerie, alors que ce n’était justifié que dans 7 cas).
– 11h30 : Premier incident grave. Mon P’pa se fait attaquer par le buffet en cours de remontage et est contraint de battre en retraite. Ma M’man l’extrait de sa position périlleuse au moment où le buffet tente un high-kick mortel. Epuisés, mes parents préfèrent se retourner se retrancher chez eux. Dans le même temps, le frigo est descendu avec succès. Il capitule dans un dernier râle d’agonie et pourra être facilement transporté dans l’après-midi.
– 11h45 : La table du salon se débat vigoureusement. Elle se met en travers de l’escalier et s’aggripe aux murs. Après un combat au corps à corps acharné, elle se laisse enfin descendre dans le hall d’entrée3.
– 12h20 : C’est l’heure de manger. Tatan nous rejoint alors pour un festin de sangliers en broche fourrés aux huîtres et Nutella.
– 13h30 : Nous repartons chercher les derniers éléments, ceux dont le poids exèdent les 3 tonnes. Mehdi doit partir sauver le monde des exactions de la mairie de son patelin.
-15h10 : Les derniers meubles arrivent. On les détache avec précaution avant de leur assigner un poste. A part le four à micro-ondes qui veut prendre la place du papier-toilettes, tout le monde optempère.
– Quelques heures plus tard, la maison est enfin vivable si on excepte les attaques au gaz de la fosse septique. Un bon coup d’Eparcil lui fera momentanément claquer son bec puant.
Dimance 21 décembre 2008 :
– Sophie ramène courageusement les 3 chats (Chaussette, Grumeau et Bigorneau) et nous avons juste le temps d’installer les litières avant que ces maudits félins crotteurs ne la remplissent.
Voilà. Je ne crois pas avoir oublié quoi que ce soit, et je certifie sur l’honneur l’exactitude des faits relatés. Merci à tous pour le (grand) coup de main !
Je trouve qu'on ne parle pas assez de poneys ici, vite je commente !
L’automne est une très jolie saison avec des arbres colorés, une ambiance romantique1 qui marque le retour des microbes tueurs de la mort.
Le chameau dispose d'un nez hermétique
Tout à commencé par… euh… bah je sais pas trop. Comme mon appréhension de l’Univers est parfois tardive, il se peut qu’en fait cette sinistre histoire ait commencé il y a deux semaines. Mais pour ne pas t’égarer, petit lecteur courageux, on va dire que ça a commencé dimanche soir.
Tout est parti d’un vilain mal de gorge. Un peu comme si un micro-chat s’amusait à faire ses griffes dans mon oeusophage. Puis arriva en fanfare une cascade de morve. Tu te dis que j’exagère2, mais c’est vrai. Mon écoulement nasal a été tellement important qu’Albane m’a foutu à la porte en disant qu’elle préférait encore être célibataire que d’avoir à nettoyer un appart plein de morve. A la rue un dimanche soir, avec toujours un débit morveux surpassant celui de la Loire un jour de grande crue, j’ai donc tenté de rallier en voiture les urgences de Bourges. Je n’ai même pas réussi à faire démarrer la voiture car le temps que je m’asseois sur le siège conducteur et que je ferme ma porte, il y a avait une couche de morve épaisse de 75cm dans l’habitacle. Je n’ai eu que le temps de sortir en roulé-boulé afin d’éviter de finir noyé. Bien évidemment comme j’avais stationné devant la porte pour l’ouvrir (je n’ai pas la chance d’avoir une ouverture à distance), je me suis copieusement roulé dans ma production nasale qui en grande quantité présente l’étonnante propriété d’être nauséabonde. Les rares gens dans le centre de mon patelin ont donc vu une sorte de créature gélatineuse se déplacer dans la rue, en poussant des grognements.
Cebs gens-là sont rustiques, mais d’un grand sens pratique. Pressentant que ce qu’ils voyaient n’entrait pas dans ce qu’on peut appeler « les trucs normaux », ils sortirent les fourches et les tromblons pour me pourchasser. Fort heureusement pour moi, c’était juste l’heure de « Plus belle la vie » sans France 3. Une bonne moitié des bouseux locaux se dépêcha donc de rentrer chez elle, mais il restait les autres, des durs à cuire que même la mort de la mère de Bambi n’avait pas fait pleurer étant petits. Le genre de gars que la baisse du pouvoir d’achat et l’effondrement des bourses dans le monde laisse totalement froid. Il s’en fout, il vit déjà en parfaite autarcie3.
Ne pouvant fuire (essayez donc de courir dans de la gélatine), je me mis donc en position « dernier combat avant la fin du monde ». C’est à dire en boule, en pleurnichant et en me disant que j’avais oublié de spécifier que je ne voulais pas qu’Albane hérite de mon frigo parce qu’elle passait son temps à le remplir de fromage puant. Un gars à tiré, puis deux, puis tous les autres. Puis plus rien.
Et en fait j’étais même pas mort. Intrigué par ce mystère, j’ai rouvert les yeux pour me rendre compte que la morve était devenue tellement dense qu’elle avait arrêté les balles et les plombs, et même un pigeon qui s’était embourbé dedans. Effrayés, mes braves et rupestres assaillants s’enfuirent à toutes jambes (du moins pour ceux qui avaient encore toutes leurs jambes), me laissant seul dans ma coulée de morve.
A force de me traîner, j’ai réussi à atteindre la pharmacie le lendemain soir (il m’a fallu 24 heures pour faire 30 mètres, et ce sans ravitaillement). La pharmacienne a tout de suite compris mon problème et a tenté de me refermer la porte au nez pour que je ne puisse pas salir son officine4. Elle m’a quand même jeté une boîte de comprimés périmés contre le choléra, que j’ai mis 5 heures de plus à ramener jusqu’à moi. Après avoir avalé huit comprimés (et 15 litres de morve), l’écoulement nasal s’est brusquement arrêté.
Finalement Albane a bien voulu me reprendre (à condition que je chante les louanges de « Plus belle la vie » chaque soir, la main sur le coeur et l’air solennel), les habitants du patelin m’ont juré qu’ils n’avaient pas fait exprès de me tirer dessus et que les coups étaient partis tout seuls, et des pseudo-artistes ont récupéré la morve pour en faire des sculptures.
Note pour mon autorité maternelle : oui je me soigne, j’ai pris des cachets. Bisous.
Je suis une blonde, vite je commente !
Le gros problème des sociétés capitalistes ou en passe de l’être, c’est que le confort apporte des tas de déviances bizarres, comme l’obligation pour certaines de zapper sur France 3 le soir un peu après 20h1 ou de manger énormément et très gras juste parce que c’est bon.
Illustration naïve des bienfaits des lipides sur la croissance des enfants
L’obésité étant une cause de souci permanente chez les nutritionnistes2 et le milieu de la mode, il était bien normal que je me penche sur le sujet, bien que n’ayant aucun intérèt particulier envers les nutritionnistes et ressentant un vague mépris envers le milieu de la mode (qui me le rend bien en m’ignorant superbement).
La source de l’obésité, c’est le gras. Enfin là je résume, mais en gros c’est ça. Alors comment se fait-il que le gras soit omniprésent dans notre société alors que personne n’en veut ? Qui s’amuse à mettre du gras partout pour nous faire grossir ?
Il serait facile d’accuser les lobbies des salles de fitness, de la parapharmacie, des produits minceur et des chaînes de télé-achat, sauf qu’ils ne font que profiter d’une situation déjà bien en place. Le vrai et sournois coupable se cache ailleurs, et nous allons donc plonger au coeur du gras, pour un article suitant de vérité adipeuse3.
Tout d’abord, il faut savoir que le gras ne coûte rien alors qu’il apporte un goût plus agréable dans n’importe quel plat ou aliment où on l’ajoute. Le gras d’un point de vue économique, c’est le nouvel eldorado de l’alimentaire. Ce sont ces fameuses lipides, qui font pleurer n’importe quel mannequin de mode juste à leur évocation et qui font vendre par wagons entiers les magazines féminins à la fin du printemps. Il est reconnu mondialement que c’est du gras pur qui est utilisé en charcuterie, donc le procédé existe à la vue de tous !
La production de graisse est assez aisée et peut provenir de milieux variés : animal, végétal, clinique de liposuccion, les sources ne manquent pas. Un litre de graisse coûte en moyenne 0,09$ à produire, alors qu’il est revendu pas loin de 0,20$ à l’industrie alimentaire4, ce qui en fait un business extrêmement rentable. Le magnat et numéro 1 du gras aux Etats-Unis, Tom Badwin, a fait fortune dans les années 60 en començant à revendre le gras provenant des restes de boucherie à l’industrie du cosmétique pour faire des rouges à lèvres. Aujourd’hui sa fortune est estimée à un montant beaucoup trop élevé pour que je puisse l’appréhender et donc vous le retranscrire, mais sachez que cet homme est scandaleusement riche.
Le gras étant peu cher à l’achat et apportant une réelle valeur gustative (environ 43% de valeur ajoutée d’après le National Fat Addictive Institut), les différents intervenants de l’industrie agro-alimentaire ont vite vu tout l’intérèt qu’ils pouvaient en tirer. Ainsi, au lieu d’être contraints d’élaborer des saveurs recherchées et onéreuses à mettre en oeuvre, ils saupoudrent n’importe quoi avec du gras ou du sucre et le tour est joué, ça se vend comme des beignets.
Les moyens de lutter contre ce complot économique sont souvent voués à l’échec5, mais il existe au moins une solution pas chère et qui ne demande quasiment aucun sacrifice : si comme moi vous êtes affublé(e) de quelques bourrelés disgracieux, ne foncez pas à la clinique la plus proche pour vous les faire enlever, vous risqueriez de les retrouver en accompagnement la prochaine fois que vous irez à McDo.
Et de toute façon, le gras c’est la vie.
Je suis un fan de curling, vite je commente !
Vu le succès international de mon blog1, le changement de thème récent a provoqué une vaste vague vaseuse de protestations. Et où sont les chats (ils sont revenus), les couleurs sont moches (les anciennes l’étaient aussi), on veut la nature (sortez de chez vous et allez vous promener en forêt au lieu de lire ces âneries2 ), etc.
Alors d’abord, je vous signale le retour des images du titre du blog qui changent aléatoirement. Je n’ai pas envie de me cantonner aux images de nature donc il y aura de tout. Ensuite je voulais deux colonnes à droite, c’est la principale raison de ce changement hormis le fait que ce couillon de blog mettait des plombes à charger. C’est toujours le cas, mais on gagne au moins une seconde.
Ensuite, devrais-je mettre un fond clair sur une police foncée, comme c’est le cas ici, où bien l’inverse ? De quelle couleur dois-je mettre les liens ? Voulez-vous plus d’images de filles sexy et dénudées, moins de chats, plus de photos de mon frigo ou des seins d’Albane3, plus de sang, moins de Norbert dans les commentaires, moins de liens vers Atchoumation, plus de doré sur le lien du webmail de Frangin, des hommes tout nus, que j’insulte d’avantage les poneys,que je mette plus de rouge ou de bleu et moins de vert… ?
Comme dirait un kikoolol, « lach té koms ! »
Sinon j’ai toujours pas trouvé de nouvelle DricHouse, à croire que personne ne veut louer de maison dans le coin…
Je suis un fan de curling, vite je commente !